L'avenir politique de Berlusconi se joue au parlement
Silvio Berlusconi joue son avenir politique ce mardi au Parlement, où sénateurs et députés sont appelés à lui renouveler ou non leur confiance. Si le président du Conseil italien perd l'un des deux votes, il devra démissionner et le président Giorgio Napolitano devra alors soit confier la formation d'un nouveau gouvernement à une nouvelle personnalité - ou à Berlusconi lui-même -, soit convoquer des élections législatives anticipées. En revanche, dans le cas contraire, "Il Cavaliere" confirmera qu'il reste, à 74 ans, d'une résistance à toute épreuve. Les résultats du vote des sénateurs devraient être connus vers 11h30. A la Chambre des députés, le suspense devrait être levé vers 13h30. La police a bloqué les accès au centre de Rome dans la matinée pour détourner d'éventuelles manifestations, notamment d'étudiants. Par le passé, Berlusconi a su déjouer les pronostics et renverser des situations compromises pour remporter trois législatives depuis sa première victoire, en 1994. Mais au terme d'une année marquée par des soupçons persistants de corruption et de conflits d'intérêts, des scandales de moeurs et un divorce politique spectaculaire avec son ex-allié Gianfranco Fini, il n'est plus assuré d'une majorité automatique au Parlement. (Reuters)
Nouvelle enquête judiciaire sur un marché d'armement
Le parquet de Paris va ouvrir une information judiciaire sur un marché d'armement conclu dans les années 1990 en Arabie saoudite, appelé "Sawari II", et qui aurait pu donner lieu à une corruption en France, a-t-on appris de source judiciaire. Le procureur Jean-Claude Marin a expliqué à Reuters qu'il entendait répondre ainsi au juge d'instruction Renaud Van Ruymbeke qui a demandé à être saisi de ces faits pour compléter la procédure portant sur un autre marché, celui d'une vente de sous-marins au Pakistan en 1994. "Il s'agit d'une affaire distincte", a dit le procureur. Le contrat portait sur la vente de frégates par la Direction des constructions navales (DCN). Le site d'information Mediapart précise mardi que la procédure sur "Sawari II" serait ouverte pour "abus de biens sociaux et recel". En toile de fond de ces affaires, se trouve l'attentat de Karachi, au Pakistan, dans lequel ont péri en 2002 onze Français qui travaillaient à la construction de sous-marins. Les juges examinent l'hypothèse selon laquelle cet attentat aurait été commis en raison de l'arrêt des paiements de commissions en marge de ces marchés d'armement, décidé par Jacques Chirac après son élection à l'Elysée en 1995. (Reuters)
Importante opération de police pour délivrer un homme enlevé
Plusieurs centaines de policiers ont délivré mardi un homme séquestré depuis une semaine près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) et ont arrêté une douzaine de suspects, a-t-on appris de source policière. L'homme, un buraliste marseillais enlevé mercredi dernier par trois hommes armés devant son établissement, est sain et sauf. Les ravisseurs demandaient un million d'euros, et la police avait tenu l'affaire secrète jusqu'ici. Les autorités présentent l'opération comme un coup porté au grand banditisme local, les auteurs présumés de l'opération formant selon elles un gang dans les quartiers nord de Marseille. La police judiciaire marseillaise a mené l'opération avec une force d'intervention d'élite composée d'éléments du Raid et du GIPN de Marseille. (Reuters)
Nicolas Sarkozy annonce un G20 emploi pour 2011
La France organisera un G20 des ministres de l'Emploi au premier trimestre 2011, a annoncé lundi Nicolas Sarkozy à une délégation syndicale internationale. La France assume depuis novembre et pour un an la présidence du G20, qui réunit les Etats les plus riches du monde et les principaux pays émergents, comme la Chine, l'Inde ou le Brésil. "C'était le premier contact avec le président de la République française en tant que président du G20 avec une délégation syndicale internationale, de la confédération syndicale internationale", a expliqué le secrétaire général de Force ouvrière (FO) après la réunion. Selon l'Elysée et Jean-Claude Mailly, Nicolas Sarkozy a promis que les partenaires sociaux seraient "étroitement associés" au G20 emploi. "Le chef de l'État a rappelé sa détermination à placer la dimension sociale de la mondialisation au coeur de la présidence française du G20", lit-on dans le communiqué de l'Elysée. "Il a souhaité que le G20 se dote d'un véritable agenda social et rappelé sa volonté de mettre l'accent sur l'emploi et la formation professionnelle", ajoute la présidence française. Selon Jean-Claude Mailly, le G20 des ministres de l'Emploi portera sur une coordination en matière d'emploi et la façon de mettre ce sujet au coeur de la coordination économique. (Reuters)
Accord Etat-SNCF pour pérenniser 40 lignes ferroviaires
L'Etat et la SNCF ont signé lundi un accord sur le maintien et la modernisation de 40 lignes ferroviaires dites "d'équilibre du territoire", qui prévoit plus de 300 millions d'euros d'investissements dans le matériel roulant, a annoncé le secrétariat d'Etat aux Transports. Cette convention, paraphée par le secrétaire d'Etat Thierry Mariani et le président de la SNCF Guillaume Pépy, concerne 40 liaisons Corail, Intercités, Téoz et Lunéa qui transportent 100.000 voyageurs par jour et desservent 367 villes dans 21 régions. L'Etat s'engage à verser une compensation annuelle de 210 millions d'euros pendant trois ans en faveur de ces liaisons. "Il s'agit d'équilibrer l'exploitation de ces lignes, certaines étaient déficitaires depuis de nombreuses années et menacées de disparaître", explique le communiqué. (Reuters)
Niqab au volant: la conductrice de Nantes relaxée
Le tribunal de police de Nantes a prononcé lundi matin la relaxe de Sandrine Mouleres, qui contestait le procès-verbal de 22 euros établi par un policier à son encontre le 2 avril dernier, alors qu'elle conduisait avec un niqab. La jeune femme de 31 ans avait été verbalisée pour "circulation dans des conditions non-aisées". Le policier qui avait établi le PV avait estimé qu'elle avait le champ de vision altéré en raison du port du niqab, et qu'elle n'était donc pas en mesure d'effectuer dans de bonnes conditions toutes les manoeuvres incombant à la conduite d'un véhicule. Pour la jeune femme verbalisée et son avocat, Me Jean-Michel Pollono, il s'agissait d'une atteinte aux Droits de l'homme. Suite à la contestation de ce PV qui avait été très médiatisée, Lies Hebbadj, le compagnon de Sandrine Mouleres, avait été accusé par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux de polygamie et fraudes aux aides sociales. Il a depuis été mis en examen pour "viols aggravés", "escroquerie, fraudes aux aides sociales" et "travail dissimulé". La plaignante n'était pas présente au tribunal ce matin. Jointe à son domicile à Rezé (Loire-Atlantique), elle a fait savoir par l'entremise de son compagnon qu'elle ne souhaitait s'exprimer sur cette décision. (AP)
Fillon rappelle Hortefeux à l'ordre sur les policiers
François Fillon a rappelé lundi à l'ordre lundi le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux après les critiques de ce dernier contre un jugement condamnant des policiers reconnus coupables de fausses accusations. Sept policiers ont été condamnés vendredi par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) à des peines de six mois à un an de prison ferme pour des faits de violences et de fausses accusations de tentative d'homicide. Ce jugement a suscité la colère des syndicats de policiers qui ont organisé, fait exceptionnel, une manifestation devant le tribunal. Brice Hortefeux avait aussitôt qualifié le jugement de "disproportionné" et a répété cette appréciation ce week-end. S'exprimant devant des préfets lundi, au ministère de l'Intérieur, le Premier ministre François Fillon, qualifiant les faits imputés aux policiers d'"injustifiables", a implicitement rappelé le ministre à ses obligations. "L'honneur de la police exige un comportement exemplaire (...) Le respect dû à la justice est un des fondements de l'Etat", a-t-il dit, emboîtant le pas au ministre de la Justice, qui avait défendu les magistrats dans Le Parisien de dimanche. Il a pondéré ses critiques en reprenant certains des griefs adressés par les policiers aux magistrats : "Le travail des policiers et des gendarmes doit être suivi de jugements, et les peines prononcées doivent être exécutées". (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
Silvio Berlusconi joue son avenir politique ce mardi au Parlement, où sénateurs et députés sont appelés à lui renouveler ou non leur confiance. Si le président du Conseil italien perd l'un des deux votes, il devra démissionner et le président Giorgio Napolitano devra alors soit confier la formation d'un nouveau gouvernement à une nouvelle personnalité - ou à Berlusconi lui-même -, soit convoquer des élections législatives anticipées. En revanche, dans le cas contraire, "Il Cavaliere" confirmera qu'il reste, à 74 ans, d'une résistance à toute épreuve. Les résultats du vote des sénateurs devraient être connus vers 11h30. A la Chambre des députés, le suspense devrait être levé vers 13h30. La police a bloqué les accès au centre de Rome dans la matinée pour détourner d'éventuelles manifestations, notamment d'étudiants. Par le passé, Berlusconi a su déjouer les pronostics et renverser des situations compromises pour remporter trois législatives depuis sa première victoire, en 1994. Mais au terme d'une année marquée par des soupçons persistants de corruption et de conflits d'intérêts, des scandales de moeurs et un divorce politique spectaculaire avec son ex-allié Gianfranco Fini, il n'est plus assuré d'une majorité automatique au Parlement. (Reuters)
Nouvelle enquête judiciaire sur un marché d'armement
Le parquet de Paris va ouvrir une information judiciaire sur un marché d'armement conclu dans les années 1990 en Arabie saoudite, appelé "Sawari II", et qui aurait pu donner lieu à une corruption en France, a-t-on appris de source judiciaire. Le procureur Jean-Claude Marin a expliqué à Reuters qu'il entendait répondre ainsi au juge d'instruction Renaud Van Ruymbeke qui a demandé à être saisi de ces faits pour compléter la procédure portant sur un autre marché, celui d'une vente de sous-marins au Pakistan en 1994. "Il s'agit d'une affaire distincte", a dit le procureur. Le contrat portait sur la vente de frégates par la Direction des constructions navales (DCN). Le site d'information Mediapart précise mardi que la procédure sur "Sawari II" serait ouverte pour "abus de biens sociaux et recel". En toile de fond de ces affaires, se trouve l'attentat de Karachi, au Pakistan, dans lequel ont péri en 2002 onze Français qui travaillaient à la construction de sous-marins. Les juges examinent l'hypothèse selon laquelle cet attentat aurait été commis en raison de l'arrêt des paiements de commissions en marge de ces marchés d'armement, décidé par Jacques Chirac après son élection à l'Elysée en 1995. (Reuters)
Importante opération de police pour délivrer un homme enlevé
Plusieurs centaines de policiers ont délivré mardi un homme séquestré depuis une semaine près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) et ont arrêté une douzaine de suspects, a-t-on appris de source policière. L'homme, un buraliste marseillais enlevé mercredi dernier par trois hommes armés devant son établissement, est sain et sauf. Les ravisseurs demandaient un million d'euros, et la police avait tenu l'affaire secrète jusqu'ici. Les autorités présentent l'opération comme un coup porté au grand banditisme local, les auteurs présumés de l'opération formant selon elles un gang dans les quartiers nord de Marseille. La police judiciaire marseillaise a mené l'opération avec une force d'intervention d'élite composée d'éléments du Raid et du GIPN de Marseille. (Reuters)
Nicolas Sarkozy annonce un G20 emploi pour 2011
La France organisera un G20 des ministres de l'Emploi au premier trimestre 2011, a annoncé lundi Nicolas Sarkozy à une délégation syndicale internationale. La France assume depuis novembre et pour un an la présidence du G20, qui réunit les Etats les plus riches du monde et les principaux pays émergents, comme la Chine, l'Inde ou le Brésil. "C'était le premier contact avec le président de la République française en tant que président du G20 avec une délégation syndicale internationale, de la confédération syndicale internationale", a expliqué le secrétaire général de Force ouvrière (FO) après la réunion. Selon l'Elysée et Jean-Claude Mailly, Nicolas Sarkozy a promis que les partenaires sociaux seraient "étroitement associés" au G20 emploi. "Le chef de l'État a rappelé sa détermination à placer la dimension sociale de la mondialisation au coeur de la présidence française du G20", lit-on dans le communiqué de l'Elysée. "Il a souhaité que le G20 se dote d'un véritable agenda social et rappelé sa volonté de mettre l'accent sur l'emploi et la formation professionnelle", ajoute la présidence française. Selon Jean-Claude Mailly, le G20 des ministres de l'Emploi portera sur une coordination en matière d'emploi et la façon de mettre ce sujet au coeur de la coordination économique. (Reuters)
Accord Etat-SNCF pour pérenniser 40 lignes ferroviaires
L'Etat et la SNCF ont signé lundi un accord sur le maintien et la modernisation de 40 lignes ferroviaires dites "d'équilibre du territoire", qui prévoit plus de 300 millions d'euros d'investissements dans le matériel roulant, a annoncé le secrétariat d'Etat aux Transports. Cette convention, paraphée par le secrétaire d'Etat Thierry Mariani et le président de la SNCF Guillaume Pépy, concerne 40 liaisons Corail, Intercités, Téoz et Lunéa qui transportent 100.000 voyageurs par jour et desservent 367 villes dans 21 régions. L'Etat s'engage à verser une compensation annuelle de 210 millions d'euros pendant trois ans en faveur de ces liaisons. "Il s'agit d'équilibrer l'exploitation de ces lignes, certaines étaient déficitaires depuis de nombreuses années et menacées de disparaître", explique le communiqué. (Reuters)
Niqab au volant: la conductrice de Nantes relaxée
Le tribunal de police de Nantes a prononcé lundi matin la relaxe de Sandrine Mouleres, qui contestait le procès-verbal de 22 euros établi par un policier à son encontre le 2 avril dernier, alors qu'elle conduisait avec un niqab. La jeune femme de 31 ans avait été verbalisée pour "circulation dans des conditions non-aisées". Le policier qui avait établi le PV avait estimé qu'elle avait le champ de vision altéré en raison du port du niqab, et qu'elle n'était donc pas en mesure d'effectuer dans de bonnes conditions toutes les manoeuvres incombant à la conduite d'un véhicule. Pour la jeune femme verbalisée et son avocat, Me Jean-Michel Pollono, il s'agissait d'une atteinte aux Droits de l'homme. Suite à la contestation de ce PV qui avait été très médiatisée, Lies Hebbadj, le compagnon de Sandrine Mouleres, avait été accusé par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux de polygamie et fraudes aux aides sociales. Il a depuis été mis en examen pour "viols aggravés", "escroquerie, fraudes aux aides sociales" et "travail dissimulé". La plaignante n'était pas présente au tribunal ce matin. Jointe à son domicile à Rezé (Loire-Atlantique), elle a fait savoir par l'entremise de son compagnon qu'elle ne souhaitait s'exprimer sur cette décision. (AP)
Fillon rappelle Hortefeux à l'ordre sur les policiers
François Fillon a rappelé lundi à l'ordre lundi le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux après les critiques de ce dernier contre un jugement condamnant des policiers reconnus coupables de fausses accusations. Sept policiers ont été condamnés vendredi par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) à des peines de six mois à un an de prison ferme pour des faits de violences et de fausses accusations de tentative d'homicide. Ce jugement a suscité la colère des syndicats de policiers qui ont organisé, fait exceptionnel, une manifestation devant le tribunal. Brice Hortefeux avait aussitôt qualifié le jugement de "disproportionné" et a répété cette appréciation ce week-end. S'exprimant devant des préfets lundi, au ministère de l'Intérieur, le Premier ministre François Fillon, qualifiant les faits imputés aux policiers d'"injustifiables", a implicitement rappelé le ministre à ses obligations. "L'honneur de la police exige un comportement exemplaire (...) Le respect dû à la justice est un des fondements de l'Etat", a-t-il dit, emboîtant le pas au ministre de la Justice, qui avait défendu les magistrats dans Le Parisien de dimanche. Il a pondéré ses critiques en reprenant certains des griefs adressés par les policiers aux magistrats : "Le travail des policiers et des gendarmes doit être suivi de jugements, et les peines prononcées doivent être exécutées". (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
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