L'Union africaine a suspendu Madagascar de l'instance internationale ce vendredi, qualifiant de coup d'Etat le changement de gouvernement dans cette île de l'océan Indien.
Le président du Conseil de sécurité et de la paix de l'UA Bruno Nongoma Zidouemba a déclaré que le Conseil a donné six mois à Antananarivo pour organiser des élections. Si le gouvernement ne se plie pas à cette injonction, l'UA envisagera alors d'imposer des sanctions contre les dirigeants malgaches.
Isolé après presque deux mois de bras de fer avec l'opposant Andry Rajoelina, le président malgache Marc Ravalomanana a annoncé mardi la dissolution de son gouvernement et le transfert du pouvoir à un "directoire militaire".
Dans le même temps, le maire destitué d'Antananarivo, qui s'est autoproclamé président ce week-end, affirmait avoir été nommé à la tête d'une "haute autorité de la transition" par les partis d'opposition, avec l'appui de l'armée.
Le nouveau pouvoir malgache a nié ce vendredi avoir commis un "coup d'Etat" contre l'ex-président Marc Ravalomanana, contraint à la démission mardi, comme l'en accuse une partie de la communauté internationale, dont l'Union européenne (UE).
"Peut-être la vision de l'Union européenne est un peu brouillée, on est prêt à s'expliquer. Après cela, nous allons leur demander de reconsidérer leur position", a déclaré le Premier ministre malgache de transition, Monja Roindefo.
"On va faire état de la situation réelle. Peut-être la démarche malgacho-malgache n'est pas très claire, il y a une certaine spécificité, difficile à suivre dans tous les détails", a-t-il ajouté.
"Nous ne pensons pas que c'est un coup d'Etat. C'est l'expression directe de la démocratie, quand la démocratie représentative ne s'exprime pas à travers les institutions", a-t-il affirmé.
La présidence tchèque de l'UE a qualifié jeudi soir de "coup d'Etat" l'arrivée au pouvoir d'Andry Rajoelina, tandis que les Etats-Unis l'ont jugée "non démocratique".
La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), dont Madagascar est membre, a elle refusé de reconnaître le nouveau président.
Ces condamnations "ne nous embêtent pas outre mesure", a poursuivi le Premier ministre, ajoutant: "s'ils n'ont pas bien compris le processus, ils ont le droit de réagir. S'ils maintiennent leur position après notre plaidoirie, là ce sera embêtant".
La Haute Cour constitutionnelle de Madagascar a officiellement entériné mercredi l'accession au pouvoir de M. Rajoelina.
Auparavant, elle avait validé l'ordonnance par laquelle le président Ravalomanana, lâché par l'armée, a démissionné mardi en transférant les pleins pouvoirs à un directoire militaire, qui les a ensuite remis au chef de l'opposition.
Source: Yahoo News
Le président du Conseil de sécurité et de la paix de l'UA Bruno Nongoma Zidouemba a déclaré que le Conseil a donné six mois à Antananarivo pour organiser des élections. Si le gouvernement ne se plie pas à cette injonction, l'UA envisagera alors d'imposer des sanctions contre les dirigeants malgaches.
Isolé après presque deux mois de bras de fer avec l'opposant Andry Rajoelina, le président malgache Marc Ravalomanana a annoncé mardi la dissolution de son gouvernement et le transfert du pouvoir à un "directoire militaire".
Dans le même temps, le maire destitué d'Antananarivo, qui s'est autoproclamé président ce week-end, affirmait avoir été nommé à la tête d'une "haute autorité de la transition" par les partis d'opposition, avec l'appui de l'armée.
Le nouveau pouvoir malgache a nié ce vendredi avoir commis un "coup d'Etat" contre l'ex-président Marc Ravalomanana, contraint à la démission mardi, comme l'en accuse une partie de la communauté internationale, dont l'Union européenne (UE).
"Peut-être la vision de l'Union européenne est un peu brouillée, on est prêt à s'expliquer. Après cela, nous allons leur demander de reconsidérer leur position", a déclaré le Premier ministre malgache de transition, Monja Roindefo.
"On va faire état de la situation réelle. Peut-être la démarche malgacho-malgache n'est pas très claire, il y a une certaine spécificité, difficile à suivre dans tous les détails", a-t-il ajouté.
"Nous ne pensons pas que c'est un coup d'Etat. C'est l'expression directe de la démocratie, quand la démocratie représentative ne s'exprime pas à travers les institutions", a-t-il affirmé.
La présidence tchèque de l'UE a qualifié jeudi soir de "coup d'Etat" l'arrivée au pouvoir d'Andry Rajoelina, tandis que les Etats-Unis l'ont jugée "non démocratique".
La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), dont Madagascar est membre, a elle refusé de reconnaître le nouveau président.
Ces condamnations "ne nous embêtent pas outre mesure", a poursuivi le Premier ministre, ajoutant: "s'ils n'ont pas bien compris le processus, ils ont le droit de réagir. S'ils maintiennent leur position après notre plaidoirie, là ce sera embêtant".
La Haute Cour constitutionnelle de Madagascar a officiellement entériné mercredi l'accession au pouvoir de M. Rajoelina.
Auparavant, elle avait validé l'ordonnance par laquelle le président Ravalomanana, lâché par l'armée, a démissionné mardi en transférant les pleins pouvoirs à un directoire militaire, qui les a ensuite remis au chef de l'opposition.
Source: Yahoo News
À lire également :
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin