Si la Scientologie a déjà été l'objet de plusieurs procès en France, "c'est la première fois qu'elle est renvoyée en correctionnelle pour escroquerie en bande organisée", a salué avant l'audience l'avocat des plaignants, Me Olivier Morice, satisfait que la justice puisse "examiner les responsabilités des scientologues".
Secte pour les uns, religion pour les autres, l'Église de scientologie reste très controversée en France, une controverse qui devrait nourrir les débats de la 12e chambre correctionnelle de Paris durant quatre semaines.
"Ce procès, c'est quitte ou double", pour Catherine Picard, qui préside l'association de défense des victimes de sectes Unadfi. "C'est un procès en hérésie", lui répond la porte-parole de la Scientologie en France, Danièle Gounord, tout en déplorant cet "acharnement" contre cette religion trop "nouvelle" pour être acceptée par tous.
Le mouvement fondé en 1954 par l'écrivain américain de science-fiction Ron Hubbard, qui revendique 12 millions de membres dans le monde et 45.000 en France, est considéré comme une religion aux États-Unis. En France, il a été classé comme "secte", dans un rapport parlementaire de 1995, jamais actualisé depuis. En cas de condamnations, les poursuites font encourir à l'Église de scientologie la dissolution de ses structures françaises : l'Association spirituelle de la Scientologie (ASES-CC - Celebrity Centre) et la SEL, sa librairie. Toutefois, une telle issue reste fort lointaine, car si elle était prononcée, elle devrait être confirmée en appel, puis en cassation.
Deux témoins se sont désistés
En accusation : les pratiques de prosélytisme de la Scientologie. On reproche à l'ASES-CC, à la SEL et à six scientologues d'avoir soutiré des dizaines de milliers d'euros à quatre anciens...... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
Source: Le Point via Yahoo News
Secte pour les uns, religion pour les autres, l'Église de scientologie reste très controversée en France, une controverse qui devrait nourrir les débats de la 12e chambre correctionnelle de Paris durant quatre semaines.
"Ce procès, c'est quitte ou double", pour Catherine Picard, qui préside l'association de défense des victimes de sectes Unadfi. "C'est un procès en hérésie", lui répond la porte-parole de la Scientologie en France, Danièle Gounord, tout en déplorant cet "acharnement" contre cette religion trop "nouvelle" pour être acceptée par tous.
Le mouvement fondé en 1954 par l'écrivain américain de science-fiction Ron Hubbard, qui revendique 12 millions de membres dans le monde et 45.000 en France, est considéré comme une religion aux États-Unis. En France, il a été classé comme "secte", dans un rapport parlementaire de 1995, jamais actualisé depuis. En cas de condamnations, les poursuites font encourir à l'Église de scientologie la dissolution de ses structures françaises : l'Association spirituelle de la Scientologie (ASES-CC - Celebrity Centre) et la SEL, sa librairie. Toutefois, une telle issue reste fort lointaine, car si elle était prononcée, elle devrait être confirmée en appel, puis en cassation.
Deux témoins se sont désistés
En accusation : les pratiques de prosélytisme de la Scientologie. On reproche à l'ASES-CC, à la SEL et à six scientologues d'avoir soutiré des dizaines de milliers d'euros à quatre anciens...... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
Source: Le Point via Yahoo News