Réunis à Stockholm pour une réunion informelle de deux jours, les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept on serré les coudes sur ce dossier et apporté leur soutien à la démarche d'ouverture envers la République islamique entreprise par la nouvelle administration américaine.
"Nous avons une offre très généreuse sur la table. Nous voulons une coopération avec l'Iran sur une série de choses, dont le développement de technologies nucléaires civiles. Donc s'ils sont prêts à faire un pas vers nous, nous sommes prêts à coopérer avec eux", a déclaré le ministre suédois, Carl Bildt, hôte de la réunion au nom de la présidence suédoise de l'UE.
Mais, a-t-il prévenu, "s'ils se décident pour la confrontation, alors c'est la confrontation qui aura lieu".
Plusieurs dirigeants européens, dont Nicolas Sarkozy, ont menacé récemment Téhéran de sanctions plus fortes si les autorités iraniennes ne modifiaient pas leur politique nucléaire.
L'administration Obama espère quant à elle obtenir une réponse à sa main tendue d'ici l'Assemblée générale des Nations unies, qui aura lieu du 23 au 25 septembre à New York.
Le ministre finlandais des Affaires étrangères, Alexander Stubb, a d'ailleurs insisté sur cette approche "à deux voix", sur laquelle les occidentaux doivent continuer de baser leur politique dans le pays.
"Barack Obama a donné une date limite pour les discussions avec l'Iran. Si l'Iran décide de serrer la main à Obama, alors nous espérons que la question nucléaire se résolve d'elle-même sur le long terme", a-t-il dit à la presse.
"Bien sûr, si nous avons aucun progrès dans les négociations sur la prolifération nucléaire, alors il y aura plus de sanctions, c'est assez clair", a-t-il ajouté.
Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a annoncé cette semaine avoir préparé des "propositions actualisées sur le nucléaire" et être prêt à s'asseoir autour de la table des négociations avec les grandes puissances occidentales.
Il a en revanche minimisé la perspective de sanctions à l'encontre de son pays au lendemain d'une réunion outre-Rhin du groupe des Six - Etats-Unis, Russie, Chine, France, Allemagne et Grande-Bretagne - au cours de laquelle ces pays ont appelé à des discussions avant l'Assemblée générale annuelle de l'ONU.
"Nous entrons dans une période de réunions internationales avant l'Assemblée générale (...) et nous avons besoin d'une réponse iranienne parce que notre offre est sur la table et il s'agit d'une offre de discussions", a déclaré le chef du Foreign Office, David Miliband.
"Cette offre est très claire. Elle est basée sur le respect et sur la discussion (...) Mais il y a aussi un certain nombre de lignes rouges. Il est nécessaire que l'Iran remplisse ses engagements envers le traité de non-prolifération et s'engage vis à vis de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique)", a-t-il ajouté.
"Les difficultés qui sont intervenues à l'intérieur de l'Iran sont de la responsabilité des Iraniens mais leurs responsabilités internationales ne changent pas pour autant", a-t-il encore dit.
Bernard Kouchner s'est montré de son côté plus fataliste. "Nous - les Français - avons essayé de parler. Depuis trois ans, nous parlons et cela n'a servi à rien du tout. Mais nous continuons à parler (...) Existe-t-il quelque chose de plus productif ?", s'est-il interrogé à Stockholm.
"Les sanctions, c'est possible, mais je n'ai pas la religion des sanctions. Si on peut attirer l'attention sur les protestations populaires en Iran, si on peut se passer des sanctions, c'est mieux, mais c'est difficile", a-t-il dit, prévenant qu'une réunion sur ce sujet était prévue à New York lors de l'assemblée générale de l'ONU.
Source: Reuters via Yahoo News
"Nous avons une offre très généreuse sur la table. Nous voulons une coopération avec l'Iran sur une série de choses, dont le développement de technologies nucléaires civiles. Donc s'ils sont prêts à faire un pas vers nous, nous sommes prêts à coopérer avec eux", a déclaré le ministre suédois, Carl Bildt, hôte de la réunion au nom de la présidence suédoise de l'UE.
Mais, a-t-il prévenu, "s'ils se décident pour la confrontation, alors c'est la confrontation qui aura lieu".
Plusieurs dirigeants européens, dont Nicolas Sarkozy, ont menacé récemment Téhéran de sanctions plus fortes si les autorités iraniennes ne modifiaient pas leur politique nucléaire.
L'administration Obama espère quant à elle obtenir une réponse à sa main tendue d'ici l'Assemblée générale des Nations unies, qui aura lieu du 23 au 25 septembre à New York.
Le ministre finlandais des Affaires étrangères, Alexander Stubb, a d'ailleurs insisté sur cette approche "à deux voix", sur laquelle les occidentaux doivent continuer de baser leur politique dans le pays.
"Barack Obama a donné une date limite pour les discussions avec l'Iran. Si l'Iran décide de serrer la main à Obama, alors nous espérons que la question nucléaire se résolve d'elle-même sur le long terme", a-t-il dit à la presse.
"Bien sûr, si nous avons aucun progrès dans les négociations sur la prolifération nucléaire, alors il y aura plus de sanctions, c'est assez clair", a-t-il ajouté.
Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a annoncé cette semaine avoir préparé des "propositions actualisées sur le nucléaire" et être prêt à s'asseoir autour de la table des négociations avec les grandes puissances occidentales.
Il a en revanche minimisé la perspective de sanctions à l'encontre de son pays au lendemain d'une réunion outre-Rhin du groupe des Six - Etats-Unis, Russie, Chine, France, Allemagne et Grande-Bretagne - au cours de laquelle ces pays ont appelé à des discussions avant l'Assemblée générale annuelle de l'ONU.
"Nous entrons dans une période de réunions internationales avant l'Assemblée générale (...) et nous avons besoin d'une réponse iranienne parce que notre offre est sur la table et il s'agit d'une offre de discussions", a déclaré le chef du Foreign Office, David Miliband.
"Cette offre est très claire. Elle est basée sur le respect et sur la discussion (...) Mais il y a aussi un certain nombre de lignes rouges. Il est nécessaire que l'Iran remplisse ses engagements envers le traité de non-prolifération et s'engage vis à vis de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique)", a-t-il ajouté.
"Les difficultés qui sont intervenues à l'intérieur de l'Iran sont de la responsabilité des Iraniens mais leurs responsabilités internationales ne changent pas pour autant", a-t-il encore dit.
Bernard Kouchner s'est montré de son côté plus fataliste. "Nous - les Français - avons essayé de parler. Depuis trois ans, nous parlons et cela n'a servi à rien du tout. Mais nous continuons à parler (...) Existe-t-il quelque chose de plus productif ?", s'est-il interrogé à Stockholm.
"Les sanctions, c'est possible, mais je n'ai pas la religion des sanctions. Si on peut attirer l'attention sur les protestations populaires en Iran, si on peut se passer des sanctions, c'est mieux, mais c'est difficile", a-t-il dit, prévenant qu'une réunion sur ce sujet était prévue à New York lors de l'assemblée générale de l'ONU.
Source: Reuters via Yahoo News
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