Placée sous procédure de sauvegarde depuis octobre 2007, Heuliez emploie 1.074 personnes à Cerizay (Deux-Sèvres).
Le tribunal de commerce a fixé la date de cessation de paiement au 14 avril et a indiqué que la durée de la période d'observation serait au maximum de six mois.
"Il sera statué dans les deux mois de ce jour sur la poursuite de cette période", souligne le tribunal, qui a convoqué les parties à l'audience du 24 juin à 14h30.
Les juges estiment que le groupe Heuliez, qui a besoin d'environ 45 millions d'euros pour assurer son avenir et notamment sa transition vers la voiture électrique, est en grande difficulté mais que l'enjeu est important.
"Il s'agit de sociétés emblématiques de l'économie régionale dotées d'un potentiel humain et technique dans des domaines d'avenir", expliquent-ils en notant "une volonté générale pour soutenir ces entités et attirer un ou des investisseurs et repreneurs".
L'Etat s'est porté à son secours à hauteur de 10 millions d'euros, via le Fonds stratégique d'investissement (FSI). La région Poitou-Charentes s'est engagée à hauteur de cinq millions d'euros, tout comme EDF.
Les syndicats de l'entreprise se sont déclarés satisfaits.
"On attendait cette décision. C'est un soulagement pour tout le monde. Il faut maintenant régler le plus vite possible les salaires du mois de mars", a indiqué le secrétaire du comité d'entreprise, Claude Point (CFDT).
Pour le délégué CFE-CGC Michel Boureau, "c'est une bataille remportée par les salariés. Maintenant, on va tous travailler pour trouver des solutions pour l'avenir".
Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a salué lors du compte rendu du conseil des ministres une "décision importante".
"L'objectif du gouvernement était d'empêcher la liquidation judiciaire et d'obtenir le plus important pour permettre un tour de table, des discussions avec des repreneurs industriels et financiers", a-t-il dit. "C'est chose faite."
"La période qui s'ouvre aujourd'hui permet de nouveaux contacts, c'est une bonne chose, nous allons reprendre le travail pour trouver et construire un nouvel Heuliez", a-t-il poursuivi en demandant une période de calme.
L'avenir de l'entreprise s'est joué mardi au cours d'une réunion d'une heure et demie qui s'est tenue à huis clos au tribunal de commerce en présence du P-DG Paul Quéveau, d'un membre du directoire et de deux représentants du personnel.
Selon des sources syndicales et judiciaires, l'unanimité s'est faite pour éviter la liquidation judiciaire.
"Le redressement judiciaire correspond à la réalité juridique et économique de l'entreprise actuellement", a ainsi déclaré à la presse le procureur de la République de Bressuire, Jacques Bouzigues, après avoir requis en ce sens.
Heuliez s'est spécialisé dans la voiture 100% électrique en créant le prototype "Friendly", dont la fabrication devrait démarrer en 2010.
Ses autres activités arrivent en bout de course, notamment l'assemblage du cabriolet Opel Tigra, dont une vingtaine d'exemplaires sortent chaque jour de l'usine, soit cinq fois moins qu'il y a deux ans, et qui devrait être arrêté en juillet.
Selon la présidente de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, qui était présente mardi au côté de salariés qui ont manifesté à Niort, 4.000 "Friendly" seraient déjà en commande.
Elle a estimé que la voiture conçue par Heuliez est le "premier véhicule électrique grand public bon marché" conçu dans le monde et a souhaité que "les industriels français se serrent les coudes et ne se fassent pas concurrence".
Elle a indiqué avoir pris contact avec Renault pour qu'il devienne "un partenaire industriel d'Heuliez".
Heuliez est la propriété de la famille Quéveau. L'usine fondée en 1920 a produit 450.000 véhicules depuis 1985, dont des cabriolets pour Renault et Peugeot.
Source: Yahoo News
Le tribunal de commerce a fixé la date de cessation de paiement au 14 avril et a indiqué que la durée de la période d'observation serait au maximum de six mois.
"Il sera statué dans les deux mois de ce jour sur la poursuite de cette période", souligne le tribunal, qui a convoqué les parties à l'audience du 24 juin à 14h30.
Les juges estiment que le groupe Heuliez, qui a besoin d'environ 45 millions d'euros pour assurer son avenir et notamment sa transition vers la voiture électrique, est en grande difficulté mais que l'enjeu est important.
"Il s'agit de sociétés emblématiques de l'économie régionale dotées d'un potentiel humain et technique dans des domaines d'avenir", expliquent-ils en notant "une volonté générale pour soutenir ces entités et attirer un ou des investisseurs et repreneurs".
L'Etat s'est porté à son secours à hauteur de 10 millions d'euros, via le Fonds stratégique d'investissement (FSI). La région Poitou-Charentes s'est engagée à hauteur de cinq millions d'euros, tout comme EDF.
Les syndicats de l'entreprise se sont déclarés satisfaits.
"On attendait cette décision. C'est un soulagement pour tout le monde. Il faut maintenant régler le plus vite possible les salaires du mois de mars", a indiqué le secrétaire du comité d'entreprise, Claude Point (CFDT).
Pour le délégué CFE-CGC Michel Boureau, "c'est une bataille remportée par les salariés. Maintenant, on va tous travailler pour trouver des solutions pour l'avenir".
Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a salué lors du compte rendu du conseil des ministres une "décision importante".
"L'objectif du gouvernement était d'empêcher la liquidation judiciaire et d'obtenir le plus important pour permettre un tour de table, des discussions avec des repreneurs industriels et financiers", a-t-il dit. "C'est chose faite."
"La période qui s'ouvre aujourd'hui permet de nouveaux contacts, c'est une bonne chose, nous allons reprendre le travail pour trouver et construire un nouvel Heuliez", a-t-il poursuivi en demandant une période de calme.
L'avenir de l'entreprise s'est joué mardi au cours d'une réunion d'une heure et demie qui s'est tenue à huis clos au tribunal de commerce en présence du P-DG Paul Quéveau, d'un membre du directoire et de deux représentants du personnel.
Selon des sources syndicales et judiciaires, l'unanimité s'est faite pour éviter la liquidation judiciaire.
"Le redressement judiciaire correspond à la réalité juridique et économique de l'entreprise actuellement", a ainsi déclaré à la presse le procureur de la République de Bressuire, Jacques Bouzigues, après avoir requis en ce sens.
Heuliez s'est spécialisé dans la voiture 100% électrique en créant le prototype "Friendly", dont la fabrication devrait démarrer en 2010.
Ses autres activités arrivent en bout de course, notamment l'assemblage du cabriolet Opel Tigra, dont une vingtaine d'exemplaires sortent chaque jour de l'usine, soit cinq fois moins qu'il y a deux ans, et qui devrait être arrêté en juillet.
Selon la présidente de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, qui était présente mardi au côté de salariés qui ont manifesté à Niort, 4.000 "Friendly" seraient déjà en commande.
Elle a estimé que la voiture conçue par Heuliez est le "premier véhicule électrique grand public bon marché" conçu dans le monde et a souhaité que "les industriels français se serrent les coudes et ne se fassent pas concurrence".
Elle a indiqué avoir pris contact avec Renault pour qu'il devienne "un partenaire industriel d'Heuliez".
Heuliez est la propriété de la famille Quéveau. L'usine fondée en 1920 a produit 450.000 véhicules depuis 1985, dont des cabriolets pour Renault et Peugeot.
Source: Yahoo News
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