L'opposition dénonce une affaire de népotisme et affirme que Jean Sarkozy, conseiller général des Hauts-de-Seine âgé de 23 ans et étudiant en deuxième année de droit, n'a pas les qualifications requises pour ce poste important.
En marge de la présentation de sa réforme du lycée, le chef de l'Etat a estimé que la polémique était sans fondement.
"Tout ce qui donne en pâture une personne, sans fondement et de façon excessive, (...) ce n'est jamais bien", a-t-il dit.
Interrogé, François Fillon a fait valoir de son côté que le président du conseil d'administration de l'Epad devait être élu parmi les conseillers généraux des Hauts-de-Seine et qu'à ce titre Jean Sarkozy était tout à fait légitime pour diriger le premier quartier d'affaires d'Europe.
En réalité, selon le règlement de l'Epad, le président du conseil d'administration doit être élu par ses pairs.
Le prochain conseil d'administration se réunit le 4 décembre et la succession du ministre chargé du Plan de relance Patrick Devedjian - atteint par la limite d'âge (65 ans) - à la présidence devrait être examinée à cette occasion.
D'ici là, Jean Sarkozy devrait avoir intégré le conseil d'administration à la faveur du retrait en sa faveur du conseiller général Hervé Marseille, du Nouveau Centre.
Dans le sillage de l'exécutif, la droite a fait front pour soutenir le fils du président de la République même si quelques voix, dont celles du député UMP Pierre Cardo, se sont élevées lors de la réunion hebdomadaire du groupe à l'Assemblée.
L'élu des Yvelines s'est inquiété du potentiel "impact négatif" de "l'affaire de l'Epad" avant le deuxième tour d'une législative partielle dans la 12e circonscription du département avant d'être rappelé à l'ordre par Jean-François Copé, ont déclaré des participants à la réunion.
Le président du groupe UMP à l'Assemblée a demandé à ses troupes de ne pas alimenter "le débat à l'infini sur ce sujet".
"À un certain moment il faut faire la différence entre ce qui relève de l'écume de l'actualité et ce qui relève des sujets de fond", a-t-il dit à la presse, après avoir fait valoir sur Europe 1 que Jean Sarkozy était "légitime" pour ce poste.
L'intéressé a répondu mardi à ses détracteurs dans les colonnes du Parisien-Aujourd'hui en France en dénonçant des attaques "très partiales" à son encontre. "Quoi que je fasse, je serai critiqué", dit-il.
Henri Guaino, conseiller de Nicolas Sarkozy, a estimé pour sa part qu'il n'y avait "rien à redire" à son élection à la tête du conseil d'administration de l'Epad.
"Ce n'est pas parce qu'il est le fils du président qu'il a moins de droits que les autres. Il a les mêmes droits et les mêmes devoirs que tout le monde", a-t-il dit sur RMC et BFM-TV.
Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, s'est dit "extrêmement choqué" par la polémique, évoquant une "collusion d'intérêts entre la gauche et une certaine presse" sur ce sujet.
"J'ai le sentiment (...) que nous avons de nouveau affaire à une chasse à l'homme. Après Frédéric Mitterrand, il faut abattre Jean Sarkozy. Qui sera le prochain sur la liste?", s'est interrogé sur LCI le ministre de l'Education nationale.
De son côté, le président du conseil régional d'Ile-de-France, le socialiste Jean-Paul Huchon, s'est inquiété mardi sur France 2 "d'une dérive monarchique".
"Normalement, pour diriger un établissement de ce type, il faut avoir un peu d'expérience quand même, de l'expertise financière notamment, immobilière, de la maturité", a-t-il dit. "Est-ce qu'aujourd'hui ces conditions d'expertise et de maturité sont réunies? Il est permis d'en douter."
La présidente du Mouvement des entreprises de France (Medef), Laurence Parisot, a jugé, elle, que les diplômes de Jean Sarkozy, simple titulaire du baccalauréat, ne remettaient pas en cause ses compétences.
"Je trouve formidable que quelqu'un de jeune et engagé puisse avoir l'ambition de diriger un établissement public de cette nature", a-t-elle dit lors d'un point presse.
Source: Reuters via Yahoo News
En marge de la présentation de sa réforme du lycée, le chef de l'Etat a estimé que la polémique était sans fondement.
"Tout ce qui donne en pâture une personne, sans fondement et de façon excessive, (...) ce n'est jamais bien", a-t-il dit.
Interrogé, François Fillon a fait valoir de son côté que le président du conseil d'administration de l'Epad devait être élu parmi les conseillers généraux des Hauts-de-Seine et qu'à ce titre Jean Sarkozy était tout à fait légitime pour diriger le premier quartier d'affaires d'Europe.
En réalité, selon le règlement de l'Epad, le président du conseil d'administration doit être élu par ses pairs.
Le prochain conseil d'administration se réunit le 4 décembre et la succession du ministre chargé du Plan de relance Patrick Devedjian - atteint par la limite d'âge (65 ans) - à la présidence devrait être examinée à cette occasion.
D'ici là, Jean Sarkozy devrait avoir intégré le conseil d'administration à la faveur du retrait en sa faveur du conseiller général Hervé Marseille, du Nouveau Centre.
Dans le sillage de l'exécutif, la droite a fait front pour soutenir le fils du président de la République même si quelques voix, dont celles du député UMP Pierre Cardo, se sont élevées lors de la réunion hebdomadaire du groupe à l'Assemblée.
L'élu des Yvelines s'est inquiété du potentiel "impact négatif" de "l'affaire de l'Epad" avant le deuxième tour d'une législative partielle dans la 12e circonscription du département avant d'être rappelé à l'ordre par Jean-François Copé, ont déclaré des participants à la réunion.
Le président du groupe UMP à l'Assemblée a demandé à ses troupes de ne pas alimenter "le débat à l'infini sur ce sujet".
"À un certain moment il faut faire la différence entre ce qui relève de l'écume de l'actualité et ce qui relève des sujets de fond", a-t-il dit à la presse, après avoir fait valoir sur Europe 1 que Jean Sarkozy était "légitime" pour ce poste.
L'intéressé a répondu mardi à ses détracteurs dans les colonnes du Parisien-Aujourd'hui en France en dénonçant des attaques "très partiales" à son encontre. "Quoi que je fasse, je serai critiqué", dit-il.
Henri Guaino, conseiller de Nicolas Sarkozy, a estimé pour sa part qu'il n'y avait "rien à redire" à son élection à la tête du conseil d'administration de l'Epad.
"Ce n'est pas parce qu'il est le fils du président qu'il a moins de droits que les autres. Il a les mêmes droits et les mêmes devoirs que tout le monde", a-t-il dit sur RMC et BFM-TV.
Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, s'est dit "extrêmement choqué" par la polémique, évoquant une "collusion d'intérêts entre la gauche et une certaine presse" sur ce sujet.
"J'ai le sentiment (...) que nous avons de nouveau affaire à une chasse à l'homme. Après Frédéric Mitterrand, il faut abattre Jean Sarkozy. Qui sera le prochain sur la liste?", s'est interrogé sur LCI le ministre de l'Education nationale.
De son côté, le président du conseil régional d'Ile-de-France, le socialiste Jean-Paul Huchon, s'est inquiété mardi sur France 2 "d'une dérive monarchique".
"Normalement, pour diriger un établissement de ce type, il faut avoir un peu d'expérience quand même, de l'expertise financière notamment, immobilière, de la maturité", a-t-il dit. "Est-ce qu'aujourd'hui ces conditions d'expertise et de maturité sont réunies? Il est permis d'en douter."
La présidente du Mouvement des entreprises de France (Medef), Laurence Parisot, a jugé, elle, que les diplômes de Jean Sarkozy, simple titulaire du baccalauréat, ne remettaient pas en cause ses compétences.
"Je trouve formidable que quelqu'un de jeune et engagé puisse avoir l'ambition de diriger un établissement public de cette nature", a-t-elle dit lors d'un point presse.
Source: Reuters via Yahoo News
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