A Kaboul, Hamid Karzaï, qui affrontera le 7 novembre l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah, a dit sa volonté d'avoir un scrutin "plus propre" que celui du 20 août, entaché de fraudes qui ont conduit la commission électorale à revoir à la baisse le score du président sortant.
"Je ne m'attends pas à être en mesure d'éliminer la fraude dans un délai de deux semaines. Ce n'est pas dans le domaine du possible dans un laps de temps si court", a dit Kai Eide, un diplomate norvégien, lors d'une réunion des ministres de la Défense de l'Otan à Bratislava.
"Mais ce que j'attends, et ce que nous essaierons de faire, c'est de réduire le niveau des fraudes", a-t-il ajouté.
De près de 55%, le score de Karzaï a été ramené après vérifications à 49,67%, synonyme d'un second tour face à Abdullah.
Le scrutin du 7 novembre permettra de désigner "un président légitimement élu" et "la mise en place d'un gouvernement compétent", a ajouté Kai Eide.
Il a cependant réclamé un renforcement des effectifs des observateurs internationaux et a également apporté son soutien au chef des forces coalisées dans le pays, le général américain Stanley McChrystal, qui demande 40.000 hommes en renfort pour faire face à l'intensification des attaques islamistes.
L'émissaire de l'Onu a reconnu que la sécurité ne s'était pas globalement améliorée depuis août "même si les choses vont un peu mieux dans certaines provinces".
Pour ce qui est de l'organisation du scrutin, Eide a confirmé que les responsables des bureaux de vote mis en cause dans les fraudes avaient été écartés des opérations du second tour.
Le 20 août, 160.000 personnes s'occupaient des bureaux de vote. Elles ne seront plus que 50.000 ou 60.000 le 7 novembre, a-t-il précisé, soulignant que cela ne devrait pas nuire au bon déroulement du vote car le 20 août étaient également organisées les élections provinciales.
Peter Galbraith, diplomate américain qui était le numéro deux de Kai Eide, a été exclu le mois dernier de la mission pour avoir accusé l'Onu d'ignorer les fraudes massives du premier tour.
Eide lui a répondu vendredi en disant que son ancien adjoint n'était qu'"une note de bas de page dans l'histoire électorale de l'Afghanistan". Il s'est dit fier du travail de la commission des plaintes électorales qui a traqué les irrégularités, entraînant la tenue d'un second tour.
Hamid Karzaï est donné favori de ce second tour en raison du soutien de son ethnie pachtoune, la plus importante du pays.
Dans un communiqué publié jeudi soir à Kaboul, il a déclaré qu'il acceptait ce second tour "dans l'intérêt de la nation, afin de renforcer la stabilité et les perspectives démocratique en Afghanistan".
"Maintenant que nous allons avoir un second tour dans deux semaines, je veux qu'il soit meilleur que le premier", a-t-il ajouté.
La campagne officielle devrait débuter demain samedi à midi.
Source: Reuters via Yahoo News
"Je ne m'attends pas à être en mesure d'éliminer la fraude dans un délai de deux semaines. Ce n'est pas dans le domaine du possible dans un laps de temps si court", a dit Kai Eide, un diplomate norvégien, lors d'une réunion des ministres de la Défense de l'Otan à Bratislava.
"Mais ce que j'attends, et ce que nous essaierons de faire, c'est de réduire le niveau des fraudes", a-t-il ajouté.
De près de 55%, le score de Karzaï a été ramené après vérifications à 49,67%, synonyme d'un second tour face à Abdullah.
Le scrutin du 7 novembre permettra de désigner "un président légitimement élu" et "la mise en place d'un gouvernement compétent", a ajouté Kai Eide.
Il a cependant réclamé un renforcement des effectifs des observateurs internationaux et a également apporté son soutien au chef des forces coalisées dans le pays, le général américain Stanley McChrystal, qui demande 40.000 hommes en renfort pour faire face à l'intensification des attaques islamistes.
L'émissaire de l'Onu a reconnu que la sécurité ne s'était pas globalement améliorée depuis août "même si les choses vont un peu mieux dans certaines provinces".
Pour ce qui est de l'organisation du scrutin, Eide a confirmé que les responsables des bureaux de vote mis en cause dans les fraudes avaient été écartés des opérations du second tour.
Le 20 août, 160.000 personnes s'occupaient des bureaux de vote. Elles ne seront plus que 50.000 ou 60.000 le 7 novembre, a-t-il précisé, soulignant que cela ne devrait pas nuire au bon déroulement du vote car le 20 août étaient également organisées les élections provinciales.
Peter Galbraith, diplomate américain qui était le numéro deux de Kai Eide, a été exclu le mois dernier de la mission pour avoir accusé l'Onu d'ignorer les fraudes massives du premier tour.
Eide lui a répondu vendredi en disant que son ancien adjoint n'était qu'"une note de bas de page dans l'histoire électorale de l'Afghanistan". Il s'est dit fier du travail de la commission des plaintes électorales qui a traqué les irrégularités, entraînant la tenue d'un second tour.
Hamid Karzaï est donné favori de ce second tour en raison du soutien de son ethnie pachtoune, la plus importante du pays.
Dans un communiqué publié jeudi soir à Kaboul, il a déclaré qu'il acceptait ce second tour "dans l'intérêt de la nation, afin de renforcer la stabilité et les perspectives démocratique en Afghanistan".
"Maintenant que nous allons avoir un second tour dans deux semaines, je veux qu'il soit meilleur que le premier", a-t-il ajouté.
La campagne officielle devrait débuter demain samedi à midi.
Source: Reuters via Yahoo News
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