"Je n’ai pas un demi-siècle d’âge, mon peuple est le plus vieux du monde et sa sève a persisté dans mes veines, encore un faux repère pour m’évaluer que ces années 1960", a-t-il dit dans une communication livrée au colloque international sur "Alioune Diop, l’homme et l’œuvre face aux défis contemporains".
L’année 1960, prise comme point de départ de l’émancipation des peuples africains, est "encore un faux repère", a dit Felwine Sarr, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Se mettant à la place d’un homme né en 1960, il fait une sorte de bilan de son parcours, relevant que son enfance et son adolescence furent "battues par les vents de l’optimisme général qui soufflait sur ce coin du monde : la plupart des pays anciennement colonisés d’Afrique avaient accédé à l’indépendance."
Source: APS