Trois membres de la Monuc, la force d'observation des Nations unies au Congo, ont péri: deux - dont un Ghanéen - dans les combats, le troisième victime d'une crise cardiaque, a fait savoir l'Onu.
"Nous avons repris le contrôle de l'aéroport, il est maintenant entre nos mains", a déclaré par téléphone à Reuters le général Janvier Mayanga, chef des forces gouvernementales dans la région. "Plusieurs soldats et policiers ont été tués", a-t-il ajouté.
Le raid rebelle avait été lancé dimanche matin par une centaine d'hommes de la tribu Enyele, qui avaient franchi le fleuve Congo pour pénétrer dans la ville et attaquer la résidence du gouverneur, avant d'être repoussés vers l'aéroport.
Les troubles dans cette province de l'Equateur n'ont rien à voir avec le conflit dans l'est du pays. Ils trouvent leur origine dans un différend sur des droits de pêche entre les communautés Lobala, dont les Enyele font partie, et Monzaya. Ils se sont intensifiés à l'automne dernier et ont pris la forme d'un défi armé au pouvoir central de Kinshasa.
CONTRE-ATTAQUE GOUVERNEMENTALE
Le général Mayanga a précisé que les rebelles chassés de l'aéroport s'étaient enfuis dans la forêt, traqués par les soldats gouvernementaux.
Les casques bleus de la Monuc ont participé à la contre-attaque. "La Monuc est là, elle nous a soutenus et a beaucoup fait pour nous aider", a dit le général congolais.
Source: Reuetrs via Yahoo
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin