Jeudi 4 juin, à Luxembourg, les ministres de l'intérieur de l'UE formaliseront le premier texte. Après diverses tractations, les Vingt-Sept ont surmonté l'essentiel de leurs divisions. La France, l'Italie, l'Espagne, le Royaume-Uni, le Portugal, la Belgique et la Lituanie se disent, à ce stade, prêts à accueillir d'anciens prisonniers de Guantanamo, afin d'aider l'administration Obama à fermer le camp, en janvier 2010.
Les membres de l'UE, mais aussi des pays non membres qui forment avec eux l'espace Schengen (Suisse, Norvège, Liechtenstein, Islande) ont prévu un mécanisme complet d'échange d'informations sur les ex-détenus. Elles porteront sur la période précédant leur arrivée (Qui sont-ils ? où les installer ? quelles limitations leur imposer ?) et sur leur séjour.
Mais l'Autriche exige un texte imposant aux Etats accueillant des détenus de limiter leurs déplacements. Ce point se heurte à des obstacles juridiques qui pourraient toutefois être contournés par une négociation avec les avocats des personnes concernées. Et il est probable que les pays d'accueil surveilleront discrètement les intéressés.
Pour écourter les discussions, les Vingt-Sept ont approuvé l'idée que chaque Etat décidera seul du statut légal à accorder aux personnes accueillies (réfugié, permis de séjour temporaire...).
L'autre volet de la négociation concerne la relation avec les Etats-Unis. Bruxelles a indiqué à l'administration Obama que seuls des détenus totalement innocentés par la justice américaine seraient admis sur le territoire de l'Union, soit 40 à 50 prisonniers sur un total de 250.
Les Européens demandent aux Américains d'accepter eux aussi d'ex-prisonniers sur leur territoire. 'Les responsables (américains) qui négocient avec nous semblent d'accord, mais un problème politique interne subsiste', indique un diplomate de l'UE.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Les membres de l'UE, mais aussi des pays non membres qui forment avec eux l'espace Schengen (Suisse, Norvège, Liechtenstein, Islande) ont prévu un mécanisme complet d'échange d'informations sur les ex-détenus. Elles porteront sur la période précédant leur arrivée (Qui sont-ils ? où les installer ? quelles limitations leur imposer ?) et sur leur séjour.
Mais l'Autriche exige un texte imposant aux Etats accueillant des détenus de limiter leurs déplacements. Ce point se heurte à des obstacles juridiques qui pourraient toutefois être contournés par une négociation avec les avocats des personnes concernées. Et il est probable que les pays d'accueil surveilleront discrètement les intéressés.
Pour écourter les discussions, les Vingt-Sept ont approuvé l'idée que chaque Etat décidera seul du statut légal à accorder aux personnes accueillies (réfugié, permis de séjour temporaire...).
L'autre volet de la négociation concerne la relation avec les Etats-Unis. Bruxelles a indiqué à l'administration Obama que seuls des détenus totalement innocentés par la justice américaine seraient admis sur le territoire de l'Union, soit 40 à 50 prisonniers sur un total de 250.
Les Européens demandent aux Américains d'accepter eux aussi d'ex-prisonniers sur leur territoire. 'Les responsables (américains) qui négocient avec nous semblent d'accord, mais un problème politique interne subsiste', indique un diplomate de l'UE.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
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