Mais, à Luxembourg, où étaient réunis les ministres des Affaires étrangères de l'UE, le porte-parole de la diplomatie européenne, Javier Solana, a parlé d'un "bon accord", dont il ne pensait pas "qu'il nécessite dans son principe des modifications fondamentales".
Ce projet, déjà approuvé par Washington, Moscou et Paris, prévoit que le stock d'uranium faiblement enrichi de l'Iran soit traité en Russie puis converti en France en combustible afin d'être exploité à des fins médicales ensuite dans le réacteur de Téhéran.
Les Vingt-sept ont jugé que ce cadre ne devait pas subir de modifications importantes, ont demandé aux Iraniens de ne pas retarder plus longtemps le règlement de ce dossier et ont de nouveau évoqué la perspective de sanctions, faute d'accord à la fin de l'année.
Une des clauses à laquelle l'Iran s'oppose mais l'Occident reste attaché - pour réduire le risque de nucléarisation militaire de son régime - est la forte quantité d'uranium faiblement enrichi que l'Iran devra expédier à l'étranger, a fait savoir la télévision d'Etat Al Manar.
Cette chaîne arabophone a précisé que l'Iran fournirait sa réponse au projet d'accord dans les 48 heures, soit avec une semaine de retard sur le délai initialement fixé par Mohamed ElBaradeï, directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Après des consultations la semaine dernière à Vienne avec l'Iran, la Russie, la France et les Etats-Unis, ElBaradeï a proposé le transfert en une fois à l'étranger avant la fin de l'année de 75% de la tonne et demie d'uranium pauvrement enrichi que l'on sait que l'Iran a stockée.
Al Alam a indiqué que Téhéran "accepterait le cadre général du projet, mais y demanderait quelques amendements importants" qu'il n'a pas précisés. Mais des parlementaires en vue ont dit que, plutôt que de séparer de presque tout son stock stratégique cette année, l'Iran serait prêt à importer du combustible.
Ces arrangements sur le traitement à l'étranger de l'uranium iranien et l'inspection par l'AIEA du nouveau site d'enrichissement révélé par Téhéran fin septembre avaient été convenus lors d'une réunion le 1er octobre à Genève.
Elle avait mis face à face l'Iran et les six puissances avec lequel il négocie sur ce dossier, à savoir les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu et l'Allemagne.
Les inspecteurs de l'Onu sont arrivés en Iran dimanche pour visiter ce nouveau site, situé à 160 km au sud de Téhéran, non loin de la ville sainte de Qom.
La révélation tardive de ce site, qui aurait été découvert récemment pas les services occidentaux, a alimenté la méfiance de ces derniers envers l'Iran, soupçonné, ce qu'il nie, de vouloir se doter de la bombe atomique.
Les Occidentaux considèrent inspections et transformation à l'étranger de l'essentiel du stock d'uranium faiblement enrichi comme des tests de la bonne foi de l'Iran. Les Vingt-sept se sont félicités des inspections et ElBaradeï a dit que l'Iran ne saurait échapper au transfert de l'essentiel de son stock.
"Cela permettrait aux Iraniens de montrer qu'ils racontent la vérité et que, si c'est le cas, qu'ils enrichissent en effet de l'uranium à des fins pacifiques", a souligné le directeur de l'AIEA.
Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a déclaré que, si d'ici la fin de l'année, "il y avait la nécessité de sanctions nouvelles, on commencerait d'y travailler". Les Vingt-sept ont demandé à la Commission d'y réfléchir.
"Cette région est inflammable (...) Tout cela est quand même un cercle explosif et je ne pense pas que dans un tel contexte, les Iraniens puissent gagner du temps. Tout cela est très dangereux", a estimé Bernard Kouchner.
Source: Reuters via Yahoo News
Ce projet, déjà approuvé par Washington, Moscou et Paris, prévoit que le stock d'uranium faiblement enrichi de l'Iran soit traité en Russie puis converti en France en combustible afin d'être exploité à des fins médicales ensuite dans le réacteur de Téhéran.
Les Vingt-sept ont jugé que ce cadre ne devait pas subir de modifications importantes, ont demandé aux Iraniens de ne pas retarder plus longtemps le règlement de ce dossier et ont de nouveau évoqué la perspective de sanctions, faute d'accord à la fin de l'année.
Une des clauses à laquelle l'Iran s'oppose mais l'Occident reste attaché - pour réduire le risque de nucléarisation militaire de son régime - est la forte quantité d'uranium faiblement enrichi que l'Iran devra expédier à l'étranger, a fait savoir la télévision d'Etat Al Manar.
Cette chaîne arabophone a précisé que l'Iran fournirait sa réponse au projet d'accord dans les 48 heures, soit avec une semaine de retard sur le délai initialement fixé par Mohamed ElBaradeï, directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Après des consultations la semaine dernière à Vienne avec l'Iran, la Russie, la France et les Etats-Unis, ElBaradeï a proposé le transfert en une fois à l'étranger avant la fin de l'année de 75% de la tonne et demie d'uranium pauvrement enrichi que l'on sait que l'Iran a stockée.
Al Alam a indiqué que Téhéran "accepterait le cadre général du projet, mais y demanderait quelques amendements importants" qu'il n'a pas précisés. Mais des parlementaires en vue ont dit que, plutôt que de séparer de presque tout son stock stratégique cette année, l'Iran serait prêt à importer du combustible.
Ces arrangements sur le traitement à l'étranger de l'uranium iranien et l'inspection par l'AIEA du nouveau site d'enrichissement révélé par Téhéran fin septembre avaient été convenus lors d'une réunion le 1er octobre à Genève.
Elle avait mis face à face l'Iran et les six puissances avec lequel il négocie sur ce dossier, à savoir les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu et l'Allemagne.
Les inspecteurs de l'Onu sont arrivés en Iran dimanche pour visiter ce nouveau site, situé à 160 km au sud de Téhéran, non loin de la ville sainte de Qom.
La révélation tardive de ce site, qui aurait été découvert récemment pas les services occidentaux, a alimenté la méfiance de ces derniers envers l'Iran, soupçonné, ce qu'il nie, de vouloir se doter de la bombe atomique.
Les Occidentaux considèrent inspections et transformation à l'étranger de l'essentiel du stock d'uranium faiblement enrichi comme des tests de la bonne foi de l'Iran. Les Vingt-sept se sont félicités des inspections et ElBaradeï a dit que l'Iran ne saurait échapper au transfert de l'essentiel de son stock.
"Cela permettrait aux Iraniens de montrer qu'ils racontent la vérité et que, si c'est le cas, qu'ils enrichissent en effet de l'uranium à des fins pacifiques", a souligné le directeur de l'AIEA.
Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a déclaré que, si d'ici la fin de l'année, "il y avait la nécessité de sanctions nouvelles, on commencerait d'y travailler". Les Vingt-sept ont demandé à la Commission d'y réfléchir.
"Cette région est inflammable (...) Tout cela est quand même un cercle explosif et je ne pense pas que dans un tel contexte, les Iraniens puissent gagner du temps. Tout cela est très dangereux", a estimé Bernard Kouchner.
Source: Reuters via Yahoo News
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