Le député-maire communiste de Vénissieux (Rhône), André Gérin, à l'origine de cette initiative, a été élu président de cette mission dont le rapporteur est le député-maire UMP du Raincy (Seine-Saint-Denis), Eric Raoult.
La mission est composée de 32 députés (17 UMP, 11 socialistes, deux Nouveau Centre et deux du groupe de la gauche démocrate et républicaine - GDR, PC et Verts).
Elle dispose de six mois pour entendre et recenser les différents points de vue. Elle entamera ses travaux le 8 juillet et rendra son rapport à la fin de l'année.
Devant le Parlement réuni en Congrès le 22 juin à Versailles, Nicolas Sarkozy avait vivement critiqué le port de la burqa, "un signe d'asservissement", et avait déclaré qu'elle n'était pas "la bienvenue" en France.
La branche maghrébine d'Al-Qaïda a menacé mardi de se venger de la France après les propos tenus par le président français.
"Ces menaces ne changent strictement rien à notre détermination de faire notre travail encore une fois avec le respect du droit et de la tolérance", a déclaré mercredi le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer, lors d'une rencontre avec la presse.
"La France a presque toujours montré la voie en ce domaine. Nous sommes aujourd'hui devant cette responsabilité. Qu'il y ait des menaces ou qu'il n'y en ait pas, cela ne change strictement rien à notre détermination. Ou plutôt cela nous conforte dans le fait que l'on ne saurait accepter une société où la menace l'emporterait sur la liberté", a-t-il ajouté.
Source: Reuters via Yahoo News
La mission est composée de 32 députés (17 UMP, 11 socialistes, deux Nouveau Centre et deux du groupe de la gauche démocrate et républicaine - GDR, PC et Verts).
Elle dispose de six mois pour entendre et recenser les différents points de vue. Elle entamera ses travaux le 8 juillet et rendra son rapport à la fin de l'année.
Devant le Parlement réuni en Congrès le 22 juin à Versailles, Nicolas Sarkozy avait vivement critiqué le port de la burqa, "un signe d'asservissement", et avait déclaré qu'elle n'était pas "la bienvenue" en France.
La branche maghrébine d'Al-Qaïda a menacé mardi de se venger de la France après les propos tenus par le président français.
"Ces menaces ne changent strictement rien à notre détermination de faire notre travail encore une fois avec le respect du droit et de la tolérance", a déclaré mercredi le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer, lors d'une rencontre avec la presse.
"La France a presque toujours montré la voie en ce domaine. Nous sommes aujourd'hui devant cette responsabilité. Qu'il y ait des menaces ou qu'il n'y en ait pas, cela ne change strictement rien à notre détermination. Ou plutôt cela nous conforte dans le fait que l'on ne saurait accepter une société où la menace l'emporterait sur la liberté", a-t-il ajouté.
Source: Reuters via Yahoo News