La venue de Joe Biden est toutefois perçue avec une certaine indifférence et les journaux sont loin d'y consacrer leurs gros titres.
La population de l'ancienne république soviétique s'inquiète avant tout des dissensions politiques à l'approche de la présidentielle du 17 janvier et de la récession économique.
La visite du vice-président américain intervient deux semaines après le sommet de Moscou entre Barack Obama et son homologue russe Dmitri Medvedev, où les deux hommes ont promis d'oeuvrer à l'amélioration des relations entre les deux anciens ennemis de la Guerre froide.
Le président ukrainien Viktor Iouchtchenko, arrivé au pouvoir après la "révolution orange" de 2004, est dans le collimateur de la Russie en raison de sa volonté affichée de rejoindre l'Otan et de sa rhétorique anti-russe, alors que le pays compte une importante minorité russophone.
Mais les sondages lui donnent peu de chances d'être réélu lors de la présidentielle de janvier dont les favoris - l'ancien Premier ministre Viktor Ianoukovitch ou l'actuelle Premier ministre Ioulia Timochenko, deux rivaux de Iouchtchenko - prônent une approche plus conciliante envers Moscou.
Joe Biden, qui reste à Kiev jusqu'à mercredi avant de gagner la Géorgie, insistera sur la nécessité pour les dirigeants de s'entendre pour mettre fin à la paralysie politique qui mine le pays depuis des mois et de répondre à la promesse de la révolution de décembre 2004, a indiqué aux journalistes le conseiller à la sécurité nationale de Biden, Tony Blinken.
Selon un sondage effectué par le Kiev Post, un journal anglophone, deux tiers des Ukrainiens souhaitent que Washington demande aux dirigeants ukrainiens de travailler ensemble. Seuls 5% d'entre eux choisissent une autre option: "Résister à la Russie avec toute votre puissance."
Source: Reuters via Yahoo News
La population de l'ancienne république soviétique s'inquiète avant tout des dissensions politiques à l'approche de la présidentielle du 17 janvier et de la récession économique.
La visite du vice-président américain intervient deux semaines après le sommet de Moscou entre Barack Obama et son homologue russe Dmitri Medvedev, où les deux hommes ont promis d'oeuvrer à l'amélioration des relations entre les deux anciens ennemis de la Guerre froide.
Le président ukrainien Viktor Iouchtchenko, arrivé au pouvoir après la "révolution orange" de 2004, est dans le collimateur de la Russie en raison de sa volonté affichée de rejoindre l'Otan et de sa rhétorique anti-russe, alors que le pays compte une importante minorité russophone.
Mais les sondages lui donnent peu de chances d'être réélu lors de la présidentielle de janvier dont les favoris - l'ancien Premier ministre Viktor Ianoukovitch ou l'actuelle Premier ministre Ioulia Timochenko, deux rivaux de Iouchtchenko - prônent une approche plus conciliante envers Moscou.
Joe Biden, qui reste à Kiev jusqu'à mercredi avant de gagner la Géorgie, insistera sur la nécessité pour les dirigeants de s'entendre pour mettre fin à la paralysie politique qui mine le pays depuis des mois et de répondre à la promesse de la révolution de décembre 2004, a indiqué aux journalistes le conseiller à la sécurité nationale de Biden, Tony Blinken.
Selon un sondage effectué par le Kiev Post, un journal anglophone, deux tiers des Ukrainiens souhaitent que Washington demande aux dirigeants ukrainiens de travailler ensemble. Seuls 5% d'entre eux choisissent une autre option: "Résister à la Russie avec toute votre puissance."
Source: Reuters via Yahoo News
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