Autour du palais présidentiel, les rues étaient étroitement surveillées ce dimanche par les hommes des services de sécurité, fortement armés.
Le bilan de 28 morts a été fourni par un haut responsable de la police. Le principal hôpital de la ville a également admis plusieurs centaines de partisans d'Andry Rajoelina, limogé de son poste de maire il y a cinq jours après avoir pris les rênes de la contestation.
"Je vous condamne, M. Ravalomanana. Y avait-il une vie à protéger dans ce palais? La défense de ces bureaux exigeait-elle de répandre autant de sang?" a lancé l'opposant sur les ondes d'une chaîne de télévision privée, ajoutant que la lutte continuerait.
Michelle Ratsivalaka, nommée par l'opposition à la mairie d'Antananarivo après le limogeage de Rajoelina, a annoncé que les corps des manifestants tués seraient transportés dans un gymnase pour des obsèques.
Le gouvernement a parallèlement désigné un administrateur à la tête de la capitale.
La lutte pour le pouvoir entre Ravalomanana et Rajoelina a fait 128 morts en deux semaines de troubles.
Le chef de l'Etat a imputé la responsabilité des décès à l'opposition en qualifiant ces événements de scandaleux et intolérables.
Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, a "déploré la violence et le manque de retenue de toutes les parties qui a conduit à cette tragédie" et a les a invitées à combler leurs divergences par des moyens pacifiques, tout en proposant l'aide de l'organisation, ont fait savoir ses services.
Le président rejette les affirmations de ses opposants qui l'accusent de se comporter en dictateur. Il a appelé au retour à l'ordre et son gouvernement a prolongé d'une semaine un cessez-le-feu nocturne en vigueur dans la capitale.
Ravalomanana, patron d'un grand groupe laitier, a bénéficié de plusieurs années de croissance économique soutenue depuis son arrivée au pouvoir en 2002, mais ses détracteurs lui reprochent d'avoir perdu le contact avec le peuple et de ne pas avoir assez endigué la pauvreté.
Rajoelina, ancien DJ et homme d'affaires charismatique, a déposé un recours devant les deux chambres du parlement et la Cour constitutionnelle pour destituer Ravalomanana. La Cour s'est déclarée incompétente.
Les principaux pays donateurs de la "Grande Île" ont suspendu leur aide en raison de préoccupations sur la gestion des fonds.
La délégation de l'Union européenne pour Madagascar assure que cette décision n'a rien à voir avec la crise politique.
Source: Yahoo News
Le bilan de 28 morts a été fourni par un haut responsable de la police. Le principal hôpital de la ville a également admis plusieurs centaines de partisans d'Andry Rajoelina, limogé de son poste de maire il y a cinq jours après avoir pris les rênes de la contestation.
"Je vous condamne, M. Ravalomanana. Y avait-il une vie à protéger dans ce palais? La défense de ces bureaux exigeait-elle de répandre autant de sang?" a lancé l'opposant sur les ondes d'une chaîne de télévision privée, ajoutant que la lutte continuerait.
Michelle Ratsivalaka, nommée par l'opposition à la mairie d'Antananarivo après le limogeage de Rajoelina, a annoncé que les corps des manifestants tués seraient transportés dans un gymnase pour des obsèques.
Le gouvernement a parallèlement désigné un administrateur à la tête de la capitale.
La lutte pour le pouvoir entre Ravalomanana et Rajoelina a fait 128 morts en deux semaines de troubles.
Le chef de l'Etat a imputé la responsabilité des décès à l'opposition en qualifiant ces événements de scandaleux et intolérables.
Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, a "déploré la violence et le manque de retenue de toutes les parties qui a conduit à cette tragédie" et a les a invitées à combler leurs divergences par des moyens pacifiques, tout en proposant l'aide de l'organisation, ont fait savoir ses services.
Le président rejette les affirmations de ses opposants qui l'accusent de se comporter en dictateur. Il a appelé au retour à l'ordre et son gouvernement a prolongé d'une semaine un cessez-le-feu nocturne en vigueur dans la capitale.
Ravalomanana, patron d'un grand groupe laitier, a bénéficié de plusieurs années de croissance économique soutenue depuis son arrivée au pouvoir en 2002, mais ses détracteurs lui reprochent d'avoir perdu le contact avec le peuple et de ne pas avoir assez endigué la pauvreté.
Rajoelina, ancien DJ et homme d'affaires charismatique, a déposé un recours devant les deux chambres du parlement et la Cour constitutionnelle pour destituer Ravalomanana. La Cour s'est déclarée incompétente.
Les principaux pays donateurs de la "Grande Île" ont suspendu leur aide en raison de préoccupations sur la gestion des fonds.
La délégation de l'Union européenne pour Madagascar assure que cette décision n'a rien à voir avec la crise politique.
Source: Yahoo News
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