«C'est un moment historique», a affirmé Seif al-Islam, le fils de Mouammar Kadhafi , à l'origine de cet élargissement de masse des membres du Groupe islamique des combattants libyens (Gicl). Ce mouvement, un temps rallié à al-Qaida, fut très actif dans les années 1990. À ses côtés, en guise de symbole, s'affichaient Abdelhakim Belhaj, l'émir du Gicl, Khaled Chrif, son chef militaire, et Sami Saadi, l'idéologue, tous fraîchement libérés.
Cette ouverture est le point d'orgue de la politique de «réconciliation nationale» voulue par Seif al-Islam. «L'idée vient de l'Algérie qui a démontré qu'une telle mesure est possible sans apporter de changement au régime», souligne Luis Martinez, directeur de recherche au Centre d'études et de recherches internationales (Ceri) .
Abandon de la lutte armée
Lancé il y a quatre ans, le «dialogue» s'est accéléré il y a six mois avec la libération de quelques dizaines de seconds couteaux puis par la fermeture de la prison d'Abou Salim où un millier de djihadistes avaient été abattus en juin 1996.
«La mesure est aussi le signe que la menace islamiste en Libye est moins évidente qu'il y a quelques années. On sait que beaucoup de radicaux libyens sont partis combattre en Irak, via l'Égypte», rappelle Sophie Pommier, directrice de Méroé, un cabinet de consultant spécialisé sur le monde arabe. Le retour des islamistes prend aussi sa place dans le complexe jeu politique libyen. Chef du camp réformateur et héritier putatif de son père , Seif al-Islam entend utiliser ces nouveaux soutiens contre les barons du régime.
Source: Lefigaro.fr via Yahoo
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