Augmentation du nombre d'élèves par classe: Lang dénonce la "politique à la hussarde" du gouvernement
Selon ce document interne que s'est procuré le quotidien, le ministère de Luc Chatel a proposé aux recteurs d'augmenter le nombre d'élèves par classe pour pallier la suppression de 16.000 postes, dans le cadre du non-remplacement d'un professeur sur deux, inscrit au budget 2011. "Cette politique à la hussarde n'est pas nouvelle", a affirmé le député socialiste du Pas-de-Calais sur Europe-1. "Depuis 2002, sous le gouvernement Raffarin, le plan pluri-annuel de création de postes de professeurs a été supprimé, les amputations succèdent aux amputations, plus de 150.000 postes ont été supprimés depuis sept ou huit ans", a-t-il ajouté. Pour le député socialiste du Pas-de-Calais, "on a besoin de plus d'encadrement, et d'encadrement de qualité", alors que "la surcharge des classes est d'ores et déjà un mal". Concernant l'hypothèse avancée par des spécialistes selon laquelle la diminution des effectifs dans les classes n'aurait pas d'effet avéré sur les résultats des élèves, il a assuré que "ce sont souvent des bobards", "des experts entre guillemets qui veulent se faire bien voir et qui font plaisir au pouvoir du moment pour leur faire croire que l'on peut à bon compte tailler, tailler", a-t-il déploré. "Halte à cette casse", a lancé l'ancien ministre de l'Education nationale. Dans un communiqué, la Première secrétaire du PS Martine Aubry et le secrétaire national à l'éducation Bruno Julliard ont dénoncé "les pistes envisagées par le gouvernement pour supprimer de nouveaux postes de fonctionnaires de l'éducation nationale". "Les documents communiqués aux inspecteurs d'académie par le ministère font craindre une dégradation sans précédent des conditions d'études de nos enfants et en particulier des plus fragiles d'entre eux", soulignent-t-ils.(AP)
Augmentation du nombre d'élèves par classe: Luc Chatel veut "agir avec discernement"
"Dans le contexte budgétaire" actuel, l'Education nationale "ne peut pas s'exonérer des efforts que nous allons faire, et notamment du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux", a-t-il déclaré sur RTL. Mais il a souligné qu'il fallait "partir du terrain, partir des besoins de chaque lycée, de chaque école", pour prendre des décisions. "Quand on est dans un collège d'une zone difficile, il faut être moins d'élèves par classe. Quand on est au lycée Henri IV à Paris (...) on peut être 33 ou 32 élèves par classe", a-t-il affirmé. "J'ai demandé à chaque recteur d'académie de partir des besoins des établissements sur la base de la situation des élèves et en fonction de cela, nous adapterons nos moyens", a-t-il précisé. Pour Luc Chatel, il s'agit d'"avoir une meilleure organisation, une meilleure efficacité de notre système éducatif". "Dans toute organisation", "on peut améliorer le fonctionnement et au total avoir de meilleurs résultats en affectant différemment les moyens", a-t-il assuré.(AP)
Selon ce document interne que s'est procuré le quotidien, le ministère de Luc Chatel a proposé aux recteurs d'augmenter le nombre d'élèves par classe pour pallier la suppression de 16.000 postes, dans le cadre du non-remplacement d'un professeur sur deux, inscrit au budget 2011. "Cette politique à la hussarde n'est pas nouvelle", a affirmé le député socialiste du Pas-de-Calais sur Europe-1. "Depuis 2002, sous le gouvernement Raffarin, le plan pluri-annuel de création de postes de professeurs a été supprimé, les amputations succèdent aux amputations, plus de 150.000 postes ont été supprimés depuis sept ou huit ans", a-t-il ajouté. Pour le député socialiste du Pas-de-Calais, "on a besoin de plus d'encadrement, et d'encadrement de qualité", alors que "la surcharge des classes est d'ores et déjà un mal". Concernant l'hypothèse avancée par des spécialistes selon laquelle la diminution des effectifs dans les classes n'aurait pas d'effet avéré sur les résultats des élèves, il a assuré que "ce sont souvent des bobards", "des experts entre guillemets qui veulent se faire bien voir et qui font plaisir au pouvoir du moment pour leur faire croire que l'on peut à bon compte tailler, tailler", a-t-il déploré. "Halte à cette casse", a lancé l'ancien ministre de l'Education nationale. Dans un communiqué, la Première secrétaire du PS Martine Aubry et le secrétaire national à l'éducation Bruno Julliard ont dénoncé "les pistes envisagées par le gouvernement pour supprimer de nouveaux postes de fonctionnaires de l'éducation nationale". "Les documents communiqués aux inspecteurs d'académie par le ministère font craindre une dégradation sans précédent des conditions d'études de nos enfants et en particulier des plus fragiles d'entre eux", soulignent-t-ils.(AP)
Augmentation du nombre d'élèves par classe: Luc Chatel veut "agir avec discernement"
"Dans le contexte budgétaire" actuel, l'Education nationale "ne peut pas s'exonérer des efforts que nous allons faire, et notamment du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux", a-t-il déclaré sur RTL. Mais il a souligné qu'il fallait "partir du terrain, partir des besoins de chaque lycée, de chaque école", pour prendre des décisions. "Quand on est dans un collège d'une zone difficile, il faut être moins d'élèves par classe. Quand on est au lycée Henri IV à Paris (...) on peut être 33 ou 32 élèves par classe", a-t-il affirmé. "J'ai demandé à chaque recteur d'académie de partir des besoins des établissements sur la base de la situation des élèves et en fonction de cela, nous adapterons nos moyens", a-t-il précisé. Pour Luc Chatel, il s'agit d'"avoir une meilleure organisation, une meilleure efficacité de notre système éducatif". "Dans toute organisation", "on peut améliorer le fonctionnement et au total avoir de meilleurs résultats en affectant différemment les moyens", a-t-il assuré.(AP)
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