Le projet des conclusions du sommet européen qui s'achève ce vendredi à Bruxelles appelle également à un renforcement des moyens du fonds d'aide d'urgence aux pays de l'UE non membres de la zone euro mais reste sourd aux pressions des Etats-Unis et du FMI en faveur d'une accentuation des plans de relance des grandes économies.
Il insiste au contraire sur la nécessité "de revoir la gestion macroéconomique mondiale et le cadre réglementaire des marchés financiers", un sujet que les Européens entendent faire avancer prioritairement au sommet du G20 qui se réunit début avril à Londres.
Il s'agit notamment, selon l'UE, de "garantir une réglementation et une surveillance appropriée de l'ensemble des marchés, des produits et des opérateurs financiers susceptibles de présenter un risque systémique, sans exception et quel que soit le pays de domiciliation".
"Il est temps de mettre en oeuvre tous les plans de relance et les engagements pris, et je ne pense pas qu'il faille en préparer de nouveaux", a dit le Premier ministre estonien Andrus Ansip.
Même si les toutes dernières prévisions laissent augurer une décroissance plus prononcée que redouté jusqu'ici pour des économies comme l'Allemagne et la France en 2009, le texte s'en tient aux efforts budgétaires consentis par les différents Etats de l'UE, d'un montant chiffré à 400 milliards d'euros, en concédant qu'il "faudra du temps pour que les effets positifs se fassent ressentir".
Les pays de l'UE se disent d'autre part prêts à" réexaminer" le plafond du fonds d'aide d'urgence aux Etats membres qui ne bénéficient pas de la protection de l'euro, auquel la Hongrie et la Lettonie ont déjà fait appel.
Mais un doublement de ce plafond, à 50 milliards d'euros, proposé par la Commission européenne et qui a fait l'objet d'un accord selon plusieurs diplomates, n'est pas mentionné explicitement dans le relevé provisoire de conclusions.
De même, il ne mentionne aucun chiffre pour les efforts que les Vingt-Sept sont prêts à faire pour contribuer au doublement des ressources du FMI "afin que celui-ci puisse venir en aide à ses membres d'une manière rapide et souple s'ils connaissent des difficultés en matière de balance des paiements".
Selon des responsables européens, cette absence de chiffrage a été décidée délibérément en attendant d'en savoir plus sur les intentions de pays comme la Chine et l'Arabie saoudite en vue du sommet du G20.
Le ministre belge des Finances, Didier Reynders, avait fait état jeudi soir d'un accord tacite pour une contribution européenne de 75 milliards de dollars, la Grande-Bretagne faisant savoir de son côté qu'elle soutenait un montant compris entre 75 et 100 milliards.
Les dirigeants européens ont enfin tenté à Bruxelles d'apaiser les tensions créées par la question des paradis fiscaux, à l'origine d'échanges acrimonieux entre certains Etats membres, en l'occurrence l'Allemagne et le Luxembourg.
De sources diplomatiques, on fait état d'un accord pour qu'aucun pays de l'UE n'apparaisse sur la "liste noire" des "centres non coopératifs" en cours de compilation pour le prochain sommet du G20.
Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek, dont le pays assure la présidence de l'Union, a assuré que le Luxembourg et l'Autriche, ainsi que la Suisse, qui ont accepté d'assouplir leur secret bancaire, "ne figurent pas sur cette liste noire".
Source: Yahoo News
Il insiste au contraire sur la nécessité "de revoir la gestion macroéconomique mondiale et le cadre réglementaire des marchés financiers", un sujet que les Européens entendent faire avancer prioritairement au sommet du G20 qui se réunit début avril à Londres.
Il s'agit notamment, selon l'UE, de "garantir une réglementation et une surveillance appropriée de l'ensemble des marchés, des produits et des opérateurs financiers susceptibles de présenter un risque systémique, sans exception et quel que soit le pays de domiciliation".
"Il est temps de mettre en oeuvre tous les plans de relance et les engagements pris, et je ne pense pas qu'il faille en préparer de nouveaux", a dit le Premier ministre estonien Andrus Ansip.
Même si les toutes dernières prévisions laissent augurer une décroissance plus prononcée que redouté jusqu'ici pour des économies comme l'Allemagne et la France en 2009, le texte s'en tient aux efforts budgétaires consentis par les différents Etats de l'UE, d'un montant chiffré à 400 milliards d'euros, en concédant qu'il "faudra du temps pour que les effets positifs se fassent ressentir".
Les pays de l'UE se disent d'autre part prêts à" réexaminer" le plafond du fonds d'aide d'urgence aux Etats membres qui ne bénéficient pas de la protection de l'euro, auquel la Hongrie et la Lettonie ont déjà fait appel.
Mais un doublement de ce plafond, à 50 milliards d'euros, proposé par la Commission européenne et qui a fait l'objet d'un accord selon plusieurs diplomates, n'est pas mentionné explicitement dans le relevé provisoire de conclusions.
De même, il ne mentionne aucun chiffre pour les efforts que les Vingt-Sept sont prêts à faire pour contribuer au doublement des ressources du FMI "afin que celui-ci puisse venir en aide à ses membres d'une manière rapide et souple s'ils connaissent des difficultés en matière de balance des paiements".
Selon des responsables européens, cette absence de chiffrage a été décidée délibérément en attendant d'en savoir plus sur les intentions de pays comme la Chine et l'Arabie saoudite en vue du sommet du G20.
Le ministre belge des Finances, Didier Reynders, avait fait état jeudi soir d'un accord tacite pour une contribution européenne de 75 milliards de dollars, la Grande-Bretagne faisant savoir de son côté qu'elle soutenait un montant compris entre 75 et 100 milliards.
Les dirigeants européens ont enfin tenté à Bruxelles d'apaiser les tensions créées par la question des paradis fiscaux, à l'origine d'échanges acrimonieux entre certains Etats membres, en l'occurrence l'Allemagne et le Luxembourg.
De sources diplomatiques, on fait état d'un accord pour qu'aucun pays de l'UE n'apparaisse sur la "liste noire" des "centres non coopératifs" en cours de compilation pour le prochain sommet du G20.
Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek, dont le pays assure la présidence de l'Union, a assuré que le Luxembourg et l'Autriche, ainsi que la Suisse, qui ont accepté d'assouplir leur secret bancaire, "ne figurent pas sur cette liste noire".
Source: Yahoo News