Cette annonce intervient après une réunion avec le nouvel ambassadeur des Etats-Unis en Irlande, alors que le président Barack Obama a demandé il y a six mois aux Européens de l'aider à tourner cette page et à faciliter la fermeture du camp, en accueillant des détenus libérés qui ne peuvent être renvoyés dans leur pays d'origine.
Jusqu'à présent, seule la France l'a fait, accueillant un ressortissant algérien en mai dernier.
Des responsables irlandais se sont rendus à Washington et à Guantanamo la semaine dernière et ont identifié deux détenus qui pourraient être reçus en Irlande dans les deux mois à venir, a précisé le ministre. Leurs identités, la date de leur voyage et le lieu de leur résidence en Irlande resteront secrets, a-t-il ajouté.
Selon d'autres responsables gouvernementaux s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, et selon Amnesty International, il s'agir de deux Ouzbeks arrêtés en Afghanistan en 2001 dans des circonstances plus que confuses.
L'un d'entre eux, Oybek Jabbarov, 31 ans, est soutenu par une intense campagne des défenseurs irlandais des droits de l'homme. Son cas est souvent cité en exemple du calvaire vécu à Guantanamo par des innocents, vendus aux forces américaines comme talibans par des miliciens afghans attirés par les fortes récompenses promises.
Jabbarov explique qu'il vivait dans un camp de réfugiés près de la frontière afghano-ouzbèke avec sa femme enceinte et son bébé lorsqu'il a été pris en stop par des soldats qui l'ont ensuite vendu aux forces américaines. Transféré à Guantanamo en 2002, il a été décrété libérable en février 2007, mais les autorités américaines ne l'ont pas renvoyé en Ouzbékistan, où il risque d'être torturé.
Plusieurs autres gouvernements européens envisageant d'emboîter le pas à la France et à l'Irlande, mais mettent parfois en avant des lenteurs administratives américaines. Le Portugal, qui a été le premier pays à appeler à une réponse européenne coordonnée pour aider à la fermeture de Guantanamo, s'était dit partant pour deux ou trois détenus le mois dernier, mais n'a toujours pas passé d'accord avec les Etats-Unis.
La plupart des quelque 230 détenus encore à Guantanamo sont yéménites, et Washington ne veut pas les renvoyer dans leur pays d'origine, estimant que le Yémen n'a ni prisons sûres ni programme de "réhabilitation". Des négociations sont en cours pour essayer de les transférer en Arabie saoudite à la place.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Jusqu'à présent, seule la France l'a fait, accueillant un ressortissant algérien en mai dernier.
Des responsables irlandais se sont rendus à Washington et à Guantanamo la semaine dernière et ont identifié deux détenus qui pourraient être reçus en Irlande dans les deux mois à venir, a précisé le ministre. Leurs identités, la date de leur voyage et le lieu de leur résidence en Irlande resteront secrets, a-t-il ajouté.
Selon d'autres responsables gouvernementaux s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, et selon Amnesty International, il s'agir de deux Ouzbeks arrêtés en Afghanistan en 2001 dans des circonstances plus que confuses.
L'un d'entre eux, Oybek Jabbarov, 31 ans, est soutenu par une intense campagne des défenseurs irlandais des droits de l'homme. Son cas est souvent cité en exemple du calvaire vécu à Guantanamo par des innocents, vendus aux forces américaines comme talibans par des miliciens afghans attirés par les fortes récompenses promises.
Jabbarov explique qu'il vivait dans un camp de réfugiés près de la frontière afghano-ouzbèke avec sa femme enceinte et son bébé lorsqu'il a été pris en stop par des soldats qui l'ont ensuite vendu aux forces américaines. Transféré à Guantanamo en 2002, il a été décrété libérable en février 2007, mais les autorités américaines ne l'ont pas renvoyé en Ouzbékistan, où il risque d'être torturé.
Plusieurs autres gouvernements européens envisageant d'emboîter le pas à la France et à l'Irlande, mais mettent parfois en avant des lenteurs administratives américaines. Le Portugal, qui a été le premier pays à appeler à une réponse européenne coordonnée pour aider à la fermeture de Guantanamo, s'était dit partant pour deux ou trois détenus le mois dernier, mais n'a toujours pas passé d'accord avec les Etats-Unis.
La plupart des quelque 230 détenus encore à Guantanamo sont yéménites, et Washington ne veut pas les renvoyer dans leur pays d'origine, estimant que le Yémen n'a ni prisons sûres ni programme de "réhabilitation". Des négociations sont en cours pour essayer de les transférer en Arabie saoudite à la place.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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