Le président français Nicolas Sarkozy devait de nouveau recevoir mercredi le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi qui l'a contredit la veille sur le dossier sensible des droits de l'Homme et a demandé à la France de mieux respecter les immigrés vivant sur son sol.
Auparavant, il devait rencontrer des membres du Medef dans les salons du Ritz, après la signature de plusieurs contrats annoncée dès lundi.
Paris attend une dizaine de milliards d'euros de retombées commerciales de cette visite de cinq jours, la première de M. Kadhafi en France depuis 34 ans.
En fin d'après-midi, une rencontre était prévue à Paris avec des personnalités féminines.
La polémique sur l'accueil du dirigeant libyen a encore fait rage mardi, quand l'opposition socialiste et certains parlementaires de l'UMP (majorité au pouvoir) ont boycotté une rencontre à l'Assemblée nationale avec Mouammar Kadhafi.
Ségolène Royal (Parti socialiste) a accusé M. Sarkozy de donner "de la France une image à la fois détestable et ridicule" et de "s'humilier devant Kadhafi".
Le dirigeant libyen a affirmé mardi soir dans un entretien à la chaîne de télévision France 2 n'être "pas au courant" des critiques suscitées par sa visite, et a soutenu que la question des droits de l'Homme ne se "pose pas" dans son pays.
Il a directement contredit M. Sarkozy, en affirmant n'avoir pas discuté avec lui des droits de l'Homme lundi. Le secrétaire général de la présidence Claude Guéant est monté au créneau pour soutenir le contraire. Les socialistes ont eux demandé "la vérité" sur ce point.
Dans la soirée, M. Kadhafi a fait la leçon aux pays occidentaux, et en particulier à la France, sur le respect des droits des immigrés, dans un discours très applaudi au siège de l'Unesco devant des centaines de membres des communautés africaines vivant en Fran ce.
Mouammar Kadhafi a notamment fait allusion aux violences dans les banlieues, où les droits des immigrés sont "violés par les forces de la police", tout en disant "réprouver la violence".
M. Kadhafi doit quitter la France samedi pour une visite officielle en Espagne.
Source: http://fr.news.yahoo.com/
Auparavant, il devait rencontrer des membres du Medef dans les salons du Ritz, après la signature de plusieurs contrats annoncée dès lundi.
Paris attend une dizaine de milliards d'euros de retombées commerciales de cette visite de cinq jours, la première de M. Kadhafi en France depuis 34 ans.
En fin d'après-midi, une rencontre était prévue à Paris avec des personnalités féminines.
La polémique sur l'accueil du dirigeant libyen a encore fait rage mardi, quand l'opposition socialiste et certains parlementaires de l'UMP (majorité au pouvoir) ont boycotté une rencontre à l'Assemblée nationale avec Mouammar Kadhafi.
Ségolène Royal (Parti socialiste) a accusé M. Sarkozy de donner "de la France une image à la fois détestable et ridicule" et de "s'humilier devant Kadhafi".
Le dirigeant libyen a affirmé mardi soir dans un entretien à la chaîne de télévision France 2 n'être "pas au courant" des critiques suscitées par sa visite, et a soutenu que la question des droits de l'Homme ne se "pose pas" dans son pays.
Il a directement contredit M. Sarkozy, en affirmant n'avoir pas discuté avec lui des droits de l'Homme lundi. Le secrétaire général de la présidence Claude Guéant est monté au créneau pour soutenir le contraire. Les socialistes ont eux demandé "la vérité" sur ce point.
Dans la soirée, M. Kadhafi a fait la leçon aux pays occidentaux, et en particulier à la France, sur le respect des droits des immigrés, dans un discours très applaudi au siège de l'Unesco devant des centaines de membres des communautés africaines vivant en Fran ce.
Mouammar Kadhafi a notamment fait allusion aux violences dans les banlieues, où les droits des immigrés sont "violés par les forces de la police", tout en disant "réprouver la violence".
M. Kadhafi doit quitter la France samedi pour une visite officielle en Espagne.
Source: http://fr.news.yahoo.com/
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