Selon une estimation provisoire de la CGT, à 17h00, au moins 800.000 personnes ont participé à 177 manifestations. Le syndicat Solidaires (Sud) dénombre au moins 600.000 manifestants.
Les syndicats CGT, CFDT, FSU, Solidaires (Sud) et Unsa veulent faire pression sur le gouvernement, deux jours après le dénouement des élections régionales et au lendemain d'un remaniement qui a vu Eric Woerth remplacer Xavier Darcos au ministère du Travail, et l'arrivée de Georges Tron comme secrétaire d'Etat à la Fonction publique.
Les grèves, diversement suivies, ont surtout concerné les transports, les enseignants, dont 22% ont cessé le travail selon le ministère, et la fonction publique, en grève à 17,4%.
Le trafic SNCF était conforme aux prévisions, soit 65% des TGV en circulation, de 35% à 75% des TER, plus de 50% des Transilien et de 50 à 60% des Corail. Le trafic des TGV internationaux (Eurostar, Thalys, Lyria, Aleo) était normal.
Selon la direction de la SNCF, le taux de participation à la grève s'établissait à 28,3% à 11h00.
À la RATP, le trafic était quasi normal dans le métro, sur les réseaux des bus et tramways ainsi que sur le RER A. Toutefois, seul un RER B sur deux circulait.
ENSEIGNANTS EN GRÈVE
L'Union des transports publics et ferroviaires (UTP) évoque dans un communiqué des "perturbations limitées", avec "un fonctionnement normal ou presque dans plus de 75% du réseau". Les villes les plus touchées ont été Cannes, Clermont-Ferrand, Morlaix, Nice, Pau et le tramway à Lille.
A l'école, le ministère de l'Education nationale a annoncé 21,69% des enseignants en grève en moyenne à la mi-journée. Mais selon le Snes-FSU, plus de quatre enseignants sur dix ont cessé le travail dans les collèges et les lycées.
La Fédération syndicale unitaire (FSU) a elle aussi appelé les fonctionnaires à être "massivement en grève" et à manifester, tant pour le pouvoir d'achat que pour le "dossier essentiel des retraites".
A la mi-journée, le taux de grévistes était de 17,4% dans la Fonction publique de l'Etat, selon le ministère.
Du côté des manifestants, le défilé parisien rassemblant 31.000 personnes selon la préfecture de police, plus de moitié plus selon les organisateurs, s'est rendu de la place de République à celle de la Nation.
On y reconnaissait les leaders syndicaux Bernard Thibault (CGT) et François Chérèque (CFDT), la secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, et le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon.
"Le chômage augmente, le pouvoir d'achat baisse, on a de vraies inquiétudes dans notre pays et il est temps qu'on les remette à l'ordre du jour du débat", a dit François Chérèque.
Pour Bernard Thibault, "on ne traitera pas de l'avenir des retraites sans traiter la question de l'emploi, du pouvoir d'achat et du partage des richesses dans notre pays".
"PAS D'ABSTENTION POUR LES PROBLÈMES SOCIAUX"
Entre 13.000 selon la police et 50.000 personnes selon les syndicats ont défilé à Marseille. A Nice, de 4.500 à 8.000 personnes selon les sources ont manifesté aux cris de "Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère".
A Nantes, entre 8.000 et 10.000 personnes selon la police ont marché dans le centre-ville. "Il y a une bonne mobilisation des équipes, il n'y a pas eu d'abstention au troisième tour social", s'est réjouie Isabelle Mercier, responsable de l'union départementale CFDT en Loire-Atlantique.
En Normandie, entre 10.000 à 15.000 personnes ont battu le pavé à Rouen, 4.500 au Havre et 1.500 à Dieppe.
A Rennes, ils étaient 5.500 selon la police, le double d'après les organisateurs. "Il n'y a pas d'abstention pour les problèmes sociaux. Les vrais enjeux, ils sont là", a commenté Patrice Forgeou, secrétaire adjoint de l'union départementale CFDT en Ille-et-Vilaine.
De 10.000 à 14.000 personnes ont manifesté à Lyon sur la musique des "Motivés" en chantant "retraites, revenus, logements, du pognon, ils en ont".
"Retraites j'y tiens", "Sarko t'as rien compris" disaient des banderoles du défilé bordelais, qui a réuni 8.000 personnes selon la police et 30.000 selon les syndicats.
Jugeant que "trop de manifs tue les manifs", la CFTC et la CGC ne se sont pas jointes au mouvement, décidé après le sommet social de la mi-février à l'Elysée. Force ouvrière défile de son côté sur la seule question des retraites.
Source: Reuters via Yahoo
Les syndicats CGT, CFDT, FSU, Solidaires (Sud) et Unsa veulent faire pression sur le gouvernement, deux jours après le dénouement des élections régionales et au lendemain d'un remaniement qui a vu Eric Woerth remplacer Xavier Darcos au ministère du Travail, et l'arrivée de Georges Tron comme secrétaire d'Etat à la Fonction publique.
Les grèves, diversement suivies, ont surtout concerné les transports, les enseignants, dont 22% ont cessé le travail selon le ministère, et la fonction publique, en grève à 17,4%.
Le trafic SNCF était conforme aux prévisions, soit 65% des TGV en circulation, de 35% à 75% des TER, plus de 50% des Transilien et de 50 à 60% des Corail. Le trafic des TGV internationaux (Eurostar, Thalys, Lyria, Aleo) était normal.
Selon la direction de la SNCF, le taux de participation à la grève s'établissait à 28,3% à 11h00.
À la RATP, le trafic était quasi normal dans le métro, sur les réseaux des bus et tramways ainsi que sur le RER A. Toutefois, seul un RER B sur deux circulait.
ENSEIGNANTS EN GRÈVE
L'Union des transports publics et ferroviaires (UTP) évoque dans un communiqué des "perturbations limitées", avec "un fonctionnement normal ou presque dans plus de 75% du réseau". Les villes les plus touchées ont été Cannes, Clermont-Ferrand, Morlaix, Nice, Pau et le tramway à Lille.
A l'école, le ministère de l'Education nationale a annoncé 21,69% des enseignants en grève en moyenne à la mi-journée. Mais selon le Snes-FSU, plus de quatre enseignants sur dix ont cessé le travail dans les collèges et les lycées.
La Fédération syndicale unitaire (FSU) a elle aussi appelé les fonctionnaires à être "massivement en grève" et à manifester, tant pour le pouvoir d'achat que pour le "dossier essentiel des retraites".
A la mi-journée, le taux de grévistes était de 17,4% dans la Fonction publique de l'Etat, selon le ministère.
Du côté des manifestants, le défilé parisien rassemblant 31.000 personnes selon la préfecture de police, plus de moitié plus selon les organisateurs, s'est rendu de la place de République à celle de la Nation.
On y reconnaissait les leaders syndicaux Bernard Thibault (CGT) et François Chérèque (CFDT), la secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, et le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon.
"Le chômage augmente, le pouvoir d'achat baisse, on a de vraies inquiétudes dans notre pays et il est temps qu'on les remette à l'ordre du jour du débat", a dit François Chérèque.
Pour Bernard Thibault, "on ne traitera pas de l'avenir des retraites sans traiter la question de l'emploi, du pouvoir d'achat et du partage des richesses dans notre pays".
"PAS D'ABSTENTION POUR LES PROBLÈMES SOCIAUX"
Entre 13.000 selon la police et 50.000 personnes selon les syndicats ont défilé à Marseille. A Nice, de 4.500 à 8.000 personnes selon les sources ont manifesté aux cris de "Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère".
A Nantes, entre 8.000 et 10.000 personnes selon la police ont marché dans le centre-ville. "Il y a une bonne mobilisation des équipes, il n'y a pas eu d'abstention au troisième tour social", s'est réjouie Isabelle Mercier, responsable de l'union départementale CFDT en Loire-Atlantique.
En Normandie, entre 10.000 à 15.000 personnes ont battu le pavé à Rouen, 4.500 au Havre et 1.500 à Dieppe.
A Rennes, ils étaient 5.500 selon la police, le double d'après les organisateurs. "Il n'y a pas d'abstention pour les problèmes sociaux. Les vrais enjeux, ils sont là", a commenté Patrice Forgeou, secrétaire adjoint de l'union départementale CFDT en Ille-et-Vilaine.
De 10.000 à 14.000 personnes ont manifesté à Lyon sur la musique des "Motivés" en chantant "retraites, revenus, logements, du pognon, ils en ont".
"Retraites j'y tiens", "Sarko t'as rien compris" disaient des banderoles du défilé bordelais, qui a réuni 8.000 personnes selon la police et 30.000 selon les syndicats.
Jugeant que "trop de manifs tue les manifs", la CFTC et la CGC ne se sont pas jointes au mouvement, décidé après le sommet social de la mi-février à l'Elysée. Force ouvrière défile de son côté sur la seule question des retraites.
Source: Reuters via Yahoo
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