Les bureaux de vote ont ouvert à 6h GMT, les électeurs patientant dans le froid devant les portes avant d'aller glisser leur bulletin dans l'urne à l'occasion de ce troisième scrutin législatif depuis le passage de la province sous administration de l'ONU et de l'OTAN en 1999.
Si dans l'après-midi les responsables électoraux faisaient état d'une participation plutôt faible, à 30%, on s'attendait à ce que ce résultat s'améliore dans les dernières heures du scrutin, qui devait clôturer à 18h00 GMT.
A l'approche de la date-butoir fixée par l'ONU pour trouver une solution sur le statut de la province, les élections visent à désigner les 120 membres du Parlement de la province ainsi que de 30 assemblées locales et des maires.
Le parti comptant le plus de sièges au Parlement formera un gouvernement et nommera un Premier ministre. Selon de récents sondages, le Parti démocratique du Kosovo (PDK, opposition) dirigé par l'ancien chef rebelle Hashim Thaci devrait l'emporter, mais l'assemblée pourrait ne pas avoir de majorité claire.
Peu après avoir voté, Hashim Thaci, 39 ans, ancien dirigeant de l'UCK, a affirmé que s'il devenait Premier ministre, il déclarerait l'indépendance du Kosovo après la date-butoir du 10 décembre.
Si les urnes donnent raison aux sondages, ce serait la première fois que le principal parti du Kosovo, la Ligue démocratique du Kosovo, perdrait un scrutin. Après la mort en janvier 2006, de son chef historique, le charismatique père de la nation kosovare Ibrahim Rugova, la Ligue s'est en effet perdue en querelles internes.
Le scrutin intervient en tous cas dans un climat de désenchantement croissant dans la province. "Je vote pour un avenir plus sûr, mais je ne m'attends pas à des miracles", déclarait samedi Dea Mula, une étudiante albanophone. "J'aimerais assister à la déclaration de l'indépendance, bien que je sois pas sûre du moment où cela pourrait se produire". De son côté, la minorité serbe devrait bouder les urnes, ne se sentant pas concernée par le vote, et Belgrade l'ayant appelée au boycot.
Deux années de négociations sur le statut du Kosovo entre les albanophones, représentant 90% de la population, et Belgrade n'ont pas permis de réelles avancées. Actuellement, les pourparlers entre les deux camps se déroulent sous l'égide de la "troïka" (Union européenne, Russie et Etats-Unis), pour un processus qui doit normalement s'achever le 10 décembre, date-butoir fixée aux émissaires des Trois pour informer le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon du résultat des négociations. Les deux camps doivent se retrouver mardi à Bruxelles.
Le résultat du scrutin ne devrait pas influencer les négociations sur l'avenir du Kosovo, l'ensemble des partis en lice partageant des vues similaires sur l'indépendance. Albanophones et Serbes doivent se retrouver mardi à Bruxelles pour une nouvelle série de discussions.
Si dans l'après-midi les responsables électoraux faisaient état d'une participation plutôt faible, à 30%, on s'attendait à ce que ce résultat s'améliore dans les dernières heures du scrutin, qui devait clôturer à 18h00 GMT.
A l'approche de la date-butoir fixée par l'ONU pour trouver une solution sur le statut de la province, les élections visent à désigner les 120 membres du Parlement de la province ainsi que de 30 assemblées locales et des maires.
Le parti comptant le plus de sièges au Parlement formera un gouvernement et nommera un Premier ministre. Selon de récents sondages, le Parti démocratique du Kosovo (PDK, opposition) dirigé par l'ancien chef rebelle Hashim Thaci devrait l'emporter, mais l'assemblée pourrait ne pas avoir de majorité claire.
Peu après avoir voté, Hashim Thaci, 39 ans, ancien dirigeant de l'UCK, a affirmé que s'il devenait Premier ministre, il déclarerait l'indépendance du Kosovo après la date-butoir du 10 décembre.
Si les urnes donnent raison aux sondages, ce serait la première fois que le principal parti du Kosovo, la Ligue démocratique du Kosovo, perdrait un scrutin. Après la mort en janvier 2006, de son chef historique, le charismatique père de la nation kosovare Ibrahim Rugova, la Ligue s'est en effet perdue en querelles internes.
Le scrutin intervient en tous cas dans un climat de désenchantement croissant dans la province. "Je vote pour un avenir plus sûr, mais je ne m'attends pas à des miracles", déclarait samedi Dea Mula, une étudiante albanophone. "J'aimerais assister à la déclaration de l'indépendance, bien que je sois pas sûre du moment où cela pourrait se produire". De son côté, la minorité serbe devrait bouder les urnes, ne se sentant pas concernée par le vote, et Belgrade l'ayant appelée au boycot.
Deux années de négociations sur le statut du Kosovo entre les albanophones, représentant 90% de la population, et Belgrade n'ont pas permis de réelles avancées. Actuellement, les pourparlers entre les deux camps se déroulent sous l'égide de la "troïka" (Union européenne, Russie et Etats-Unis), pour un processus qui doit normalement s'achever le 10 décembre, date-butoir fixée aux émissaires des Trois pour informer le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon du résultat des négociations. Les deux camps doivent se retrouver mardi à Bruxelles.
Le résultat du scrutin ne devrait pas influencer les négociations sur l'avenir du Kosovo, l'ensemble des partis en lice partageant des vues similaires sur l'indépendance. Albanophones et Serbes doivent se retrouver mardi à Bruxelles pour une nouvelle série de discussions.
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