Dans un discours prononcé devant les députés géorgiens, le vice-président américain a déclaré que les Etats-Unis soutenaient l'unité territoriale de la Géorgie mais, a-t-il indiqué, l'option militaire n'est pas envisageable pour obtenir la réintégration des deux provinces séparatistes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.
"Nous, les Etats-Unis, sommes à vos côtés pour votre voyage vers une Géorgie sûre, libre, démocratique et de nouveau unifiée", a-t-il dit sous des applaudissements nourris.
"Nous ne reconnaîtrons pas l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud comme des Etats indépendants et nous appelons la communauté internationale à ne pas les reconnaître comme des Etats indépendants", a ajouté Joe Biden.
Le vice-président américain a en outre exhorté la Russie à honorer ses engagements du cessez-le-feu en ramenant "toutes ses forces à leurs positions d'avant la guerre".
La tension entre Moscou et Tbilissi est montée d'un cran à l'approche du premier anniversaire de la guerre éclair qui les a opposés en août 2008.
La Géorgie s'estime toujours menacée par les troupes russes stationnées en Ossétie du Sud et en Abkazie et cherche à obtenir l'intégration d'observateurs américains à la mission de l'UE chargée de surveiller l'application du cessez-le-feu.
"Nous sommes un pays en butte aux attaques, à une occupation partielle", a dit jeudi le président géorgien Mikhaïl Saakachvili, réaffirmant la volonté de Tbilissi d'adhérer à l'Otan.
La Russie, elle, a choisi le moment de la visite de Joe Biden pour hausser le ton vis-à-vis de son voisin, qu'elle accuse de fomenter des "actes de provocation".
"Nous sommes profondément préoccupés par l'activité des dirigeants géorgiens en matière de remilitarisation du pays (...)", a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine, cité par l'agence de presse Itar-Tass.
"Les dirigeants géorgiens préparent divers incidents à la frontière avec l'Ossétie du Sud, qui coïncideraient avec l'anniversaire des événements de 2008 dans le Caucase (...). Ils (les incidents) ont assurément la nature d'actes de provocation", a-t-il ajouté.
Grigori Karassine a par ailleurs mis en garde les pays prêts à fournir une aide militaire à Tbilissi "sous l'apparence d'une aide humanitaire", une critique a priori dirigée contre les Etats-Unis qui ont fourni du matériel humanitaire à Tbilissi.
Le vice-ministre géorgien des Affaires étrangères, Giga Bokeria, a déclaré à Reuters que son pays respectait strictement le cessez-le-feu et son engagement de ne pas recourir à la force.
"Nous sommes un pays souverain et comme tout autre pays souverain, nous avons le droit de nous défendre", a-t-il toutefois prévenu. "Aucun autre pays ne peut interférer dans nos choix domestiques."
Après l'Ukraine mercredi, le déplacement de Joe Biden en Géorgie vise à montrer que les efforts de Washington pour améliorer ses rapports avec Moscou ne se feront pas aux dépens des pays pro-occidentaux issus de l'ex-URSS.
Le réchauffement des relations avec la Russie "ne peut pas se faire et ne se fera pas" au détriment de la Géorgie, a-t-il martelé devant les députés.
Mais ce soutien sans équivoque au gouvernement de Tbilissi s'est accompagné d'un appel à renforcer la démocratie dans le pays en trouvant un meilleur équilibre des pouvoirs entre la présidence et le parlement, six ans après la "Révolution des roses" qui a porté Mikhaïl Saakchvili à la tête de l'Etat.
Le président est aujourd'hui très contesté : l'opposition lui reproche notamment des dérives autoritaires et le fait d'avoir fait preuve de témérité l'été dernier en engageant le pays dans un conflit qu'il savait perdu d'avance.
Source: Reuters via Yahoo News
"Nous, les Etats-Unis, sommes à vos côtés pour votre voyage vers une Géorgie sûre, libre, démocratique et de nouveau unifiée", a-t-il dit sous des applaudissements nourris.
"Nous ne reconnaîtrons pas l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud comme des Etats indépendants et nous appelons la communauté internationale à ne pas les reconnaître comme des Etats indépendants", a ajouté Joe Biden.
Le vice-président américain a en outre exhorté la Russie à honorer ses engagements du cessez-le-feu en ramenant "toutes ses forces à leurs positions d'avant la guerre".
La tension entre Moscou et Tbilissi est montée d'un cran à l'approche du premier anniversaire de la guerre éclair qui les a opposés en août 2008.
La Géorgie s'estime toujours menacée par les troupes russes stationnées en Ossétie du Sud et en Abkazie et cherche à obtenir l'intégration d'observateurs américains à la mission de l'UE chargée de surveiller l'application du cessez-le-feu.
"Nous sommes un pays en butte aux attaques, à une occupation partielle", a dit jeudi le président géorgien Mikhaïl Saakachvili, réaffirmant la volonté de Tbilissi d'adhérer à l'Otan.
La Russie, elle, a choisi le moment de la visite de Joe Biden pour hausser le ton vis-à-vis de son voisin, qu'elle accuse de fomenter des "actes de provocation".
"Nous sommes profondément préoccupés par l'activité des dirigeants géorgiens en matière de remilitarisation du pays (...)", a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine, cité par l'agence de presse Itar-Tass.
"Les dirigeants géorgiens préparent divers incidents à la frontière avec l'Ossétie du Sud, qui coïncideraient avec l'anniversaire des événements de 2008 dans le Caucase (...). Ils (les incidents) ont assurément la nature d'actes de provocation", a-t-il ajouté.
Grigori Karassine a par ailleurs mis en garde les pays prêts à fournir une aide militaire à Tbilissi "sous l'apparence d'une aide humanitaire", une critique a priori dirigée contre les Etats-Unis qui ont fourni du matériel humanitaire à Tbilissi.
Le vice-ministre géorgien des Affaires étrangères, Giga Bokeria, a déclaré à Reuters que son pays respectait strictement le cessez-le-feu et son engagement de ne pas recourir à la force.
"Nous sommes un pays souverain et comme tout autre pays souverain, nous avons le droit de nous défendre", a-t-il toutefois prévenu. "Aucun autre pays ne peut interférer dans nos choix domestiques."
Après l'Ukraine mercredi, le déplacement de Joe Biden en Géorgie vise à montrer que les efforts de Washington pour améliorer ses rapports avec Moscou ne se feront pas aux dépens des pays pro-occidentaux issus de l'ex-URSS.
Le réchauffement des relations avec la Russie "ne peut pas se faire et ne se fera pas" au détriment de la Géorgie, a-t-il martelé devant les députés.
Mais ce soutien sans équivoque au gouvernement de Tbilissi s'est accompagné d'un appel à renforcer la démocratie dans le pays en trouvant un meilleur équilibre des pouvoirs entre la présidence et le parlement, six ans après la "Révolution des roses" qui a porté Mikhaïl Saakchvili à la tête de l'Etat.
Le président est aujourd'hui très contesté : l'opposition lui reproche notamment des dérives autoritaires et le fait d'avoir fait preuve de témérité l'été dernier en engageant le pays dans un conflit qu'il savait perdu d'avance.
Source: Reuters via Yahoo News
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