Cet emprunt sera préparé par le gouvernement remanié cette semaine, a annoncé le chef de l'Etat devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles.
"Son montant, ses modalités seront arrêtées une fois que nous aurons arrêté ensemble les priorités" du nouveau gouvernement, ce qui doit être entrepris avec les partenaires sociaux, dans les "trois mois".
"Nous le ferons soit auprès des Français, soit sur les marchés financiers" et ses ressources seront "affectées exclusivement à ces priorités stratégiques pour l'avenir", a seulement précisé le chef de l'Etat.
"Pour préparer l'avenir, on doit être capables d'investir, même en ces temps difficiles", a justifié le ministre du Budget Eric Woerth sur France-Info. Selon lui, le déficit devrait atteindre les 140 milliards d'euros (entre 7% et 7,5% du PIB) et la dette devrait représenter 73,9% du PIB à la fin de l'année.
De quoi créer des besoins budgétaires, mais aussi susciter quelques interrogations devant l'annonce d'un nouvel endettement. "On va rajouter encore combien? Où est-ce que ça s'arrête? Où va-t-on dans cette dérive qui semble ne plus avoir de freins", s'est ainsi alarmé le président du MoDem François Bayrou, interrogé par France-Info.
En 1993, alors que la dette française était déjà supérieure aux 60% du PIB fixés comme limite par le pacte de stabilité et de croissance européen, le gouvernement d'Edouard Balladur avait lancé un vaste emprunt auprès des Français. A l'époque, le gouvernement avait récolté 110 milliards de francs (environ 17 milliards d'euros), rémunérés au taux de 6%. Ils ont été remboursés en 1997.
Source: Associated Presse via Yahoo News
"Son montant, ses modalités seront arrêtées une fois que nous aurons arrêté ensemble les priorités" du nouveau gouvernement, ce qui doit être entrepris avec les partenaires sociaux, dans les "trois mois".
"Nous le ferons soit auprès des Français, soit sur les marchés financiers" et ses ressources seront "affectées exclusivement à ces priorités stratégiques pour l'avenir", a seulement précisé le chef de l'Etat.
"Pour préparer l'avenir, on doit être capables d'investir, même en ces temps difficiles", a justifié le ministre du Budget Eric Woerth sur France-Info. Selon lui, le déficit devrait atteindre les 140 milliards d'euros (entre 7% et 7,5% du PIB) et la dette devrait représenter 73,9% du PIB à la fin de l'année.
De quoi créer des besoins budgétaires, mais aussi susciter quelques interrogations devant l'annonce d'un nouvel endettement. "On va rajouter encore combien? Où est-ce que ça s'arrête? Où va-t-on dans cette dérive qui semble ne plus avoir de freins", s'est ainsi alarmé le président du MoDem François Bayrou, interrogé par France-Info.
En 1993, alors que la dette française était déjà supérieure aux 60% du PIB fixés comme limite par le pacte de stabilité et de croissance européen, le gouvernement d'Edouard Balladur avait lancé un vaste emprunt auprès des Français. A l'époque, le gouvernement avait récolté 110 milliards de francs (environ 17 milliards d'euros), rémunérés au taux de 6%. Ils ont été remboursés en 1997.
Source: Associated Presse via Yahoo News