"On ne peut remettre en question le fait qu'il s'agissait d'aides illégales (...), un système parallèle d'aide au secteur des fruits et légumes qui s'ajoutait à ce que pouvait donner la Communauté", a dit mercredi le porte-parole de la Commission européenne, Amadeu Altafaj Tardio.
"C'est aux autorités françaises de récupérer cet argent, il s'agit d'argent français et non de subventions européennes", a-t-il ajouté.
"C'est très difficile pour les producteurs, ce n'est pas de leur faute - ils ont simplement accepté des aides qu'ils ne pouvaient pas toucher. Cela va être difficile, et dans certains cas douloureux", a poursuivi le porte-parole lors de son point de presse quotidien.
Paris cherche à réduire la facture de 338 millions d'euros établie en janvier dernier par l'Union européenne pour des subventions indûment versées par Paris aux producteurs de fruits et légumes français entre 1992 et 2002.
Les intérêts pourraient porter cette somme à 500 millions d'euros, voire plus, dit-on de source européenne.
Le ministre français de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a assuré mercredi bénéficier du "soutien total" du président Nicolas Sarkozy et du Premier ministre François Fillon dans ce dossier.
Il a expliqué que son choix d'évoquer cette affaire, au risque d'exaspérer des producteurs déjà confrontés à une crise, avait été mûrement réfléchi.
"J'ai fait tout cela en plein accord avec Matignon et l'Elysée, j'ai eu le président à deux reprises hier, j'ai eu François Fillon longuement hier soir, ils m'ont assuré, je me permets de reprendre leurs propres mots, de leur soutien total", a-t-il rapporté sur Europe 1.
"La décision prise et arbitrée par Matignon était de rentrer dans la procédure de négociation avec la Commission".
"C'est une décision réfléchie, c'est une décision de responsabilité, ce n'est pas une décision prise à la va-vite", a insisté Bruno Le Maire, tout en disant "comprendre parfaitement toutes les critiques" faites à son égard.
Au lendemain d'une réunion avec les professionnels du secteur, le ministre de l'Agriculture a dit son intention de chercher à gagner du temps et à réduire la facture.
Lors d'une conférence de presse mardi, il avait contesté le montant de 500 millions d'euros, selon lui "largement surévalué".
Une mission d'expertise a été lancée pour déterminer la somme due par la France, un travail qui "prendra du temps (...), plusieurs longs mois", a expliqué Bruno Le Maire sur Europe 1.
Les représentants des producteurs de fruits et légumes ont répété mardi qu'il était hors de question pour eux de rembourser ces aides perçues.
Source: Reuters via Yahoo News
"C'est aux autorités françaises de récupérer cet argent, il s'agit d'argent français et non de subventions européennes", a-t-il ajouté.
"C'est très difficile pour les producteurs, ce n'est pas de leur faute - ils ont simplement accepté des aides qu'ils ne pouvaient pas toucher. Cela va être difficile, et dans certains cas douloureux", a poursuivi le porte-parole lors de son point de presse quotidien.
Paris cherche à réduire la facture de 338 millions d'euros établie en janvier dernier par l'Union européenne pour des subventions indûment versées par Paris aux producteurs de fruits et légumes français entre 1992 et 2002.
Les intérêts pourraient porter cette somme à 500 millions d'euros, voire plus, dit-on de source européenne.
Le ministre français de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a assuré mercredi bénéficier du "soutien total" du président Nicolas Sarkozy et du Premier ministre François Fillon dans ce dossier.
Il a expliqué que son choix d'évoquer cette affaire, au risque d'exaspérer des producteurs déjà confrontés à une crise, avait été mûrement réfléchi.
"J'ai fait tout cela en plein accord avec Matignon et l'Elysée, j'ai eu le président à deux reprises hier, j'ai eu François Fillon longuement hier soir, ils m'ont assuré, je me permets de reprendre leurs propres mots, de leur soutien total", a-t-il rapporté sur Europe 1.
"La décision prise et arbitrée par Matignon était de rentrer dans la procédure de négociation avec la Commission".
"C'est une décision réfléchie, c'est une décision de responsabilité, ce n'est pas une décision prise à la va-vite", a insisté Bruno Le Maire, tout en disant "comprendre parfaitement toutes les critiques" faites à son égard.
Au lendemain d'une réunion avec les professionnels du secteur, le ministre de l'Agriculture a dit son intention de chercher à gagner du temps et à réduire la facture.
Lors d'une conférence de presse mardi, il avait contesté le montant de 500 millions d'euros, selon lui "largement surévalué".
Une mission d'expertise a été lancée pour déterminer la somme due par la France, un travail qui "prendra du temps (...), plusieurs longs mois", a expliqué Bruno Le Maire sur Europe 1.
Les représentants des producteurs de fruits et légumes ont répété mardi qu'il était hors de question pour eux de rembourser ces aides perçues.
Source: Reuters via Yahoo News
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