L'Afrique du Sud devra acheter des doses du vaccin Covid-19 d'Oxford-AstraZeneca à un prix près de 2,5 fois supérieur à celui de la plupart des pays européens, a déclaré le ministère de la santé du pays.
Le pays le plus touché par le virus sur le continent africain a commandé au moins 1,5 million de doses du vaccin au Serum Institute of India (SII), attendues en janvier et février.
Un haut responsable de la santé a déclaré jeudi à l'AFP que ces doses coûteraient 5,25 dollars (4,32 euros) chacune, soit près de deux fois et demie le montant payé par la plupart des pays européens.
Les membres de l'Union européenne paieront 2,16 $ (1,78 €) pour les vaccins d'AstraZeneca, selon des informations divulguées par un ministre belge sur Twitter.
AstraZeneca France a déclaré à l'AFP en novembre que ses vaccins seraient plafonnés à 2,50 € (environ 3 $) par dose "pour fournir des vaccins à la population la plus large, avec un accès aussi équitable que possible".
Elle n'a pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires sur le devis du ministère de la santé.
À ce jour, l'Afrique du Sud a enregistré plus de 1,3 million de cas de coronavirus et 38 800 décès.
Le directeur général adjoint de la santé d'Afrique du Sud, Anban Pillay, a déclaré par SMS :
"Le ministère national de la santé confirme que le prix de 5,25 $ est celui qui nous a été proposé."
M. Pillay a déclaré au journal local Business Day que le prix plus élevé était dû au fait que d'autres pays contribuaient à la recherche et au développement.
"L'explication qui nous a été donnée pour expliquer pourquoi d'autres pays à revenu élevé ont un prix plus bas est qu'ils ont investi dans la recherche et le développement, d'où la réduction sur le prix", a déclaré M. Pillay.
Environ 2 000 Sud-Africains ont participé aux essais cliniques du vaccin en 2020.
Les accords bilatéraux entre les gouvernements les plus riches et les fabricants de vaccins contre les coronavirus ont suscité des inquiétudes quant à la hausse des prix et au manque d'approvisionnement pour les pays à faible et moyen revenu.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde contre le "nationalisme vaccinal" et l'"exploitation des prix".
Le pays le plus touché par le virus sur le continent africain a commandé au moins 1,5 million de doses du vaccin au Serum Institute of India (SII), attendues en janvier et février.
Un haut responsable de la santé a déclaré jeudi à l'AFP que ces doses coûteraient 5,25 dollars (4,32 euros) chacune, soit près de deux fois et demie le montant payé par la plupart des pays européens.
Les membres de l'Union européenne paieront 2,16 $ (1,78 €) pour les vaccins d'AstraZeneca, selon des informations divulguées par un ministre belge sur Twitter.
AstraZeneca France a déclaré à l'AFP en novembre que ses vaccins seraient plafonnés à 2,50 € (environ 3 $) par dose "pour fournir des vaccins à la population la plus large, avec un accès aussi équitable que possible".
Elle n'a pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires sur le devis du ministère de la santé.
À ce jour, l'Afrique du Sud a enregistré plus de 1,3 million de cas de coronavirus et 38 800 décès.
Le directeur général adjoint de la santé d'Afrique du Sud, Anban Pillay, a déclaré par SMS :
"Le ministère national de la santé confirme que le prix de 5,25 $ est celui qui nous a été proposé."
M. Pillay a déclaré au journal local Business Day que le prix plus élevé était dû au fait que d'autres pays contribuaient à la recherche et au développement.
"L'explication qui nous a été donnée pour expliquer pourquoi d'autres pays à revenu élevé ont un prix plus bas est qu'ils ont investi dans la recherche et le développement, d'où la réduction sur le prix", a déclaré M. Pillay.
Environ 2 000 Sud-Africains ont participé aux essais cliniques du vaccin en 2020.
Les accords bilatéraux entre les gouvernements les plus riches et les fabricants de vaccins contre les coronavirus ont suscité des inquiétudes quant à la hausse des prix et au manque d'approvisionnement pour les pays à faible et moyen revenu.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde contre le "nationalisme vaccinal" et l'"exploitation des prix".
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