"La Guerre froide a pris fin ce jour à San Pedro Sula", s'est félicité le président du Honduras Manuel Zelaya après l'annonce officielle de cette mesure.
La décision a été prise "sans conditions", a précisé le ministre équatorien des Affaires étrangères Fander Falconi, mais elle fixe toutefois des mécanismes pour la réintégration de Cuba au sein de l'OEA. Cuba devra notamment accepter de respecter les conventions de l'OEA sur les droits de l'Homme et d'autres sujets.
"C'est un moment de réjouissance pour tous en Amérique latine", a lancé Fander Falconi à la presse après la séance. La décision a été prise par consensus, ce qui veut dire que les Etats-Unis ont donné leur accord.
Nombre de pays-membres souhaitaient que Cuba puisse réintégrer l'OEA sans conditions préalables, mais la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait pressé ses partenaires de demander que l'île communiste engage des réformes démocratiques et améliore le respect des droits de l'Homme.
Le gouvernement cubain, lui, répète qu'il n'a aucune envie de revenir au sein de l'OEA, qui regroupe 34 pays du continent américain, accusant l'instance d'être l'instrument de Washington. L'ancien dirigeant cubain Fidel Castro écrivait mercredi dans les journaux officiels que l'OEA ne devrait pas exister, estimant qu'historiquement elle a "ouvert les portes au cheval de Troie", les Etats-Unis, pour faire des ravages en Amérique latine.
Les Etats-Unis avaient obtenu que Cuba soit suspendu de l'organisation de en 1962 en pleine guerre froide. Mais ces dernières années, l'isolement de Cuba s'est effrité. A l'exception des Etats-Unis, tous les pays du continent américain ont rétabli des relations avec Cuba. Et la nouvelle administration américaine a fait ces quatre derniers mois plusieurs gestes d'ouverture vis-à-vis de Cuba.
Hillary Clinton avait quitté le Honduras, où les ministres des Affaires étrangères de l'OEA étaient réunis, avant le vote final pour rejoindre le président Barack Obama en Egypte. Elle avait dit que l'organisation n'était pas parvenue à un consensus sur Cuba.
Mme Clinton avait passé une bonne partie de la journée à tenter de convaincre ses partenaires d'accepter une formule dans laquelle l'organisation annulerait la suspension de Cuba mais lierait son retour à des réformes démocratiques.
Source: Associated Presse via Yahoo News
La décision a été prise "sans conditions", a précisé le ministre équatorien des Affaires étrangères Fander Falconi, mais elle fixe toutefois des mécanismes pour la réintégration de Cuba au sein de l'OEA. Cuba devra notamment accepter de respecter les conventions de l'OEA sur les droits de l'Homme et d'autres sujets.
"C'est un moment de réjouissance pour tous en Amérique latine", a lancé Fander Falconi à la presse après la séance. La décision a été prise par consensus, ce qui veut dire que les Etats-Unis ont donné leur accord.
Nombre de pays-membres souhaitaient que Cuba puisse réintégrer l'OEA sans conditions préalables, mais la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait pressé ses partenaires de demander que l'île communiste engage des réformes démocratiques et améliore le respect des droits de l'Homme.
Le gouvernement cubain, lui, répète qu'il n'a aucune envie de revenir au sein de l'OEA, qui regroupe 34 pays du continent américain, accusant l'instance d'être l'instrument de Washington. L'ancien dirigeant cubain Fidel Castro écrivait mercredi dans les journaux officiels que l'OEA ne devrait pas exister, estimant qu'historiquement elle a "ouvert les portes au cheval de Troie", les Etats-Unis, pour faire des ravages en Amérique latine.
Les Etats-Unis avaient obtenu que Cuba soit suspendu de l'organisation de en 1962 en pleine guerre froide. Mais ces dernières années, l'isolement de Cuba s'est effrité. A l'exception des Etats-Unis, tous les pays du continent américain ont rétabli des relations avec Cuba. Et la nouvelle administration américaine a fait ces quatre derniers mois plusieurs gestes d'ouverture vis-à-vis de Cuba.
Hillary Clinton avait quitté le Honduras, où les ministres des Affaires étrangères de l'OEA étaient réunis, avant le vote final pour rejoindre le président Barack Obama en Egypte. Elle avait dit que l'organisation n'était pas parvenue à un consensus sur Cuba.
Mme Clinton avait passé une bonne partie de la journée à tenter de convaincre ses partenaires d'accepter une formule dans laquelle l'organisation annulerait la suspension de Cuba mais lierait son retour à des réformes démocratiques.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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