"Si Dieu le veut, nos sacrifices n'auront pas été vains et la religion de l'islam sera appliquée non seulement au Pakistan mais dans le monde entier", a déclaré le chef religieux, flanqué d'un homme armé d'un fusil d'assaut, devant 3.000 fidèles rassemblés pour la grande prière hebdomadaire.
"Nous sommes des gens pacifiques mais si on se met en travers de notre route... Voyez ce qui s'est passé à Swat et dans les zones tribales", a-t-il prévenu dans son prêche.
Abdul Aziz a été libéré jeudi sur ordre de la Cour suprême pakistanaise après avoir versé une caution de 200.000 roupies (2.500 dollars) et a été accueilli en héros à son retour à la mosquée Rouge.
Fief des islamistes, celle-ci avait été prise d'assaut le 10 juillet 2007 par l'armée pakistanaise au prix de plus d'une centaine de morts, après une semaine de siège.
Aziz avait été arrêté durant le siège, alors qu'il tentait de quitter le sanctuaire dissimulé sous une burqa. Son frère Abdul Rashid Ghazi, lui aussi imam à la même mosquée, avait été tué lors de l'assaut.
Des mitrailleuses, des lance-roquettes, des mines et des grenades avaient été découverts dans la mosquée par les forces de sécurité pakistanaises.
Selon son avocat, Aziz reste sous le coup de plus d'une vingtaine de chefs d'inculpation mais sa libération est un encouragement pour les islamistes pakistanais, quelques jours seulement après que le gouvernement leur a laissé le contrôle de la vallée de Swat, dans le nord-ouest du pays.
La mosquée Rouge est le centre nerveux des réseaux islamistes pakistanais qui font régner leur loi dans les zones tribales pakistanaises avec leurs alliés taliban afghans et Al Qaïda.
Le président pakistanais Asif Ali Zardari s'est une nouvelle fois engagé, vendredi, lors d'une conférence de pays donateurs à Tokyo, à accentuer la lutte contre l'islamisme armé.
Mais Zardari a signé lundi une ordonnance imposant la loi islamique dans la vallée de Swat, en échange de la fin théorique de l'insurrection islamiste cette région située à une centaine de kilomètres seulement d'Islamabad.
Le porte-parole des taliban dans la région, Muslim Khan, a toutefois déclaré mercredi qu'ils n'avaient nullement l'intention de déposer les armes.
"Tant que les gouvernements, que ce soit au Pakistan ou en Afghanistan, poursuivent leur politique anti-islamique, il est hors de question que les taliban déposent les armes."
"Quand nous aurons atteint notre but à un endroit, d'autres zones nécessiteront que nous allions y porter notre lutte", a-t-il dit. "Nous luttons pour une cause, qui est de faire appliquer la loi de Dieu sur la terre de Dieu", a-t-il ajouté.
"La mise en oeuvre de l'islam à Swat, la mise en oeuvre de l'islam dans les zones tribales aujourd'hui, est due aux sacrifices consentis à la mosquée Rouge", a déclaré pour sa part Aziz aux fidèles massés dans la mosquée et dans les rues alentour.
"Il faut que nous accélérions notre lutte", s'est-il exclamé devant la foule qui scandait "Djihad, djihad!".
Comme il demandait aux fidèles s'ils étaient prêts à verser leur sang pour cette cause, ceux-ci ont répondu: "Nous le ferons!"
Source: Yahoo News
"Nous sommes des gens pacifiques mais si on se met en travers de notre route... Voyez ce qui s'est passé à Swat et dans les zones tribales", a-t-il prévenu dans son prêche.
Abdul Aziz a été libéré jeudi sur ordre de la Cour suprême pakistanaise après avoir versé une caution de 200.000 roupies (2.500 dollars) et a été accueilli en héros à son retour à la mosquée Rouge.
Fief des islamistes, celle-ci avait été prise d'assaut le 10 juillet 2007 par l'armée pakistanaise au prix de plus d'une centaine de morts, après une semaine de siège.
Aziz avait été arrêté durant le siège, alors qu'il tentait de quitter le sanctuaire dissimulé sous une burqa. Son frère Abdul Rashid Ghazi, lui aussi imam à la même mosquée, avait été tué lors de l'assaut.
Des mitrailleuses, des lance-roquettes, des mines et des grenades avaient été découverts dans la mosquée par les forces de sécurité pakistanaises.
Selon son avocat, Aziz reste sous le coup de plus d'une vingtaine de chefs d'inculpation mais sa libération est un encouragement pour les islamistes pakistanais, quelques jours seulement après que le gouvernement leur a laissé le contrôle de la vallée de Swat, dans le nord-ouest du pays.
La mosquée Rouge est le centre nerveux des réseaux islamistes pakistanais qui font régner leur loi dans les zones tribales pakistanaises avec leurs alliés taliban afghans et Al Qaïda.
Le président pakistanais Asif Ali Zardari s'est une nouvelle fois engagé, vendredi, lors d'une conférence de pays donateurs à Tokyo, à accentuer la lutte contre l'islamisme armé.
Mais Zardari a signé lundi une ordonnance imposant la loi islamique dans la vallée de Swat, en échange de la fin théorique de l'insurrection islamiste cette région située à une centaine de kilomètres seulement d'Islamabad.
Le porte-parole des taliban dans la région, Muslim Khan, a toutefois déclaré mercredi qu'ils n'avaient nullement l'intention de déposer les armes.
"Tant que les gouvernements, que ce soit au Pakistan ou en Afghanistan, poursuivent leur politique anti-islamique, il est hors de question que les taliban déposent les armes."
"Quand nous aurons atteint notre but à un endroit, d'autres zones nécessiteront que nous allions y porter notre lutte", a-t-il dit. "Nous luttons pour une cause, qui est de faire appliquer la loi de Dieu sur la terre de Dieu", a-t-il ajouté.
"La mise en oeuvre de l'islam à Swat, la mise en oeuvre de l'islam dans les zones tribales aujourd'hui, est due aux sacrifices consentis à la mosquée Rouge", a déclaré pour sa part Aziz aux fidèles massés dans la mosquée et dans les rues alentour.
"Il faut que nous accélérions notre lutte", s'est-il exclamé devant la foule qui scandait "Djihad, djihad!".
Comme il demandait aux fidèles s'ils étaient prêts à verser leur sang pour cette cause, ceux-ci ont répondu: "Nous le ferons!"
Source: Yahoo News
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