Cinq ans après la "révolution des tulipes", qui avait conduit à la chute du président Askar Akaïev, la réélection attendue de son successeur Kourmanbek Bakiev à la tête de la république d'Asie centrale est dénoncée par ses opposants qui l'accusent de museler la dissidence, ce qu'il nie farouchement.
Selon un sondage de sortie des urnes diffusé par l'agence de presse russe RIA, Bakiev a remporté 67% des voix et Atambaïev arrive en deuxième position avec 12,7% des suffrages.
L'élection est suivie de près par Moscou et Washington, qui craignent des troubles susceptibles de déstabiliser cette ancienne république soviétique où ils disposent l'un et l'autre d'une base militaire.
Un rassemblement d'un millier de partisans de l'opposition a été dispersé par la police à Balykchi, une petite ville au sud-est de Bichkek, la capitale. Selon l'opposition, les forces de l'ordre ont tiré en l'air et fait usage de matraques.
A l'appel d'Atambaïev, quelque 1.500 personnes se sont rassemblées dans le calme à Bichkek pour assister à un concert de musique rock et pop devant le siège de la commission électorale.
Le ministère de l'Intérieur a prévenu qu'il ne tolèrerait pas que le rassemblement se transforme en manifestation anti-gouvernementale. La police n'était pas présente en nombre sur les lieux.
"En raison d'une fraude massive, nous demandons que l'élection soit interrompue et qu'un nouveau scrutin ait lieu à la place", a déclaré Almazbek Atambaïev, au côté de Jenichbek Nazaraliyev, un autre leader de l'opposition qui a aussi retiré sa candidature.
Ces retraits restent toutefois symboliques, a expliqué par la suite le Parti social démocrate d'Atambaïev car pour être validés, ils auraient dû être notifiés à la commission électorale avec trois jours d'avance.
Le parti d'Atambaïev, un ancien allié de Bakiev, dit avoir constaté des irrégularités dans les bureaux de vote, notamment avec les procurations. Plusieurs de ses scrutateurs ont été harcelés, ajoute-t-il.
La commission électorale a déclaré que le retrait des deux candidats d'opposition ne remettait pas en cause la validité du scrutin, plus de 60% des 2,7 millions d'électeurs inscrits ayant déposé leur bulletin dans l'urne.
Le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH), organe de supervision électorale de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), a promis de veiller attentivement au déroulement du vote.
La stabilité du Kirghizistan est capitale aux yeux de Washington pour réussir à endiguer la montée d'un islam radical, au moment où l'intensification des combats en Afghanistan envoie des ondes de choc dans tout l'espace centre-asiatique. La base dont disposent les Etats-Unis au Kirghizistan sert à la logistique des opérations militaires en Afghanistan.
Selon ses détracteurs, Kourmanbek Bakiev a instrumentalisé une présumée menace islamiste pour renforcer ses chances de victoire et se conserver le soutien à la fois des Etats-Unis et de la Russie, qui redoutent des troubles dans une région parcourue par des clivages ethniques et claniques complexes.
Kourmanbek Bakiev, qui avait été considéré dans un premier temps, lors de la "révolution des tulipes", comme un dirigeant libéral, est aujourd'hui accusé d'autoritarisme par son opposition mais sa victoire fait peu de doute.
"Tout le monde se fiche de cette élection. Bakiev, Bakiev, Bakiev, c'est tout ce qu'on entend", se lamentait récemment un habitant de la capitale d'une cinquantaine d'années souhaitant rester anonyme.
Source: Reuters via Yahoo News
Selon un sondage de sortie des urnes diffusé par l'agence de presse russe RIA, Bakiev a remporté 67% des voix et Atambaïev arrive en deuxième position avec 12,7% des suffrages.
L'élection est suivie de près par Moscou et Washington, qui craignent des troubles susceptibles de déstabiliser cette ancienne république soviétique où ils disposent l'un et l'autre d'une base militaire.
Un rassemblement d'un millier de partisans de l'opposition a été dispersé par la police à Balykchi, une petite ville au sud-est de Bichkek, la capitale. Selon l'opposition, les forces de l'ordre ont tiré en l'air et fait usage de matraques.
A l'appel d'Atambaïev, quelque 1.500 personnes se sont rassemblées dans le calme à Bichkek pour assister à un concert de musique rock et pop devant le siège de la commission électorale.
Le ministère de l'Intérieur a prévenu qu'il ne tolèrerait pas que le rassemblement se transforme en manifestation anti-gouvernementale. La police n'était pas présente en nombre sur les lieux.
"En raison d'une fraude massive, nous demandons que l'élection soit interrompue et qu'un nouveau scrutin ait lieu à la place", a déclaré Almazbek Atambaïev, au côté de Jenichbek Nazaraliyev, un autre leader de l'opposition qui a aussi retiré sa candidature.
Ces retraits restent toutefois symboliques, a expliqué par la suite le Parti social démocrate d'Atambaïev car pour être validés, ils auraient dû être notifiés à la commission électorale avec trois jours d'avance.
Le parti d'Atambaïev, un ancien allié de Bakiev, dit avoir constaté des irrégularités dans les bureaux de vote, notamment avec les procurations. Plusieurs de ses scrutateurs ont été harcelés, ajoute-t-il.
La commission électorale a déclaré que le retrait des deux candidats d'opposition ne remettait pas en cause la validité du scrutin, plus de 60% des 2,7 millions d'électeurs inscrits ayant déposé leur bulletin dans l'urne.
Le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH), organe de supervision électorale de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), a promis de veiller attentivement au déroulement du vote.
La stabilité du Kirghizistan est capitale aux yeux de Washington pour réussir à endiguer la montée d'un islam radical, au moment où l'intensification des combats en Afghanistan envoie des ondes de choc dans tout l'espace centre-asiatique. La base dont disposent les Etats-Unis au Kirghizistan sert à la logistique des opérations militaires en Afghanistan.
Selon ses détracteurs, Kourmanbek Bakiev a instrumentalisé une présumée menace islamiste pour renforcer ses chances de victoire et se conserver le soutien à la fois des Etats-Unis et de la Russie, qui redoutent des troubles dans une région parcourue par des clivages ethniques et claniques complexes.
Kourmanbek Bakiev, qui avait été considéré dans un premier temps, lors de la "révolution des tulipes", comme un dirigeant libéral, est aujourd'hui accusé d'autoritarisme par son opposition mais sa victoire fait peu de doute.
"Tout le monde se fiche de cette élection. Bakiev, Bakiev, Bakiev, c'est tout ce qu'on entend", se lamentait récemment un habitant de la capitale d'une cinquantaine d'années souhaitant rester anonyme.
Source: Reuters via Yahoo News
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