"Nous disposons d'une importante marge de manœuvre en matière d'endettement", indique-t-il en soulignant que la dette publique espagnole représente 38 à 39 % de son PIB, bien en deçà de la moyenne européenne et des critères de convergence de Maastricht. M. Zapatero indique que le plan de relance lancé en décembre commence à faire effet.
L'Espagne, durement frappée par le retournement de conjoncture dans le secteur du bâtiment, a adopté depuis le début de la crise une série de mesures de relance évaluées à plus de 70 milliards d'euros.
Dans cette interview, Zapatero précise qu'il attendra de voir – quatre mois – les résultats de ces mesures avant de trancher le débat sur l'opportunité d'un plan de relance additionnel "vert" basé sur des travaux permettant de réaliser des économies d'énergie, de développer les énergies renouvelables et les biotechnologies.
Même si l'Espagne n'est pas membre du G20, M. Zapatero se verrait bien à Londres pour la prochain sommet, pour présenter la solution espagnole à la crise financière. Il veut démontrer que le système de régulation bancaire espagnol – obligeant les établissements à constituer d'importantes réserves – peut servir d'exemple. Cette mesure est l'une des causes de la stabilité du système bancaire ibérique, pourtant très exposé au risque de crédit lié à la crise immobilière.
La politique stricte de la Banque d'Espagne est reconnue pour son modèle de supervision, relevait il y a quelques mois l'Agefi, et les normes strictes de supervision érigées par la Banque centrale lui valent désormais d'être citée en exemple par la presse anglo-saxonne, d'ordinaire sceptique quand il s'agit de l'Espagne.
Source: Yahoo News
L'Espagne, durement frappée par le retournement de conjoncture dans le secteur du bâtiment, a adopté depuis le début de la crise une série de mesures de relance évaluées à plus de 70 milliards d'euros.
Dans cette interview, Zapatero précise qu'il attendra de voir – quatre mois – les résultats de ces mesures avant de trancher le débat sur l'opportunité d'un plan de relance additionnel "vert" basé sur des travaux permettant de réaliser des économies d'énergie, de développer les énergies renouvelables et les biotechnologies.
Même si l'Espagne n'est pas membre du G20, M. Zapatero se verrait bien à Londres pour la prochain sommet, pour présenter la solution espagnole à la crise financière. Il veut démontrer que le système de régulation bancaire espagnol – obligeant les établissements à constituer d'importantes réserves – peut servir d'exemple. Cette mesure est l'une des causes de la stabilité du système bancaire ibérique, pourtant très exposé au risque de crédit lié à la crise immobilière.
La politique stricte de la Banque d'Espagne est reconnue pour son modèle de supervision, relevait il y a quelques mois l'Agefi, et les normes strictes de supervision érigées par la Banque centrale lui valent désormais d'être citée en exemple par la presse anglo-saxonne, d'ordinaire sceptique quand il s'agit de l'Espagne.
Source: Yahoo News
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