Le conseil des gouverneurs de l'AIEA, composé de 35 pays, a été ajourné prématurément, les deux candidats -le Japonais Yukiya Amano et le Sud-Africain Abdul Samad Minty- n'ayant pas obtenu la majorité des deux tiers requise pour être élu. Le vote a révélé un clivage entre pays les développés dans l'ensemble favorables à M. Amano et les pays en développement soutenant pour la plupart M. Minty.
Après cet échec, le président du conseil des gouverneurs, l'Algérien Taous Feroukhi, devrait inviter lundi les Etats membres à proposer à nouveau des candidats dans les quatre prochaines semaines avant une nouvelle réunion.
Les candidatures de Yukiya Amano et Abdul Samad Minty, deux hommes au profil bien différent, pourraient être à nouveau proposées. Selon un diplomate occidental ayant requis l'anonymat, le Japonais avait fait savoir qu'il souhaitait être à nouveau candidat si le vote de vendredi ne donnait rien.
Globalement soutenu par les pays occidentaux, majoritaires au conseil, M. Amano a fait la course en tête pendant six tours de scrutin étalés sur deux jours, frôlant même à un moment donné l'élection à une voix près. Mais il n'a pas réussi à rallier derrière lui les pays en développement qui ont pour la plupart soutenu M. Minty.
Les deux candidats sont délégués de l'AIEA dans leur pays respectif et possèdent une grande expérience en matière de non-prolifération nucléaire. Ils affirment vouloir agir en suivant les instructions du conseil des gouverneurs.
Le successeur de Mohamed el-Baradeï à la tête de l'AIEA, l'agence onusienne de lutte contre la prolifération nucléaire, devra notamment s'occuper des dossiers iranien, syrien et de la menace terroriste. Sa désignation survient alors que la nouvelle administration américaine se montre prête à ouvrir des négociations directes avec Téhéran sur le programme nucléaire iranien.
Source: Yahoo News
Après cet échec, le président du conseil des gouverneurs, l'Algérien Taous Feroukhi, devrait inviter lundi les Etats membres à proposer à nouveau des candidats dans les quatre prochaines semaines avant une nouvelle réunion.
Les candidatures de Yukiya Amano et Abdul Samad Minty, deux hommes au profil bien différent, pourraient être à nouveau proposées. Selon un diplomate occidental ayant requis l'anonymat, le Japonais avait fait savoir qu'il souhaitait être à nouveau candidat si le vote de vendredi ne donnait rien.
Globalement soutenu par les pays occidentaux, majoritaires au conseil, M. Amano a fait la course en tête pendant six tours de scrutin étalés sur deux jours, frôlant même à un moment donné l'élection à une voix près. Mais il n'a pas réussi à rallier derrière lui les pays en développement qui ont pour la plupart soutenu M. Minty.
Les deux candidats sont délégués de l'AIEA dans leur pays respectif et possèdent une grande expérience en matière de non-prolifération nucléaire. Ils affirment vouloir agir en suivant les instructions du conseil des gouverneurs.
Le successeur de Mohamed el-Baradeï à la tête de l'AIEA, l'agence onusienne de lutte contre la prolifération nucléaire, devra notamment s'occuper des dossiers iranien, syrien et de la menace terroriste. Sa désignation survient alors que la nouvelle administration américaine se montre prête à ouvrir des négociations directes avec Téhéran sur le programme nucléaire iranien.
Source: Yahoo News
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