Les travaux de la Conférence internationale sur la population et le développement (Cipd+15) prennent fin aujourd’hui à Addis-Abeba.
Hier, la journée a été rythmée par la septième session de l’Assemblée générale de la Commission africaine de la population avec l’élection de son bureau et la présentation par la Commission de l’Union africaine (Cua) (département des Affaires sociales), d’un rapport sur l’état de la population africaine en 2008 et qui est intitulé : « Dynamique de la population et changement climatique : implication pour le développement durable ».
Le rapport présenté aux experts africains en charge des questions de population indique que la population africaine, qui a été estimée à 992 millions de personnes en 2005, pourrait atteindre 1 milliard d’habitants en 2010 et 2 milliards en 2050. Mais, elle pourrait connaître un rythme décroissant à cause du Sida, de la tuberculose, du paludisme, du changement climatique.
Selon l’Onusida, environ 25 millions d’Africains sont touchés par le Vih/Sida et 12 millions d’enfants sont déclarés orphelins de la pandémie. Le rapport indique aussi que les femmes africaines continueront à mourir en donnant la vie. Une femme sur 16 risque de mourir des causes liées à la grossesse au cours de la période de la procréation.
Effets du changement climatique
Le rapport a aussi essayé de faire le lien entre population et environnement, ainsi que les autres aspects qui peuvent saper le développement durable et la croissance démographique du continent.
Réalisé grâce au concours financier de l’Unfpa (Fonds des Nations unies pour la population), du Pnue (Programme des Nations unies pour l’environnement), de l’Onu-Habitat, de la Cea et d’autres partenaires, le rapport est axé sur la dynamique de la population, les questions environnementales, le changement climatique et le développement durable.
Lequel passe par la maîtrise des conséquences du changement climatique. Lesquelles font de l’Afrique un continent vulnérable parce que n’ayant pas assez de moyens pour faire face aux dégâts causés par le changement climatique.
Parmi les dégâts causés par le changement climatique, le rapport cite la baisse des précipitations, la désertification, le manque grave d’eau, la propagation des maladies et la baisse de la productivité agricole.
L’effet combiné de tous ces phénomènes défavorables risque d’aggraver la pauvreté et la misère de la population. La dégradation des forêts et des sols fait partie des difficultés qui pourraient aggraver la misère des populations africaines. Selon le rapport, entre 1990 et 2000, l’Afrique a perdu 21,8% de sa couverture totale de forêt, alors qu’elle avait une couverture de forêt de 649.866.000 ha pour une superficie de 2 978 394 000 ha.
La pénurie d’eau, la pollution, la diminution des terres agricoles et l’urbanisation incontrôlée sont aussi les problèmes auxquels l’Afrique fait et fera face.
Sourec: Le Soleil
Hier, la journée a été rythmée par la septième session de l’Assemblée générale de la Commission africaine de la population avec l’élection de son bureau et la présentation par la Commission de l’Union africaine (Cua) (département des Affaires sociales), d’un rapport sur l’état de la population africaine en 2008 et qui est intitulé : « Dynamique de la population et changement climatique : implication pour le développement durable ».
Le rapport présenté aux experts africains en charge des questions de population indique que la population africaine, qui a été estimée à 992 millions de personnes en 2005, pourrait atteindre 1 milliard d’habitants en 2010 et 2 milliards en 2050. Mais, elle pourrait connaître un rythme décroissant à cause du Sida, de la tuberculose, du paludisme, du changement climatique.
Selon l’Onusida, environ 25 millions d’Africains sont touchés par le Vih/Sida et 12 millions d’enfants sont déclarés orphelins de la pandémie. Le rapport indique aussi que les femmes africaines continueront à mourir en donnant la vie. Une femme sur 16 risque de mourir des causes liées à la grossesse au cours de la période de la procréation.
Effets du changement climatique
Le rapport a aussi essayé de faire le lien entre population et environnement, ainsi que les autres aspects qui peuvent saper le développement durable et la croissance démographique du continent.
Réalisé grâce au concours financier de l’Unfpa (Fonds des Nations unies pour la population), du Pnue (Programme des Nations unies pour l’environnement), de l’Onu-Habitat, de la Cea et d’autres partenaires, le rapport est axé sur la dynamique de la population, les questions environnementales, le changement climatique et le développement durable.
Lequel passe par la maîtrise des conséquences du changement climatique. Lesquelles font de l’Afrique un continent vulnérable parce que n’ayant pas assez de moyens pour faire face aux dégâts causés par le changement climatique.
Parmi les dégâts causés par le changement climatique, le rapport cite la baisse des précipitations, la désertification, le manque grave d’eau, la propagation des maladies et la baisse de la productivité agricole.
L’effet combiné de tous ces phénomènes défavorables risque d’aggraver la pauvreté et la misère de la population. La dégradation des forêts et des sols fait partie des difficultés qui pourraient aggraver la misère des populations africaines. Selon le rapport, entre 1990 et 2000, l’Afrique a perdu 21,8% de sa couverture totale de forêt, alors qu’elle avait une couverture de forêt de 649.866.000 ha pour une superficie de 2 978 394 000 ha.
La pénurie d’eau, la pollution, la diminution des terres agricoles et l’urbanisation incontrôlée sont aussi les problèmes auxquels l’Afrique fait et fera face.
Sourec: Le Soleil
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