"Le préambule (de la Charte) dit que toutes les nations sont égales qu'elles soient petites ou grandes", a-t-il déclaré sous quelques applaudissements devant l'Assemblée générale.
L'imprévisible colonel libyen, qui vient de fêter ses 40 ans de pouvoir, a déclaré que le droit de veto dont disposent les cinq membres permanents du Conseil de sécurité - Etats-Unis, Chine, Russie, France et Grande-Bretagne - était "contraire" à l'esprit du texte.
"Nous ne l'acceptons pas et nous ne le reconnaissons pas", a-t-il dit du haut de la tribune de l'Assemblée, prenant la parole juste après le président américain Barack Obama.
"Le Conseil de sécurité ne nous a pas procuré la sécurité mais la terreur et les sanctions", a-t-il poursuivi, soulignant que "65 guerres" avaient éclaté depuis la création de cette instance il y un peu plus de soixante ans.
Revêtu d'une tenue traditionnelle de couleur marron, une broche noire aux contours de l'Afrique accrochée à sa poitrine, le leader libyen assume actuellement la présidence en exercice de l'Union africaine, pour laquelle il a de nouveau réclamé un siège de membre permanent au Conseil de sécurité.
La Libye occupe un siège non permanent à ce conseil jusqu'en 2010.
Au cours d'un discours fleuve de plus d'une heure et demie, Mouammar Kadhafi a évoqué toute une série de sujets, de l'assassinat du président américain John Fitzgerald Kennedy à l'invasion américaine de la Grenade en 1983 en passant par l'accès gratuit aux médicaments pour tous les enfants du monde.
Il n'a en revanche pas fait mention de la libération le mois dernier par la justice écossaise de l'ancien agent libyen Abdel Basset al Megrahi, seul condamné dans l'enquête sur l'attentat de Lockerbie en 1988.
Nombre de délégués ont quitté la salle durant le discours, provoquant l'agacement du leader libyen.
"S'il vous plaît, puis-je avoir votre attention. Vous êtes tous fatigués, sous l'effet du décalage horaire (...) Vous êtes fatigués, vous êtes tous endormis", a-t-il lancé à l'assistance clairsemée.
Il a par ailleurs rendu hommage au président Barack Obama, dont l'élection représente à ses yeux "le début d'un changement" par rapport à la politique menée par ses prédécesseurs qui ont, a-t-il dit, terrorisé sa région.
Il a aussi déclaré que l'Afrique méritait des compensations d'un montant de 7.700 milliards de dollars pour les dommages subis durant la période coloniale.
Source: Reuters via Yahoo News
L'imprévisible colonel libyen, qui vient de fêter ses 40 ans de pouvoir, a déclaré que le droit de veto dont disposent les cinq membres permanents du Conseil de sécurité - Etats-Unis, Chine, Russie, France et Grande-Bretagne - était "contraire" à l'esprit du texte.
"Nous ne l'acceptons pas et nous ne le reconnaissons pas", a-t-il dit du haut de la tribune de l'Assemblée, prenant la parole juste après le président américain Barack Obama.
"Le Conseil de sécurité ne nous a pas procuré la sécurité mais la terreur et les sanctions", a-t-il poursuivi, soulignant que "65 guerres" avaient éclaté depuis la création de cette instance il y un peu plus de soixante ans.
Revêtu d'une tenue traditionnelle de couleur marron, une broche noire aux contours de l'Afrique accrochée à sa poitrine, le leader libyen assume actuellement la présidence en exercice de l'Union africaine, pour laquelle il a de nouveau réclamé un siège de membre permanent au Conseil de sécurité.
La Libye occupe un siège non permanent à ce conseil jusqu'en 2010.
Au cours d'un discours fleuve de plus d'une heure et demie, Mouammar Kadhafi a évoqué toute une série de sujets, de l'assassinat du président américain John Fitzgerald Kennedy à l'invasion américaine de la Grenade en 1983 en passant par l'accès gratuit aux médicaments pour tous les enfants du monde.
Il n'a en revanche pas fait mention de la libération le mois dernier par la justice écossaise de l'ancien agent libyen Abdel Basset al Megrahi, seul condamné dans l'enquête sur l'attentat de Lockerbie en 1988.
Nombre de délégués ont quitté la salle durant le discours, provoquant l'agacement du leader libyen.
"S'il vous plaît, puis-je avoir votre attention. Vous êtes tous fatigués, sous l'effet du décalage horaire (...) Vous êtes fatigués, vous êtes tous endormis", a-t-il lancé à l'assistance clairsemée.
Il a par ailleurs rendu hommage au président Barack Obama, dont l'élection représente à ses yeux "le début d'un changement" par rapport à la politique menée par ses prédécesseurs qui ont, a-t-il dit, terrorisé sa région.
Il a aussi déclaré que l'Afrique méritait des compensations d'un montant de 7.700 milliards de dollars pour les dommages subis durant la période coloniale.
Source: Reuters via Yahoo News
À lire également :
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin