L'hormone de croissance de retour devant la justice
Bien qu'ils ne soient plus que deux à encourir une sanction pénale, les familles attendent beaucoup de ce nouveau procès. La justice a rouvert lundi, devant la cour d'appel de Paris, le douloureux dossier de l'hormone de croissance qui a causé la mort de dizaines de jeunes atteints de la Maladie de Creutzfeldt-Jacob (MCJ) et s'est soldé, en première instance, par la relaxe de l'ensemble des prévenus.De janvier à mai 2008, sept médecins et infirmiers avaient défendu leur innocence, devant le tribunal correctionnel de Paris. Depuis lundi, ils ne sont plus que deux, en appel, à risquer une peine. Fernand Dray, 88 ans, ancien responsable d'un laboratoire de l'Institut Pasteur, et Elisabeth Mugnier, 61 ans, pédiatre à la retraite, sont donc en première ligne face aux familles des victimes dans un procès qui doit s'achever le 24 novembre. Trois autres personnes sont rejugées, mais uniquement sur les intérêts civils. Elles n'ont donc à craindre que d'éventuels dommages et intérêts.Les déclarations d'Elisabeth Mugnier: 120 décès constatés.Le 14 janvier 2009, après sept mois de réflexion, le tribunal correctionnel avait jugé six prévenus et les avait tous relaxés . Le parquet avait aussitôt fait appel du jugement concernant trois d'entre eux: Fernand Dray, Elisabeth Mugnier et Marc Mollet, ancien responsable du conditionnement du médicament à la Pharmacie centrale des Hôpitaux (PCH). Depuis le jugement, Marc Mollet est décédé.Les charges contre Fernand Dray et Elisabeth Mugnier demeurent inchangées : ils sont accusés, entre autres, d'homicide involontaire en raison de «graves fautes d'imprudence et de négligence» dans le traitement de 1.698 enfants trop petits et soignés avec une hormone fabriquée jusqu'en 1988 à partir de l'hypophyse, une glande crânienne prélevée sur les cadavres.(Le Figaro)
Bussereau favorable à la libéralisation des tarifs TGV à la SNCF
Le gouvernement est prêt à accorder plus de liberté à la SNCF pour fixer ses tarifs TGV, notamment en première classe, mais lui demandera en échange plus de billets à bas prix, a déclaré lundi le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau.
La SNCF souhaite assouplir la procédure de fixation des prix, qui doivent actuellement évoluer dans une fourchette autour du tarif de référence fixé par l'Etat.L'entreprise publique veut utiliser une partie des recettes de cette hausse pour assurer le financement des lignes déficitaires, notamment les Corail Inter-Cités, Téoz ou Luna.La proposition a provoqué la colère de la Fédération nationale des usagers des transports publics (FNAUT) qui, comme le Parti socialiste, a estimé que la SNCF faisait payer aux usagers le désengagement de l'Etat.Dominique Bussereau a déclaré lundi qu'il était favorable à cette évolution des tarifs SNCF puisque "les compagnies aériennes font ce qu'elles veulent avec les billets"."La SNCF est dans la concurrence sur la plupart des distances. Qu'elle ait une liberté sur ses prix commerciaux - je ne parle pas du transport public comme le TER, le Francilien où il doit y avoir un encadrement - je le conçois tout à fait surtout en première classe où c'est une clientèle d'affaires", a-t-il expliqué sur RTL.En échange, "on va demander à la SNCF beaucoup de billets Prem's (...) très appréciés par les familles et les jeunes et ceux qui veulent prendre le train à bas prix", a-t-il ajouté. "C'est l'équilibre qu'on va demander à la SNCF".Interrogé sur l'évolution à venir des tarifs TGV, Dominique Bussereau a réclamé à la SNCF qu'elle respecte "la limite du bon sens".(Reuters)
Source : Yahoo Actualités
Bien qu'ils ne soient plus que deux à encourir une sanction pénale, les familles attendent beaucoup de ce nouveau procès. La justice a rouvert lundi, devant la cour d'appel de Paris, le douloureux dossier de l'hormone de croissance qui a causé la mort de dizaines de jeunes atteints de la Maladie de Creutzfeldt-Jacob (MCJ) et s'est soldé, en première instance, par la relaxe de l'ensemble des prévenus.De janvier à mai 2008, sept médecins et infirmiers avaient défendu leur innocence, devant le tribunal correctionnel de Paris. Depuis lundi, ils ne sont plus que deux, en appel, à risquer une peine. Fernand Dray, 88 ans, ancien responsable d'un laboratoire de l'Institut Pasteur, et Elisabeth Mugnier, 61 ans, pédiatre à la retraite, sont donc en première ligne face aux familles des victimes dans un procès qui doit s'achever le 24 novembre. Trois autres personnes sont rejugées, mais uniquement sur les intérêts civils. Elles n'ont donc à craindre que d'éventuels dommages et intérêts.Les déclarations d'Elisabeth Mugnier: 120 décès constatés.Le 14 janvier 2009, après sept mois de réflexion, le tribunal correctionnel avait jugé six prévenus et les avait tous relaxés . Le parquet avait aussitôt fait appel du jugement concernant trois d'entre eux: Fernand Dray, Elisabeth Mugnier et Marc Mollet, ancien responsable du conditionnement du médicament à la Pharmacie centrale des Hôpitaux (PCH). Depuis le jugement, Marc Mollet est décédé.Les charges contre Fernand Dray et Elisabeth Mugnier demeurent inchangées : ils sont accusés, entre autres, d'homicide involontaire en raison de «graves fautes d'imprudence et de négligence» dans le traitement de 1.698 enfants trop petits et soignés avec une hormone fabriquée jusqu'en 1988 à partir de l'hypophyse, une glande crânienne prélevée sur les cadavres.(Le Figaro)
Bussereau favorable à la libéralisation des tarifs TGV à la SNCF
Le gouvernement est prêt à accorder plus de liberté à la SNCF pour fixer ses tarifs TGV, notamment en première classe, mais lui demandera en échange plus de billets à bas prix, a déclaré lundi le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau.
La SNCF souhaite assouplir la procédure de fixation des prix, qui doivent actuellement évoluer dans une fourchette autour du tarif de référence fixé par l'Etat.L'entreprise publique veut utiliser une partie des recettes de cette hausse pour assurer le financement des lignes déficitaires, notamment les Corail Inter-Cités, Téoz ou Luna.La proposition a provoqué la colère de la Fédération nationale des usagers des transports publics (FNAUT) qui, comme le Parti socialiste, a estimé que la SNCF faisait payer aux usagers le désengagement de l'Etat.Dominique Bussereau a déclaré lundi qu'il était favorable à cette évolution des tarifs SNCF puisque "les compagnies aériennes font ce qu'elles veulent avec les billets"."La SNCF est dans la concurrence sur la plupart des distances. Qu'elle ait une liberté sur ses prix commerciaux - je ne parle pas du transport public comme le TER, le Francilien où il doit y avoir un encadrement - je le conçois tout à fait surtout en première classe où c'est une clientèle d'affaires", a-t-il expliqué sur RTL.En échange, "on va demander à la SNCF beaucoup de billets Prem's (...) très appréciés par les familles et les jeunes et ceux qui veulent prendre le train à bas prix", a-t-il ajouté. "C'est l'équilibre qu'on va demander à la SNCF".Interrogé sur l'évolution à venir des tarifs TGV, Dominique Bussereau a réclamé à la SNCF qu'elle respecte "la limite du bon sens".(Reuters)
Source : Yahoo Actualités
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