Des diplomates occidentaux avaient fait savoir vendredi que Téhéran avait autorisé des membres de l'agence onusienne à inspecter le réacteur nucléaire à eau lourde d'Arak.
L'AIEA, qui doit rendre cette semaine un rapport sur le programme nucléaire iranien, poussait depuis des mois pour avoir accès à ce site afin de vérifier qu'il n'avait qu'un usage civil.
Selon les diplomates, la République islamique a aussi accepté que l'observation de sa centrale d'enrichissement d'uranium de Natanz soit renforcée.
Ce changement d'attitude de Téhéran a été accueilli avec scepticisme par les Occidentaux, qui soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire à usage civil.
Prié de dire si les dernières évolutions témoignaient d'une amélioration des relations entre l'Iran et l'AIEA, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Hassan Qashqavi, a déclaré à la presse que "toutes (les) activités nucléaires (iraniennes) entraient dans le cadre de l'agence et du TNP (traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, ndlr)".
Selon lui, le directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, "a toujours confirmé la coopération de l'Iran avec l'agence".
"Cette tendance se poursuivra à l'avenir. Ce dont on a parlé récemment entre dans ce même cadre", a-t-il ajouté, faisant apparemment référence à la visite du site d'Arak.
Le rapport de l'AIEA attendu cette semaine doit servir de base aux discussions qu'auront les six puissances engagées dans les pourparlers avec l'Iran, le 2 septembre.
Les Etats-Unis, la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne espèrent convaincre à cette occasion la Chine et la Russie d'adopter à l'Onu un quatrième train de sanctions contre Téhéran.
Pour les éviter, l'Iran doit cesser l'enrichissement d'uranium, faire la lumière sur ses activités nucléaires passées et rejoindre la table des négociations, rappellent des diplomates.
Vendredi, le département d'Etat américain a fait savoir que les récentes concessions de Téhéran ne constituaient pas "la coopération pleine et entière à laquelle l'Iran est tenu".
Le président Barack Obama a donné à l'Iran jusqu'au mois de septembre pour accepter l'offre des "six" sur des avantages commerciaux en échange d'un abandon de ses activités sensibles.
Hassan Qashqavi a invité lundi les Occidentaux à revoir leur approche avec l'Iran en essayant de "recourir à l'interaction plutôt qu'aux sanctions", qui ne seront pas, selon lui, de nature à faire cesser les activités nucléaires.
Il a par ailleurs dénoncé les récents propos de la chancelière allemande Angela Merkel, qui a appelé à de nouvelles sanctions contre l'Iran si aucun progrès n'est constaté dans les pourparlers.
"Répéter ce genre de remarques importunes est infructueux. Personne ne peut nous empêcher de jouir de notre droit légitime au nucléaire", a-t-il dit.
Source: Reuters via Yahoo News
L'AIEA, qui doit rendre cette semaine un rapport sur le programme nucléaire iranien, poussait depuis des mois pour avoir accès à ce site afin de vérifier qu'il n'avait qu'un usage civil.
Selon les diplomates, la République islamique a aussi accepté que l'observation de sa centrale d'enrichissement d'uranium de Natanz soit renforcée.
Ce changement d'attitude de Téhéran a été accueilli avec scepticisme par les Occidentaux, qui soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire à usage civil.
Prié de dire si les dernières évolutions témoignaient d'une amélioration des relations entre l'Iran et l'AIEA, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Hassan Qashqavi, a déclaré à la presse que "toutes (les) activités nucléaires (iraniennes) entraient dans le cadre de l'agence et du TNP (traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, ndlr)".
Selon lui, le directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, "a toujours confirmé la coopération de l'Iran avec l'agence".
"Cette tendance se poursuivra à l'avenir. Ce dont on a parlé récemment entre dans ce même cadre", a-t-il ajouté, faisant apparemment référence à la visite du site d'Arak.
Le rapport de l'AIEA attendu cette semaine doit servir de base aux discussions qu'auront les six puissances engagées dans les pourparlers avec l'Iran, le 2 septembre.
Les Etats-Unis, la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne espèrent convaincre à cette occasion la Chine et la Russie d'adopter à l'Onu un quatrième train de sanctions contre Téhéran.
Pour les éviter, l'Iran doit cesser l'enrichissement d'uranium, faire la lumière sur ses activités nucléaires passées et rejoindre la table des négociations, rappellent des diplomates.
Vendredi, le département d'Etat américain a fait savoir que les récentes concessions de Téhéran ne constituaient pas "la coopération pleine et entière à laquelle l'Iran est tenu".
Le président Barack Obama a donné à l'Iran jusqu'au mois de septembre pour accepter l'offre des "six" sur des avantages commerciaux en échange d'un abandon de ses activités sensibles.
Hassan Qashqavi a invité lundi les Occidentaux à revoir leur approche avec l'Iran en essayant de "recourir à l'interaction plutôt qu'aux sanctions", qui ne seront pas, selon lui, de nature à faire cesser les activités nucléaires.
Il a par ailleurs dénoncé les récents propos de la chancelière allemande Angela Merkel, qui a appelé à de nouvelles sanctions contre l'Iran si aucun progrès n'est constaté dans les pourparlers.
"Répéter ce genre de remarques importunes est infructueux. Personne ne peut nous empêcher de jouir de notre droit légitime au nucléaire", a-t-il dit.
Source: Reuters via Yahoo News
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