Les principaux pays de l'Alliance atlantique - Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Allemagne - étaient favorables à ce réengagement avec Moscou, que les autorités russes appelaient également de leurs vœux.
"Les ministres sont parvenus à un accord pour reprendre les relations formelles Otan-Russie au niveau ministériel (...) dès que possible après le sommet d'avril" -- organisé à Strasbourg et Kehl et qui marquera le 60e anniversaire de l'organisation --, a déclaré le secrétaire général de l'organisation, Jaap de Hoop Scheffer, à l'issue de la réunion.
"Nous souhaitons travailler avec les Russes même si nous avons des différences fondamentales (...) La Russie est un acteur mondial et ne pas lui parler n'est pas une option", a-t-il également dit.
Moscou s'est immédiatement félicité de cette décision et a jugé qu'il s'agissait d'un "pas dans la bonne direction", selon un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères cité par l'agence RIA.
Quelques minutes plus tôt, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères avait indiqué à Reuters que le Conseil Otan-Russie pourrait se réunir au niveau ministériel en juin.
Le ministre français, Bernard Kouchner, a fait état, lors d'une conférence de presse, d'un débat "vif et long".
"Il fallait voir comment renouer la relation avec la Russie, ce qui a été accepté, et comment leur faire savoir notre désapprobation" sur la Géorgie, a-t-il dit.
Tout au long de la journée, les poids lourds de l'Alliance s'étaient relayés pour appeler à cette reprise du dialogue formel, mais la Lituanie a longtemps bloqué un accord.
Vilnius jugeait "prématuré" ce réengagement et voulait rouvrir ce dossier au niveau des chefs d'Etat en avril.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, avait pourtant estimé devant ses pairs de l'organisation atlantique qu'il était "temps d'envisager un nouveau départ".
"Nous pouvons et nous devons trouver les moyens de travailler de manière constructive avec la Russie là où nous avons des intérêts communs, notamment pour aider le peuple d'Afghanistan", a-t-elle dit.
Plus tôt, le secrétaire au Foreign Office, David Miliband, avait estimé que "la Russie a(vait) besoin de l'Ouest autant que l'Ouest a(vait) besoin de se réengager avec la Russie".
Hormis la Lituanie, les pays d'Europe centrale et orientale, pourtant peu enclins à accepter un réchauffement rapide des relations avec Moscou, se sont ralliés à cette position, jugeant que le temps était venu d'ouvrir une page de coopération.
"Il est temps de reprendre le dialogue", a ainsi dit le ministre estonien des Affaires étrangères, Urmas Paet.
Côté américain ou français, on souligne néanmoins que la reprise de ces négociations ne signifie pas que tous les points de désaccord avec les autorités russes ont disparu.
Il est ainsi hors de question pour les membres de l'Alliance de reconnaître de près ou de loin une quelconque sphère d'influence russe sur les pays de l'ancien bloc soviétique.
Et les 26 membres de l'Otan restent fermement opposés à la reconnaissance de l'indépendance des régions géorgiennes de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
Malgré les "désaccords fondamentaux", l'Otan et la Russie ont de nombreux intérêts en commun, a aussi rappelé Jaap de Hoop Scheffer : terrorisme, voies d'approvisionnement pour l'Afghanistan via la Russie, lutte contre le narcotrafic et lutte contre la prolifération des armes de destruction massive.
Source: Yahoo News
"Les ministres sont parvenus à un accord pour reprendre les relations formelles Otan-Russie au niveau ministériel (...) dès que possible après le sommet d'avril" -- organisé à Strasbourg et Kehl et qui marquera le 60e anniversaire de l'organisation --, a déclaré le secrétaire général de l'organisation, Jaap de Hoop Scheffer, à l'issue de la réunion.
"Nous souhaitons travailler avec les Russes même si nous avons des différences fondamentales (...) La Russie est un acteur mondial et ne pas lui parler n'est pas une option", a-t-il également dit.
Moscou s'est immédiatement félicité de cette décision et a jugé qu'il s'agissait d'un "pas dans la bonne direction", selon un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères cité par l'agence RIA.
Quelques minutes plus tôt, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères avait indiqué à Reuters que le Conseil Otan-Russie pourrait se réunir au niveau ministériel en juin.
Le ministre français, Bernard Kouchner, a fait état, lors d'une conférence de presse, d'un débat "vif et long".
"Il fallait voir comment renouer la relation avec la Russie, ce qui a été accepté, et comment leur faire savoir notre désapprobation" sur la Géorgie, a-t-il dit.
Tout au long de la journée, les poids lourds de l'Alliance s'étaient relayés pour appeler à cette reprise du dialogue formel, mais la Lituanie a longtemps bloqué un accord.
Vilnius jugeait "prématuré" ce réengagement et voulait rouvrir ce dossier au niveau des chefs d'Etat en avril.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, avait pourtant estimé devant ses pairs de l'organisation atlantique qu'il était "temps d'envisager un nouveau départ".
"Nous pouvons et nous devons trouver les moyens de travailler de manière constructive avec la Russie là où nous avons des intérêts communs, notamment pour aider le peuple d'Afghanistan", a-t-elle dit.
Plus tôt, le secrétaire au Foreign Office, David Miliband, avait estimé que "la Russie a(vait) besoin de l'Ouest autant que l'Ouest a(vait) besoin de se réengager avec la Russie".
Hormis la Lituanie, les pays d'Europe centrale et orientale, pourtant peu enclins à accepter un réchauffement rapide des relations avec Moscou, se sont ralliés à cette position, jugeant que le temps était venu d'ouvrir une page de coopération.
"Il est temps de reprendre le dialogue", a ainsi dit le ministre estonien des Affaires étrangères, Urmas Paet.
Côté américain ou français, on souligne néanmoins que la reprise de ces négociations ne signifie pas que tous les points de désaccord avec les autorités russes ont disparu.
Il est ainsi hors de question pour les membres de l'Alliance de reconnaître de près ou de loin une quelconque sphère d'influence russe sur les pays de l'ancien bloc soviétique.
Et les 26 membres de l'Otan restent fermement opposés à la reconnaissance de l'indépendance des régions géorgiennes de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
Malgré les "désaccords fondamentaux", l'Otan et la Russie ont de nombreux intérêts en commun, a aussi rappelé Jaap de Hoop Scheffer : terrorisme, voies d'approvisionnement pour l'Afghanistan via la Russie, lutte contre le narcotrafic et lutte contre la prolifération des armes de destruction massive.
Source: Yahoo News
À lire également :
-
La BCE optimiste sur un retour de l'inflation à 2% en 2025
-
Crise en Géorgie : Les manifestations pro-UE s'intensifient, Bruxelles hausse le ton
-
Géorgie : Les manifestations pro-européennes réprimées, plus de 220 arrestations
-
Élection présidentielle en Roumanie : Marcel Ciolacu reconnaît sa défaite face à des résultats inattendus
-
Inondations en Espagne : 219 morts et 93 disparus