En mars, le gouvernement lui avait demandé de préparer la concertation sur l'égalité professionnelle que Nicolas Sarkozy a promise pour l'automne. Pour briser le 'plafond de verre' qui empêche les femmes d'accéder aux responsabilités, elle propose d'imposer 40% de femmes dans les conseils d'administration et de surveillance des entreprises publiques et des sociétés cotées en Bourse. Il faut, écrit-elle, 'casser une logique de recrutement quasi exclusivement masculine, qui ne varie pas au cours du temps'.
Actuellement, les femmes sont sous-représentées dans les instances dirigeantes des entreprises: en 2009, les conseils d'administration du CAC 40 comptaient seulement 10,5% de femmes. Lorsque l'on prend en compte les 500 premières sociétés françaises, la part des femmes tombe à 8%: 60% de ces entreprises sont dirigées par un conseil d'administration exclusivement masculin. Il y a actuellement une 'invisibilité des femmes dans les instances de décision', conclut le rapport.
Brigitte Grésy propose donc de s'inspirer du modèle norvégien. Dénonçant l'existence d'un 'club d'hommes' à la tête des entreprises norvégiennes, le gouvernement a imposé des quotas dans les conseils d'administration: les entreprises publiques (en 2004) et les sociétés cotées (en 2006) ont été priées d'accueillir 40% de femmes dans leurs instances dirigeantes. Les résultats ont été atteints sans difficultés: les pouvoirs publics n'ont même pas eu besoin d'utiliser la dissolution, la lourde sanction prévue par la loi.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Actuellement, les femmes sont sous-représentées dans les instances dirigeantes des entreprises: en 2009, les conseils d'administration du CAC 40 comptaient seulement 10,5% de femmes. Lorsque l'on prend en compte les 500 premières sociétés françaises, la part des femmes tombe à 8%: 60% de ces entreprises sont dirigées par un conseil d'administration exclusivement masculin. Il y a actuellement une 'invisibilité des femmes dans les instances de décision', conclut le rapport.
Brigitte Grésy propose donc de s'inspirer du modèle norvégien. Dénonçant l'existence d'un 'club d'hommes' à la tête des entreprises norvégiennes, le gouvernement a imposé des quotas dans les conseils d'administration: les entreprises publiques (en 2004) et les sociétés cotées (en 2006) ont été priées d'accueillir 40% de femmes dans leurs instances dirigeantes. Les résultats ont été atteints sans difficultés: les pouvoirs publics n'ont même pas eu besoin d'utiliser la dissolution, la lourde sanction prévue par la loi.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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