Si l'institution envisage "un début de récupération" à la fin 2010, la croissance sera néanmoins toujours négative, en baisse de 1%.
Quant au taux de chômage - qui s'élève déjà à plus de 15% selon Eurostat, soit le plus élevé d'Europe - il pourrait grimper jusqu'à 17,1% en 2009, et atteindre pas moins de 19,4% courant 2010. Si un tel scénario se vérifie, le taux de chômage espagnol sera alors deux fois plus élevé que la moyenne de la zone euro. Lequel se montera à 9,9%, d'après les prévisions de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).
La Banque d'Espagne prévoit aussi un creusement sensible des déficits publics, qui atteindront jusqu'à 8,7% du produit intérieur brut (PIB) en 2010. Sachant que la limite du pacte de stabilité européen est fixé à 3%.
A ces mauvais chiffres, il faut ajouter ceux de l'Institut national de la statistique (Ine), qui a annoncé, ce vendredi, une nouvelle chute de 22% de la production industrielle.
Du côté du gouvernement, l'heure n'est guère à l'optimisme. Ainsi, Pedro Solbes, ministre de l'Economie, a concédé que les calculs de la Banque d'Espagne "pourraient être justes". Même constat pour Maria Teresa Fernandez de la Vega, vice-présidente du gouvernement. "Nous sommes au pire moment de la crise", a-t-elle déploré, espérant un début de reprise mi-2010.
Considérée comme l'un des moteurs de la zone euro ces dernières années, avec une croissance encore de 3,7% en 2008, l'Espagne est entrée en récession à la fin de l'année dernière, touchée conjointement par la crise financière et l'éclatement de sa bulle immobilière.
Sourec: Yahoo News
Quant au taux de chômage - qui s'élève déjà à plus de 15% selon Eurostat, soit le plus élevé d'Europe - il pourrait grimper jusqu'à 17,1% en 2009, et atteindre pas moins de 19,4% courant 2010. Si un tel scénario se vérifie, le taux de chômage espagnol sera alors deux fois plus élevé que la moyenne de la zone euro. Lequel se montera à 9,9%, d'après les prévisions de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).
La Banque d'Espagne prévoit aussi un creusement sensible des déficits publics, qui atteindront jusqu'à 8,7% du produit intérieur brut (PIB) en 2010. Sachant que la limite du pacte de stabilité européen est fixé à 3%.
A ces mauvais chiffres, il faut ajouter ceux de l'Institut national de la statistique (Ine), qui a annoncé, ce vendredi, une nouvelle chute de 22% de la production industrielle.
Du côté du gouvernement, l'heure n'est guère à l'optimisme. Ainsi, Pedro Solbes, ministre de l'Economie, a concédé que les calculs de la Banque d'Espagne "pourraient être justes". Même constat pour Maria Teresa Fernandez de la Vega, vice-présidente du gouvernement. "Nous sommes au pire moment de la crise", a-t-elle déploré, espérant un début de reprise mi-2010.
Considérée comme l'un des moteurs de la zone euro ces dernières années, avec une croissance encore de 3,7% en 2008, l'Espagne est entrée en récession à la fin de l'année dernière, touchée conjointement par la crise financière et l'éclatement de sa bulle immobilière.
Sourec: Yahoo News