Si plusieurs pays ont déjà précisé la nature de l'effort qu'ils fourniront, la France et l'Allemagne réservent cependant d'éventuelles annonces à la conférence internationale sur l'Afghanistan qui sera organisée à Londres le 28 janvier.
"Au moins 25 pays enverront davantage de forces en 2010. Ils ont offert environ 7.000 soldats supplémentaires et d'autres suivront", a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance atlantique, à Bruxelles.
"Des nations traduisent leurs paroles en acte (...) C'est de la solidarité en action et cela aura un effet puissant sur le terrain", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Ces effectifs, qui porteront la présence étrangère sur le sol afghan à environ 140.000 personnes, pourraient cependant inclure ceux déjà envoyés cet été pour assurer la sécurité de l'élection présidentielle. Par ailleurs, plusieurs pays, dont le Canada, ont annoncé un retrait pour 2010 et 2011.
Le Pentagone tablait initialement sur 10.000 soldats alliés mais des responsables américains avaient laissé entendre avant l'ouverture de la réunion qu'il se satisferait de 7.000 hommes.
A l'issue d'une journée passée à vanter les mérites de la nouvelle stratégie américaine en Afghanistan, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, s'est dite satisfaite de ces "contributions significatives" en soldats et en formateurs pour les forces de sécurité afghanes, que Washington espère voir prendre la responsabilité de la sécurité du pays d'ici mi-2011.
"Il y a des passerelles très claires entre les formateurs et les soldats", a-t-elle déclaré en conférence de presse.
Anders Fogh Rasmussen a fait valoir que cet effort humain et financier permettrait de mieux faire face aux taliban et de présenter une nouvelle "feuille de route" insistant sur l'aide civile, la formation des forces de sécurité afghanes et la réinsertion des insurgés qui déposeraient les armes.
La France n'a cependant pas encore joint les actes à la parole. Interrogé sur les engagements hexagonaux, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a estimé que rien ne pressait et que le rendez-vous de fin janvier à Londres permettrait d'y voir plus clair.
"Nous avons déjà rajusté nos effectifs en septembre (...) Pour le moment, il n'y aura pas de troupes supplémentaires avant la conférence de Londres", a-t-il répété à la presse.
"C'est avant tout une question de mission, pas de nombre", a-t-il ensuite fait valoir, expliquant que La France examinerait au cas par cas les besoins dans les deux régions dont elle a la charge, en Kapisa et Surobi, avant de prendre une décision.
"Là-bas, ils nous demandent de rester (...) Nous resterons", a-t-il poursuivi, tout en excluant a priori tout renfort français dans d'autres parties du pays.
Plus tôt, le secrétaire général de l'Otan avait évoqué une "indication verbale" selon laquelle les alliés, dont Paris et Berlin, seraient "probablement en mesure d'annoncer des contributions dans les prochaines semaines ou prochains mois".
Selon des diplomates, la France, qui compte quelque 4.000 hommes sur le terrain, pourrait décider d'envoyer des instructeurs et des personnels civils plutôt que des soldats.
Comme l'Allemagne, elle souhaite aussi se laisser le temps de la réflexion alors que Barack Obama a annoncé qu'un retrait d'une partie des troupes américaines pourrait débuter dès 2011.
Cette date a, selon un diplomate de haut rang de l'Otan, créé "une certaine confusion" et Anders Fogh Rasmussen a tenu à insister sur le fait que la transition ne serait pas un retrait.
"Il ne doit pas y avoir de malentendu. Nous n'allons pas laisser l'Afghanistan retomber dans les mains de terroristes et d'extrémistes. Cela n'aura pas lieu", a-t-il déclaré, après avoir invité les membres de l'Alliance à s'engager à long terme.
"Il n'y a pas de remède miracle, pas de potion magique. Cela prendra encore du temps, des efforts et de la patience pour parvenir à notre objectif commun", a-t-il dit.
Source: Reuters via Yahoo News
"Au moins 25 pays enverront davantage de forces en 2010. Ils ont offert environ 7.000 soldats supplémentaires et d'autres suivront", a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance atlantique, à Bruxelles.
"Des nations traduisent leurs paroles en acte (...) C'est de la solidarité en action et cela aura un effet puissant sur le terrain", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Ces effectifs, qui porteront la présence étrangère sur le sol afghan à environ 140.000 personnes, pourraient cependant inclure ceux déjà envoyés cet été pour assurer la sécurité de l'élection présidentielle. Par ailleurs, plusieurs pays, dont le Canada, ont annoncé un retrait pour 2010 et 2011.
Le Pentagone tablait initialement sur 10.000 soldats alliés mais des responsables américains avaient laissé entendre avant l'ouverture de la réunion qu'il se satisferait de 7.000 hommes.
A l'issue d'une journée passée à vanter les mérites de la nouvelle stratégie américaine en Afghanistan, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, s'est dite satisfaite de ces "contributions significatives" en soldats et en formateurs pour les forces de sécurité afghanes, que Washington espère voir prendre la responsabilité de la sécurité du pays d'ici mi-2011.
"Il y a des passerelles très claires entre les formateurs et les soldats", a-t-elle déclaré en conférence de presse.
Anders Fogh Rasmussen a fait valoir que cet effort humain et financier permettrait de mieux faire face aux taliban et de présenter une nouvelle "feuille de route" insistant sur l'aide civile, la formation des forces de sécurité afghanes et la réinsertion des insurgés qui déposeraient les armes.
La France n'a cependant pas encore joint les actes à la parole. Interrogé sur les engagements hexagonaux, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a estimé que rien ne pressait et que le rendez-vous de fin janvier à Londres permettrait d'y voir plus clair.
"Nous avons déjà rajusté nos effectifs en septembre (...) Pour le moment, il n'y aura pas de troupes supplémentaires avant la conférence de Londres", a-t-il répété à la presse.
"C'est avant tout une question de mission, pas de nombre", a-t-il ensuite fait valoir, expliquant que La France examinerait au cas par cas les besoins dans les deux régions dont elle a la charge, en Kapisa et Surobi, avant de prendre une décision.
"Là-bas, ils nous demandent de rester (...) Nous resterons", a-t-il poursuivi, tout en excluant a priori tout renfort français dans d'autres parties du pays.
Plus tôt, le secrétaire général de l'Otan avait évoqué une "indication verbale" selon laquelle les alliés, dont Paris et Berlin, seraient "probablement en mesure d'annoncer des contributions dans les prochaines semaines ou prochains mois".
Selon des diplomates, la France, qui compte quelque 4.000 hommes sur le terrain, pourrait décider d'envoyer des instructeurs et des personnels civils plutôt que des soldats.
Comme l'Allemagne, elle souhaite aussi se laisser le temps de la réflexion alors que Barack Obama a annoncé qu'un retrait d'une partie des troupes américaines pourrait débuter dès 2011.
Cette date a, selon un diplomate de haut rang de l'Otan, créé "une certaine confusion" et Anders Fogh Rasmussen a tenu à insister sur le fait que la transition ne serait pas un retrait.
"Il ne doit pas y avoir de malentendu. Nous n'allons pas laisser l'Afghanistan retomber dans les mains de terroristes et d'extrémistes. Cela n'aura pas lieu", a-t-il déclaré, après avoir invité les membres de l'Alliance à s'engager à long terme.
"Il n'y a pas de remède miracle, pas de potion magique. Cela prendra encore du temps, des efforts et de la patience pour parvenir à notre objectif commun", a-t-il dit.
Source: Reuters via Yahoo News
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