"ENFANT DU LAC" Le poignant témoignage d'Antoine, 10 ans
Vêtu d'un pull gris clair, d'un pantalon court blanc et de baskets, le petit garçon châtain est arrivé très ému au tribunal à 10 heures, avant de répondre à la cour pendant un peu plus d'une dizaine de minutes. À la barre, Antoine a raconté ce dont il se rappelait de la nuit où il a failli mourir, avec des contradictions toujours pas levées entre sa version et celle de Cédric Horneck. Comme convenu, l'avocat de l'enfant, Me Alexandre Varaut, s'est interposé de façon à ce qu'Antoine, encore effrayé, ne voie pas son agresseur, lequel s'est tenu la tête dans les mains pendant tout le témoignage. "Je ne portais pas de gants". Le garçon a raconté avoir été réveillé par "des cris" la nuit du meurtre de sa mère, alors qu'il dormait dans sa chambre dans la petite maison isolée de Bois-de-Céné (Vendée), où ils vivaient tous les trois. Ensuite, Cédric Horneck "est venu, il avait une tache de sang. Il est revenu, il n'en avait plus", a témoigné, à demi-mot, Antoine. "On est partis dans la voiture, toutes les lumières étaient allumées, on est partis au lac, puis voilà", a-t-il ajouté d'une voix troublée. Lors du trajet, selon lui, pas un mot n'est échangé entre Cédric Horneck et l'enfant apeuré.(lepoint)
Agresseur du petit Antoine: "Je n'ai pas réfléchi, j'ai agi"
"Je n'ai pas réfléchi, j'ai agi", a déclaré ce jeudi 27 mai, Cédric Horneck, réfutant ainsi la préméditation. L'homme, âgé de 31 ans comparaît devant la cour d'assises de Vendée pour le meurtre de son ex-concubine et la tentative d'assassinat sur le petit Antoine le 30 mai 2008. Durant son audition, le mécanicien a fourni à la cour des réponses peu convaincantes sur ses actes, émaillées de nombreux "je ne sais pas. Dans la nuit du 29 au 30 mai 2008, lors d'une dispute avec son ex-compagne, Anne Deriez, qui pense être enceinte mais dit ne pas vouloir de lui pour élever l'enfant, le couple en vient aux mains. "J'ai explosé, je n'ai pas su tenir ma colère, je l'ai frappée", explique l'accusé à la cour. Cédric Horneck parle de "trou noir" après les premiers coups de poing, jusqu'au moment où il va s'emparer d'un coussin pour étouffer au sol sa victime ensanglantée. "Je l'ai fait, mais je ne sais pas pourquoi", dit-il. Sur place, les enquêteurs découvriront le corps de la jeune femme avec le pull remonté au-dessus de la poitrine, des objets éparpillés dans le salon. "Est-ce que vous avez fait cette mise en scène pour faire croire à un rôdeur?", interroge le président Pierre Hovaere. "Non, répond l'accusé, je n'ai pas touché à son pull."(l'expresse)
Vêtu d'un pull gris clair, d'un pantalon court blanc et de baskets, le petit garçon châtain est arrivé très ému au tribunal à 10 heures, avant de répondre à la cour pendant un peu plus d'une dizaine de minutes. À la barre, Antoine a raconté ce dont il se rappelait de la nuit où il a failli mourir, avec des contradictions toujours pas levées entre sa version et celle de Cédric Horneck. Comme convenu, l'avocat de l'enfant, Me Alexandre Varaut, s'est interposé de façon à ce qu'Antoine, encore effrayé, ne voie pas son agresseur, lequel s'est tenu la tête dans les mains pendant tout le témoignage. "Je ne portais pas de gants". Le garçon a raconté avoir été réveillé par "des cris" la nuit du meurtre de sa mère, alors qu'il dormait dans sa chambre dans la petite maison isolée de Bois-de-Céné (Vendée), où ils vivaient tous les trois. Ensuite, Cédric Horneck "est venu, il avait une tache de sang. Il est revenu, il n'en avait plus", a témoigné, à demi-mot, Antoine. "On est partis dans la voiture, toutes les lumières étaient allumées, on est partis au lac, puis voilà", a-t-il ajouté d'une voix troublée. Lors du trajet, selon lui, pas un mot n'est échangé entre Cédric Horneck et l'enfant apeuré.(lepoint)
Agresseur du petit Antoine: "Je n'ai pas réfléchi, j'ai agi"
"Je n'ai pas réfléchi, j'ai agi", a déclaré ce jeudi 27 mai, Cédric Horneck, réfutant ainsi la préméditation. L'homme, âgé de 31 ans comparaît devant la cour d'assises de Vendée pour le meurtre de son ex-concubine et la tentative d'assassinat sur le petit Antoine le 30 mai 2008. Durant son audition, le mécanicien a fourni à la cour des réponses peu convaincantes sur ses actes, émaillées de nombreux "je ne sais pas. Dans la nuit du 29 au 30 mai 2008, lors d'une dispute avec son ex-compagne, Anne Deriez, qui pense être enceinte mais dit ne pas vouloir de lui pour élever l'enfant, le couple en vient aux mains. "J'ai explosé, je n'ai pas su tenir ma colère, je l'ai frappée", explique l'accusé à la cour. Cédric Horneck parle de "trou noir" après les premiers coups de poing, jusqu'au moment où il va s'emparer d'un coussin pour étouffer au sol sa victime ensanglantée. "Je l'ai fait, mais je ne sais pas pourquoi", dit-il. Sur place, les enquêteurs découvriront le corps de la jeune femme avec le pull remonté au-dessus de la poitrine, des objets éparpillés dans le salon. "Est-ce que vous avez fait cette mise en scène pour faire croire à un rôdeur?", interroge le président Pierre Hovaere. "Non, répond l'accusé, je n'ai pas touché à son pull."(l'expresse)