Devant le tribunal de Sankt-Pölten, à l'ouest de Vienne, il a également reconnu avoir traité sa fille en esclave pendant toutes ces années.
A l'ouverture du procès, lundi matin, il avait plaidé non coupable de ces deux chefs d'accusation.
"Je plaide coupable de (tous) les chefs de l'acte d'accusation", a-t-il dit à la cour au lendemain de la diffusion à huis clos, pendant onze heures, d'une vidéo du témoignage enregistré de sa fille.
Au juge Andrea Humer qui lui demandait pourquoi il avait changé d'avis, Fritzl, 73 ans, a évoqué l'influence du long témoignage de sa fille.
Interrogé sur le bébé décédé peu après sa naissance, en 1996, il a reconnu qu'il aurait dû l'emmener à l'hôpital quand il a constaté qu'il avait des difficultés à respirer.
"J'espérais que le petit survivrait mais j'aurais dû faire quelque chose. Je ne sais pas pourquoi je n'ai rien fait. Je n'ai rien vu", a-t-il dit.
Lundi matin, Fritzl avait reconnu "partiellement" l'inceste et les viols mais avait nié être responsable de la mort d'un nouveau-né et avoir traité sa fille en esclave.
Il risque la prison à vie s'il est jugé responsable de la mort de l'enfant par manque de soins.
Le procès devrait s'achever jeudi et le verdict est attendu le même jour.
Contrairement à ce qu'il avait fait les deux jours précédents, Fritzl est entré mercredi dans la salle d'audience sans dissimuler son visage, escorté de dix policiers et toujours vêtu de son costume gris avec une chemise bleue. Cette fois-ci, les cameramen n'avaient pas été autorisés à filmer.
Selon le quotidien autrichien Kurier, Elisabeth était présente à l'audience mardi mais cela n'a pas été confirmé par l'avocat de Fritzl, Rudolf Mayer, qui a simplement dit qu'il y avait dans la tribune du public des personnes qu'il n'avait pas identifiées.
Mayer, auparavant, tout en dénonçant les actes "monstrueux" de son client, avait affirmé que celui-ci avait pris soin de sa fille et de ses enfants "comme d'une seconde famille" pendant leurs années de séquestration.
Selon l'accusation, Fritzl a violé sa fille à maintes reprises devant les enfants séquestrés, en se servant d'elle comme si elle était sa propriété.
Elisabeth, aujourd'hui âgée de 42 ans, a été séquestrée dans la cave de la maison de son père à Amstetten avec trois des enfants nés des viols qu'elle a subis. Tous vivent aujourd'hui sous de fausses identités dans un endroit tenu secret. Les enfants sont aujourd'hui âgés de six à vingt ans.
Les experts ont conclu que l'état mental de Fritzl, en détention provisoire depuis avril 2008 à Sankt-Pölten, en Basse-Autriche, lui permettait de répondre devant la justice des accusations portées contre lui.
C'est dans le sous-sol spécialement aménagé et insonorisé de sa propre maison qu'il avait séquestré Elisabeth.
Fritzl avait brûlé dans une chaudière le corps du petit garçon mort peu après sa naissance. Selon les enquêteurs, il avait également menacé de tuer ses prisonniers en les gazant.
Source: Yahoo News
A l'ouverture du procès, lundi matin, il avait plaidé non coupable de ces deux chefs d'accusation.
"Je plaide coupable de (tous) les chefs de l'acte d'accusation", a-t-il dit à la cour au lendemain de la diffusion à huis clos, pendant onze heures, d'une vidéo du témoignage enregistré de sa fille.
Au juge Andrea Humer qui lui demandait pourquoi il avait changé d'avis, Fritzl, 73 ans, a évoqué l'influence du long témoignage de sa fille.
Interrogé sur le bébé décédé peu après sa naissance, en 1996, il a reconnu qu'il aurait dû l'emmener à l'hôpital quand il a constaté qu'il avait des difficultés à respirer.
"J'espérais que le petit survivrait mais j'aurais dû faire quelque chose. Je ne sais pas pourquoi je n'ai rien fait. Je n'ai rien vu", a-t-il dit.
Lundi matin, Fritzl avait reconnu "partiellement" l'inceste et les viols mais avait nié être responsable de la mort d'un nouveau-né et avoir traité sa fille en esclave.
Il risque la prison à vie s'il est jugé responsable de la mort de l'enfant par manque de soins.
Le procès devrait s'achever jeudi et le verdict est attendu le même jour.
Contrairement à ce qu'il avait fait les deux jours précédents, Fritzl est entré mercredi dans la salle d'audience sans dissimuler son visage, escorté de dix policiers et toujours vêtu de son costume gris avec une chemise bleue. Cette fois-ci, les cameramen n'avaient pas été autorisés à filmer.
Selon le quotidien autrichien Kurier, Elisabeth était présente à l'audience mardi mais cela n'a pas été confirmé par l'avocat de Fritzl, Rudolf Mayer, qui a simplement dit qu'il y avait dans la tribune du public des personnes qu'il n'avait pas identifiées.
Mayer, auparavant, tout en dénonçant les actes "monstrueux" de son client, avait affirmé que celui-ci avait pris soin de sa fille et de ses enfants "comme d'une seconde famille" pendant leurs années de séquestration.
Selon l'accusation, Fritzl a violé sa fille à maintes reprises devant les enfants séquestrés, en se servant d'elle comme si elle était sa propriété.
Elisabeth, aujourd'hui âgée de 42 ans, a été séquestrée dans la cave de la maison de son père à Amstetten avec trois des enfants nés des viols qu'elle a subis. Tous vivent aujourd'hui sous de fausses identités dans un endroit tenu secret. Les enfants sont aujourd'hui âgés de six à vingt ans.
Les experts ont conclu que l'état mental de Fritzl, en détention provisoire depuis avril 2008 à Sankt-Pölten, en Basse-Autriche, lui permettait de répondre devant la justice des accusations portées contre lui.
C'est dans le sous-sol spécialement aménagé et insonorisé de sa propre maison qu'il avait séquestré Elisabeth.
Fritzl avait brûlé dans une chaudière le corps du petit garçon mort peu après sa naissance. Selon les enquêteurs, il avait également menacé de tuer ses prisonniers en les gazant.
Source: Yahoo News
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