"Le ton" de l'Union démocratique du centre, qui avait alors obtenu 29% des suffrages, "a pris ces dernières années une tournure raciste et xénophobe", souligne ce comité d'experts des 47 pays membres de l'organisation, dans un rapport publié mardi.
"Les attaques répétées des membres de l'UDC contre les droits fondamentaux des étrangers et contre l'interdiction du racisme et de la xénophobie ont conduit à un profond malaise dans la société suisse", ajoute l'Ecri.
Membre de la coalition gouvernementale issue des législatives d'octobre 2007, l'UDC s'en est retirée deux mois plus tard après que son chef Christoph Blocher eut été évincé de son poste de ministre de la Justice.
S'il souligne les efforts entrepris tant au niveau fédéral que par certaines collectivités locales pour intégrer les étrangers - 21% de la population -, le rapport montre que les discriminations à leur égard sont persistantes, jusque dans l'interprétation de la loi.
Ainsi des tribunaux ont-ils pu relaxer des exploitants de restaurant ou de discothèque poursuivis pour avoir refusé l'entrée de leur établissement à des "ex-Yougoslaves" ou à des "ressortissants des Balkans" au motif qu'il ne s'agissait pas de groupes ethniques à proprement parler.
L'Ecri regrette que l'interdiction de la discrimination inscrite dans la Constitution ne s'applique pas aux relations entre particuliers, ouvrant la voie à divers abus s'agissant de droit au travail, au logement, aux biens ou aux services.
Elle s'étonne que les primes d'assurance automobiles puissent varier en Suisse en fonction de la nationalité du client.
Elle s'inquiète que certains médias puissent qualifier des auteurs d'actes de délinquance de "Suisses depuis peu" ou de "Suisses naturalisés".
La démocratie directe, chère à la Suisse, entre parfois en contradiction avec les principes des droits de l'homme, comme cette "votation" sur l'interdiction des minarets prévue en novembre dont l'Ecri "espère vivement qu'elle sera rejetée".
Entre autres conclusions, la Commission invite la Confédération helvétique à combler les lacunes de sa législation antiraciste mais aussi à "former la police, les procureurs, les juges et les futurs professionnels du droit" sur sa mise en pratique.
Source: Reuters via Yahoo News
"Les attaques répétées des membres de l'UDC contre les droits fondamentaux des étrangers et contre l'interdiction du racisme et de la xénophobie ont conduit à un profond malaise dans la société suisse", ajoute l'Ecri.
Membre de la coalition gouvernementale issue des législatives d'octobre 2007, l'UDC s'en est retirée deux mois plus tard après que son chef Christoph Blocher eut été évincé de son poste de ministre de la Justice.
S'il souligne les efforts entrepris tant au niveau fédéral que par certaines collectivités locales pour intégrer les étrangers - 21% de la population -, le rapport montre que les discriminations à leur égard sont persistantes, jusque dans l'interprétation de la loi.
Ainsi des tribunaux ont-ils pu relaxer des exploitants de restaurant ou de discothèque poursuivis pour avoir refusé l'entrée de leur établissement à des "ex-Yougoslaves" ou à des "ressortissants des Balkans" au motif qu'il ne s'agissait pas de groupes ethniques à proprement parler.
L'Ecri regrette que l'interdiction de la discrimination inscrite dans la Constitution ne s'applique pas aux relations entre particuliers, ouvrant la voie à divers abus s'agissant de droit au travail, au logement, aux biens ou aux services.
Elle s'étonne que les primes d'assurance automobiles puissent varier en Suisse en fonction de la nationalité du client.
Elle s'inquiète que certains médias puissent qualifier des auteurs d'actes de délinquance de "Suisses depuis peu" ou de "Suisses naturalisés".
La démocratie directe, chère à la Suisse, entre parfois en contradiction avec les principes des droits de l'homme, comme cette "votation" sur l'interdiction des minarets prévue en novembre dont l'Ecri "espère vivement qu'elle sera rejetée".
Entre autres conclusions, la Commission invite la Confédération helvétique à combler les lacunes de sa législation antiraciste mais aussi à "former la police, les procureurs, les juges et les futurs professionnels du droit" sur sa mise en pratique.
Source: Reuters via Yahoo News
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