On craignait un tollé, au point que la Maison-Blanche elle-même s'inquiétait de l'humeur des 7 000 délégués de l'Aipac, le plus puissant et le plus virulent des lobbies pro-israéliens, rassemblés à Washington du 21 au 23 mars. L'American Israel Public Affairs Committee, né en 1963 et fort aujourd'hui de plus de 100 000 membres, pèse de tout son poids dans le financement des campagnes électorales et sur la vie politique des grandes villes. Mais il s'est borné à souligner sa "préoccupation" dans une lettre à tous les élus du Congrès, les priant d'exiger de l'administration Obama qu'elle s'engage à cultiver des "relations plus étroites" avec son allié au Proche-Orient.
Le récent accrochage diplomatique entre Hillary Clinton et Benjamin Netanyahu n'en a pas moins troublé le grand meeting de Washington, censé proclamer l'union sacrée israélo-américaine contre l'ennemi commun iranien. Il a aussi mis en évidence les dissensions croissantes entre les organisations juives américaines. Face aux durs comme l'Aipac ou la très redoutée Anti-Defamation League, J Street, nouveau mouvement marqué à gauche, ne craint pas de renvoyer le gouvernement israélien à ses responsabilités. Fondé à l'automne dernier, à la faveur d'une conférence inaugurale au cours de laquelle James Jones, conseiller à la sécurité nationale d'Obama, et le roi Abdallah de Jordanie ont discouru devant 75 000 Américains réunis sur Internet, le lobby progressiste "voué à la paix et à Israël" a déjà réuni plus d'un demi-million de dollars. Il vient en outre de recueillir 20 000 signatures de juifs américains qui appuient la ferme mise en garde de la Maison-Blanche à Netanyahu.
Source: lexpresse.fr via Yahoo
Le récent accrochage diplomatique entre Hillary Clinton et Benjamin Netanyahu n'en a pas moins troublé le grand meeting de Washington, censé proclamer l'union sacrée israélo-américaine contre l'ennemi commun iranien. Il a aussi mis en évidence les dissensions croissantes entre les organisations juives américaines. Face aux durs comme l'Aipac ou la très redoutée Anti-Defamation League, J Street, nouveau mouvement marqué à gauche, ne craint pas de renvoyer le gouvernement israélien à ses responsabilités. Fondé à l'automne dernier, à la faveur d'une conférence inaugurale au cours de laquelle James Jones, conseiller à la sécurité nationale d'Obama, et le roi Abdallah de Jordanie ont discouru devant 75 000 Américains réunis sur Internet, le lobby progressiste "voué à la paix et à Israël" a déjà réuni plus d'un demi-million de dollars. Il vient en outre de recueillir 20 000 signatures de juifs américains qui appuient la ferme mise en garde de la Maison-Blanche à Netanyahu.
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