"La Turquie sera membre à part entière de l'UE ou pas du tout", déclare Egemen Bagis dans un entretien publié dans l'édition de samedi du journal Le Monde.
"Ce statut de 'partenaire privilégié' n'a aucune base légale sinon nous le serions déjà", ajoute-t-il en rappelant que la Turquie, avec ses cinq millions de ressortissants vivant sur le territoire de l'UE, est "déjà dans l'Europe".
Le président français et la chancelière allemande ont réaffirmé pendant la campagne pour les élections européennes du 7 juin, dont ils sont tous deux sortis vainqueurs, leur opposition à l'adhésion de la Turquie, pour laquelle les négociations ont pourtant commencé en octobre 2005.
Ces négociations ont toutefois été freinées par le blocage de certaines réformes en Turquie et, surtout, huit chapitres des pourparlers n'ont pu être ouverts en raison de l'occupation par les troupes turques d'une partie de Chypre, un membre de l'UE.
Egemen Bagis, partisan d'une accélération du rythme des réformes qui incarne l'aile libérale du parti AKP au pouvoir, regrette ce qu'il présente comme une posture électoraliste.
"Malheureusement, en période de campagne, certains politiques utilisent des arguments qu'ils n'ont pas besoin d'utiliser. Les leaders européens devraient se concentrer sur la manière de résoudre nos problèmes communs", dit-il.
Or la Turquie peut selon lui aider à résoudre les problèmes des décennies à venir comme la sécurité énergétique, la défense, le trafic d'êtres humains, l'intégration des immigrants, la crise économique, le terrorisme ou l'islamophobie.
"L'Europe a besoin de la Turquie, au moins autant que la Turquie a besoin de l'UE", explique Egemen Bagis.
Le nouveau négociateur turc, qui a été nommé en janvier dernier, vante le bilan des réformes menées en Turquie mais reconnaît que certaines d'entre elles sont ralenties.
"C'est l'opposition qui ralentit la Turquie. Ils font de l'obstruction. Quand, en plus, des leaders européens découragent l'opinion publique, ça n'aide pas", conclut-il.
Source: Reuters via Yahoo News
"Ce statut de 'partenaire privilégié' n'a aucune base légale sinon nous le serions déjà", ajoute-t-il en rappelant que la Turquie, avec ses cinq millions de ressortissants vivant sur le territoire de l'UE, est "déjà dans l'Europe".
Le président français et la chancelière allemande ont réaffirmé pendant la campagne pour les élections européennes du 7 juin, dont ils sont tous deux sortis vainqueurs, leur opposition à l'adhésion de la Turquie, pour laquelle les négociations ont pourtant commencé en octobre 2005.
Ces négociations ont toutefois été freinées par le blocage de certaines réformes en Turquie et, surtout, huit chapitres des pourparlers n'ont pu être ouverts en raison de l'occupation par les troupes turques d'une partie de Chypre, un membre de l'UE.
Egemen Bagis, partisan d'une accélération du rythme des réformes qui incarne l'aile libérale du parti AKP au pouvoir, regrette ce qu'il présente comme une posture électoraliste.
"Malheureusement, en période de campagne, certains politiques utilisent des arguments qu'ils n'ont pas besoin d'utiliser. Les leaders européens devraient se concentrer sur la manière de résoudre nos problèmes communs", dit-il.
Or la Turquie peut selon lui aider à résoudre les problèmes des décennies à venir comme la sécurité énergétique, la défense, le trafic d'êtres humains, l'intégration des immigrants, la crise économique, le terrorisme ou l'islamophobie.
"L'Europe a besoin de la Turquie, au moins autant que la Turquie a besoin de l'UE", explique Egemen Bagis.
Le nouveau négociateur turc, qui a été nommé en janvier dernier, vante le bilan des réformes menées en Turquie mais reconnaît que certaines d'entre elles sont ralenties.
"C'est l'opposition qui ralentit la Turquie. Ils font de l'obstruction. Quand, en plus, des leaders européens découragent l'opinion publique, ça n'aide pas", conclut-il.
Source: Reuters via Yahoo News
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