Le ton monte entre l'Iran et la Russie sur le nucléaire
Dans un discours prononcé à Kerman, dans le sud-est du pays, et télévisé, Mahmoud Ahmadinejad s'est livré à une critique peu habituelle de la Russie, jugeant "inacceptable" qu'elle puisse envisager des sanctions contre l'Iran et invitant son homologue russe, Dmitri Medvedev, à revenir sur sa position. L'Iran a été tacitement rabroué par la Russie et la Chine la semaine dernière, lorsque les Etats-Unis ont fait part du soutien des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu à un projet de résolution peu après la signature de l'accord de Téhéran sur un échange de combustible nucléaire. Jusqu'à récemment, Russie et Chine restaient réservées quant à de nouvelles sanctions et elles continuent de plaider pour des mesures moins lourdes que les Occidentaux, en tentant notamment d'assurer que le secteur pétrolier, vital pour l'Iran, ne sera pas affecté.(reuters)
La Russie fustige la «démagogie politique» d'Ahmadinejad
«Personne n'a réussi à conserver son autorité en utilisant la démagogie politique», a déclaré Sergueï Prikhodko cité par les agences russes et qui était interrogé sur les déclarations du président iranien. Sergueï Prikhodko a également critiqué «toute attitude imprévisible, tout extrémisme politique, le manque de transparence et l'incohérence lors de la prise de décisions qui concernent et inquiètent toute la communauté internationale», une allusion claire au programme nucléaire iranien. «La Russie a toujours été guidée par ses intérêts nationaux à long terme, notre position est pro-russe (...) elle ne peut être ni pro-iranienne, ni pro-américaine», a-t-il encore dit. Mahmoud Ahmadinejad avait dénoncé plus tôt la position de Dmitri Medvedev, l'accusant «de s'asseoir aux côtés de ceux qui ont été nos ennemis il y a 30 ans».(liberation)
Dans un discours prononcé à Kerman, dans le sud-est du pays, et télévisé, Mahmoud Ahmadinejad s'est livré à une critique peu habituelle de la Russie, jugeant "inacceptable" qu'elle puisse envisager des sanctions contre l'Iran et invitant son homologue russe, Dmitri Medvedev, à revenir sur sa position. L'Iran a été tacitement rabroué par la Russie et la Chine la semaine dernière, lorsque les Etats-Unis ont fait part du soutien des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu à un projet de résolution peu après la signature de l'accord de Téhéran sur un échange de combustible nucléaire. Jusqu'à récemment, Russie et Chine restaient réservées quant à de nouvelles sanctions et elles continuent de plaider pour des mesures moins lourdes que les Occidentaux, en tentant notamment d'assurer que le secteur pétrolier, vital pour l'Iran, ne sera pas affecté.(reuters)
La Russie fustige la «démagogie politique» d'Ahmadinejad
«Personne n'a réussi à conserver son autorité en utilisant la démagogie politique», a déclaré Sergueï Prikhodko cité par les agences russes et qui était interrogé sur les déclarations du président iranien. Sergueï Prikhodko a également critiqué «toute attitude imprévisible, tout extrémisme politique, le manque de transparence et l'incohérence lors de la prise de décisions qui concernent et inquiètent toute la communauté internationale», une allusion claire au programme nucléaire iranien. «La Russie a toujours été guidée par ses intérêts nationaux à long terme, notre position est pro-russe (...) elle ne peut être ni pro-iranienne, ni pro-américaine», a-t-il encore dit. Mahmoud Ahmadinejad avait dénoncé plus tôt la position de Dmitri Medvedev, l'accusant «de s'asseoir aux côtés de ceux qui ont été nos ennemis il y a 30 ans».(liberation)
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