La mission confirme que plus de 83 millions d'euros de "commissions", alors légales, (10% du contrat) avaient été convenues pour vendre des sous-marins de type Agosta au Pakistan au début des années 1990 et que 85% de cette somme ont été versés.
L'argent a profité à de hauts responsables pakistanais non identifiés, a affirmé le député socialiste Bernard Cazeneuve, rapporteur de la mission. "J'appelle cela de la corruption légalisée", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
La mission juge établi que le versement des commissions a été interrompu après l'accession de Jacques Chirac à l'Elysée en 1995 et envisage un rapport entre ce fait et l'attentat.Le 8 mai 2002, un kamikaze avait fait 14 morts, dont 11 ingénieurs et techniciens français de la Direction des constructions navales (DCN) travaillant à la construction des Agosta, en précipitant une voiture bourrée d'explosifs sur un bus sortant d'un hôtel de Karachi."Le lien entre l'arrêt de versement de certains FCE ("frais commerciaux exceptionnels"-NDLR) et l'attentat ne peut être écarté. Aucun protagoniste (...) n'écarte complètement ce lien de causalité même s'il reste difficile de l'établir", lit-on dans les conclusions du rapport.Dans ce scénario, les militaires pakistanais, mécontents de ne pas recevoir d'argent ou insatisfaits du partage, auraient commandité l'attentat en représailles.Si la présidence Chirac a interrompu le paiement des commissions, c'est, dit le rapport, parce qu'elle soupçonnait qu'une partie de l'argent était revenue en France financer la campagne de son rival de droite Edouard Balladur, Premier ministre de 1993 à 1995, que soutenait Nicolas Sarkozy.
Source: Reuters vi Yahoo
L'argent a profité à de hauts responsables pakistanais non identifiés, a affirmé le député socialiste Bernard Cazeneuve, rapporteur de la mission. "J'appelle cela de la corruption légalisée", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
La mission juge établi que le versement des commissions a été interrompu après l'accession de Jacques Chirac à l'Elysée en 1995 et envisage un rapport entre ce fait et l'attentat.Le 8 mai 2002, un kamikaze avait fait 14 morts, dont 11 ingénieurs et techniciens français de la Direction des constructions navales (DCN) travaillant à la construction des Agosta, en précipitant une voiture bourrée d'explosifs sur un bus sortant d'un hôtel de Karachi."Le lien entre l'arrêt de versement de certains FCE ("frais commerciaux exceptionnels"-NDLR) et l'attentat ne peut être écarté. Aucun protagoniste (...) n'écarte complètement ce lien de causalité même s'il reste difficile de l'établir", lit-on dans les conclusions du rapport.Dans ce scénario, les militaires pakistanais, mécontents de ne pas recevoir d'argent ou insatisfaits du partage, auraient commandité l'attentat en représailles.Si la présidence Chirac a interrompu le paiement des commissions, c'est, dit le rapport, parce qu'elle soupçonnait qu'une partie de l'argent était revenue en France financer la campagne de son rival de droite Edouard Balladur, Premier ministre de 1993 à 1995, que soutenait Nicolas Sarkozy.
Source: Reuters vi Yahoo
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