L'UE demande au président russe Dimitri Medvedev de donner des assurances concernant la fourniture de gaz et, à deux semaines et demi de l'ouverture du sommet onusien de Copenhague sur le climat, de prendre des engagements de réduction des émissions russes de gaz à effet de serre (GES). "Une grande partie de (ces réductions) pourrait être obtenue en améliorant l'efficacité énergétique. Nous avons proposé une collaboration dans ce domaine à la Russie", a déclaré le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, dont le pays exerce la présidence de l'UE ce semestre.
La Russie dit vouloir baisser ses émissions de GES de 10 à 15% par rapport aux niveaux de 1990, alors que les Vingt-Sept se sont fixé un objectif de 20% d'ici 2020.
C'est le 24e sommet biannuel UE-Russie, mais Moscou estime que le dialogue a été ralenti par l'élargissement et le processus de réforme interne du bloc européen. "C'est difficile de faire quelque chose avec l'Union européenne", a constaté le représentant de la Russie auprès de l'UE, Vladimir Tchijov.
La situation s'est cependant débloquée quant à la réforme des institutions européennes avec la fin du processus de ratification du traité de Lisbonne, qui entrera en vigueur le 1er décembre. Les dirigeants de l'UE se réunissent jeudi à Bruxelles pour désigner un président du Conseil européen qui les représentera pendant deux ans et demi.
Traité de Lisbonne ou pas, les relations entre le Kremlin et l'Union européenne sont difficiles. La guerre entre la Russie et la Géorgie à l'été 2008 et la suspension en janvier dernier de la fourniture de gaz russe à l'Ukraine, qui a privé des millions d'Européens de chauffage, ont laissé de profondes marques.
La menace du Premier ministre russe Vladimir Poutine de couper à nouveau le gaz à l'Ukraine si elle ne paie pas ses factures ou siphonne les oléoducs a remis de l'huile sur le feu, car environ 20% du gaz naturel européen provient de Russie et 80% transite par l'Ukraine.
L'ancien président Poutine a suggéré sans succès aux Vingt-Sept de sécuriser leur approvisionnement en prêtant 1 milliard de dollars (environ 668,3 millions d'euros) à l'Ukraine. La Russie et l'UE ont toutefois signé lundi un protocole d'accord pour un renforcement du mécanisme d'alerte précoce destiné à prévenir la survenue de ces crises.
A Stockholm, les Européens comptaient par ailleurs demander à M. Medvedev de clarifier les intentions de la Russie concernant sa demande d'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Moscou ayant déclaré qu'il n'intégrerait l'OMC qu'avec le Belarus et le Kazakhstan, avant de sembler faire marche arrière. La Russie est la seule grande économie mondiale non membre de l'OMC.
Source: Reuters via Yahoo News
La Russie dit vouloir baisser ses émissions de GES de 10 à 15% par rapport aux niveaux de 1990, alors que les Vingt-Sept se sont fixé un objectif de 20% d'ici 2020.
C'est le 24e sommet biannuel UE-Russie, mais Moscou estime que le dialogue a été ralenti par l'élargissement et le processus de réforme interne du bloc européen. "C'est difficile de faire quelque chose avec l'Union européenne", a constaté le représentant de la Russie auprès de l'UE, Vladimir Tchijov.
La situation s'est cependant débloquée quant à la réforme des institutions européennes avec la fin du processus de ratification du traité de Lisbonne, qui entrera en vigueur le 1er décembre. Les dirigeants de l'UE se réunissent jeudi à Bruxelles pour désigner un président du Conseil européen qui les représentera pendant deux ans et demi.
Traité de Lisbonne ou pas, les relations entre le Kremlin et l'Union européenne sont difficiles. La guerre entre la Russie et la Géorgie à l'été 2008 et la suspension en janvier dernier de la fourniture de gaz russe à l'Ukraine, qui a privé des millions d'Européens de chauffage, ont laissé de profondes marques.
La menace du Premier ministre russe Vladimir Poutine de couper à nouveau le gaz à l'Ukraine si elle ne paie pas ses factures ou siphonne les oléoducs a remis de l'huile sur le feu, car environ 20% du gaz naturel européen provient de Russie et 80% transite par l'Ukraine.
L'ancien président Poutine a suggéré sans succès aux Vingt-Sept de sécuriser leur approvisionnement en prêtant 1 milliard de dollars (environ 668,3 millions d'euros) à l'Ukraine. La Russie et l'UE ont toutefois signé lundi un protocole d'accord pour un renforcement du mécanisme d'alerte précoce destiné à prévenir la survenue de ces crises.
A Stockholm, les Européens comptaient par ailleurs demander à M. Medvedev de clarifier les intentions de la Russie concernant sa demande d'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Moscou ayant déclaré qu'il n'intégrerait l'OMC qu'avec le Belarus et le Kazakhstan, avant de sembler faire marche arrière. La Russie est la seule grande économie mondiale non membre de l'OMC.
Source: Reuters via Yahoo News
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