La jeune femme de 24 ans a été libérée sous caution dimanche après un mois et demi de prison. Elle est désormais hébergée à l'ambassade de France à Téhéran.
« Il y aura un jugement qui viendra [...] théoriquement dans les huit jours », a dit sur RTL le ministre français des Affaires étrangères, évoquant un « encombrement judiciaire ».
« Il y a des manifestations populaires en très grand nombre, qui ne se démentent pas, il y a une contestation à l'intérieur même du régime iranien. [...] Ça justifie cet encombrement judiciaire qui fait que nous n'avons pas de délai », a-t-il expliqué.
« Nous espérons que ça va se faire dans les jours qui viennent », a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie française a de nouveau demandé l'arrêt des procédures judiciaires à l'encontre de Clotilde Reiss.
« Elle n'a pas participé, elle n'a pas appelé, elle n'a pas incité à la manifestation », a-t-il réaffirmé. « Nous affirmons que Clotilde Reiss est innocente de toute manœuvre malsaine ».
L'Iran reproche à la jeune femme, lectrice de français à l'université d'Ispahan, d'avoir envoyé des photos des manifestations et un « rapport » à l'ambassade de France sur les violences qui se sont produites après l'élection présidentielle du 12 juin.
Interpellée alors qu'elle se préparait à prendre un avion de retour pour la France, au terme de son contrat, la jeune femme a fait des « aveux » le 9 août lors d'une audience du tribunal considérée comme truquée par Paris.
Elle a alors présenté ses excuses à la nation iranienne, disant qu'elle espérait une grâce. Les autorités françaises parlent d'accusations « fantaisistes », nient que la jeune femme ait été une espionne et expliquent qu'elle a seulement envoyé à titre privé des courriers électroniques et des photos des manifestations.
Source: Reuters via Yahoo News
« Il y aura un jugement qui viendra [...] théoriquement dans les huit jours », a dit sur RTL le ministre français des Affaires étrangères, évoquant un « encombrement judiciaire ».
« Il y a des manifestations populaires en très grand nombre, qui ne se démentent pas, il y a une contestation à l'intérieur même du régime iranien. [...] Ça justifie cet encombrement judiciaire qui fait que nous n'avons pas de délai », a-t-il expliqué.
« Nous espérons que ça va se faire dans les jours qui viennent », a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie française a de nouveau demandé l'arrêt des procédures judiciaires à l'encontre de Clotilde Reiss.
« Elle n'a pas participé, elle n'a pas appelé, elle n'a pas incité à la manifestation », a-t-il réaffirmé. « Nous affirmons que Clotilde Reiss est innocente de toute manœuvre malsaine ».
L'Iran reproche à la jeune femme, lectrice de français à l'université d'Ispahan, d'avoir envoyé des photos des manifestations et un « rapport » à l'ambassade de France sur les violences qui se sont produites après l'élection présidentielle du 12 juin.
Interpellée alors qu'elle se préparait à prendre un avion de retour pour la France, au terme de son contrat, la jeune femme a fait des « aveux » le 9 août lors d'une audience du tribunal considérée comme truquée par Paris.
Elle a alors présenté ses excuses à la nation iranienne, disant qu'elle espérait une grâce. Les autorités françaises parlent d'accusations « fantaisistes », nient que la jeune femme ait été une espionne et expliquent qu'elle a seulement envoyé à titre privé des courriers électroniques et des photos des manifestations.
Source: Reuters via Yahoo News
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