«On touche pas à la BCE, cest même pas la peine d'y penser, et on n’en parle même pas!» Comme si une solution à la crise de la dette européenne pouvait se dessiner sans la participation de la Banque Centrale Européenne. La BCE est indépendante et elle le restera. «On va se débrouiller sans elle.» C’est bien ce que vous seriez forcé de dire si vous étiez à la place, par exemple, de la France dont les obligations ne sont pas en odeur de sainteté à la BCE. On va se débrouiller entre nous, les Etats membres, puisque la BCE ne souhaite pas racheter nos obligations publiques à un rythme plus soutenu.
Si les états européens recherchent une solution européenne, ça fait 27 accords à obtenir de la part de 27 états. «On va encore ramer comme des damnés pour obtenir 27 approbations. Bon, bah, alors, on va faire entre membres de la zone euros. (Exit le Royaume Uni et sa place financière de Londres …) Ca fait plus que 17 Etats, c’est déjà mieux que 27. Bon, d’accord, mais même pour mettre 17 Etats d’accord, ça va être coton…»
C’est fou ce que certains chefs d’Etat sont forts pour faire des annonces dont les effets sont beaucoup moins épatants que les annonces elles-mêmes. A les entendre, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy vont résoudre la question de la crise de la dette à eux deux. Ils se réunissent, se mettent d’accord et tope là!
Dès mercredi, une lettre présentant les termes de l'accord franco-allemand sera envoyée au président du Conseil européen Herman Van Rompuy. Puis, lors du sommet européen de jeudi et vendredi à Bruxelles, les chefs d'Etat et de gouvernement seront consultés sur leur volonté de participer aux négociations. (Associated Press via Yahoo News, par Sylvie Corbet)
Le Président du Conseil Européen et 15 autres Etats - ou 25 - vont dire amen sans broncher à un ensemble de mesures destinées à voir naître un nouvel accord européen. C’est-il pas beau, ça! A marche forcée en plus! 17 états, c’était encore beaucoup: 2 seulement, la France et l’Allemagne, c’est mieux. « Et puis comme ça, on se fera passer pour les meilleurs.» C’est épatant, ça! Un véritable effet d’annonce!
Tout ça n’est pas réaliste? Ça ne s’est pas passé comme ça? C’est exact, mais qu’importe: le reste, tout le reste, au fond, c’est du bluff. Ce qui compte, on le sait bien: c’est l’effet d’annonce.
Si les états européens recherchent une solution européenne, ça fait 27 accords à obtenir de la part de 27 états. «On va encore ramer comme des damnés pour obtenir 27 approbations. Bon, bah, alors, on va faire entre membres de la zone euros. (Exit le Royaume Uni et sa place financière de Londres …) Ca fait plus que 17 Etats, c’est déjà mieux que 27. Bon, d’accord, mais même pour mettre 17 Etats d’accord, ça va être coton…»
C’est fou ce que certains chefs d’Etat sont forts pour faire des annonces dont les effets sont beaucoup moins épatants que les annonces elles-mêmes. A les entendre, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy vont résoudre la question de la crise de la dette à eux deux. Ils se réunissent, se mettent d’accord et tope là!
Dès mercredi, une lettre présentant les termes de l'accord franco-allemand sera envoyée au président du Conseil européen Herman Van Rompuy. Puis, lors du sommet européen de jeudi et vendredi à Bruxelles, les chefs d'Etat et de gouvernement seront consultés sur leur volonté de participer aux négociations. (Associated Press via Yahoo News, par Sylvie Corbet)
Le Président du Conseil Européen et 15 autres Etats - ou 25 - vont dire amen sans broncher à un ensemble de mesures destinées à voir naître un nouvel accord européen. C’est-il pas beau, ça! A marche forcée en plus! 17 états, c’était encore beaucoup: 2 seulement, la France et l’Allemagne, c’est mieux. « Et puis comme ça, on se fera passer pour les meilleurs.» C’est épatant, ça! Un véritable effet d’annonce!
Tout ça n’est pas réaliste? Ça ne s’est pas passé comme ça? C’est exact, mais qu’importe: le reste, tout le reste, au fond, c’est du bluff. Ce qui compte, on le sait bien: c’est l’effet d’annonce.
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