"Selon nos informations, ces civils ont été sciemment pris pour cibles par des unités de l'armée", a déclaré à Radio Okapi Alain Le Roy, chef du département des opérations de maintien de la paix de l'Onu, qui est en visite dans la région.
"Nous avons décidé que la Monuc (Mission d'observation des Nations unies au Congo) allait immédiatement suspendre son assistance logistique et opérationnelle aux unités de l'armée impliquées dans ces assassinats", a-t-il ajouté.
Alain Le Roy a précisé que les unités concernées, engagées dans une offensive contre les rebelles rwandais installés dans la région, appartenaient à la 213e brigade de l'armée congolaise.
Les civils ont été tués dans le secteur du village de Lukweti, à 80 km au nord-ouest de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.
L'offensive gouvernementale lancée en début d'année contre les rebelles hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) avait été approuvée par le Conseil de sécurité de l'Onu, afin d'en finir avec les causes profondes de l'instabilité dans l'Est.
On estime que plus de 1.000 civils ont été tués et que plus de 7.000 femmes et enfants ont été violés lors de cette offensive, qui a également déplacé 900.000 habitants de la région.
Source: Reuters via Yahoo News
"Nous avons décidé que la Monuc (Mission d'observation des Nations unies au Congo) allait immédiatement suspendre son assistance logistique et opérationnelle aux unités de l'armée impliquées dans ces assassinats", a-t-il ajouté.
Alain Le Roy a précisé que les unités concernées, engagées dans une offensive contre les rebelles rwandais installés dans la région, appartenaient à la 213e brigade de l'armée congolaise.
Les civils ont été tués dans le secteur du village de Lukweti, à 80 km au nord-ouest de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.
L'offensive gouvernementale lancée en début d'année contre les rebelles hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) avait été approuvée par le Conseil de sécurité de l'Onu, afin d'en finir avec les causes profondes de l'instabilité dans l'Est.
On estime que plus de 1.000 civils ont été tués et que plus de 7.000 femmes et enfants ont été violés lors de cette offensive, qui a également déplacé 900.000 habitants de la région.
Source: Reuters via Yahoo News
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