Quelle mouche a piqué Jean-Luc Mélenchon? Dans son entretien à Hexagones, Jean-Luc Mélenchon explique qu' "à un moment, il faut s'arrêter de courir". "Là, j'ai besoin de dormir, de ne rien faire, de bayer aux corneilles. [...] Retrouver mes pinceaux et mon encre de Chine", confessait le tribun, échaudé par le catastrophique résultat du PG aux municipales et surtout aux européennes. "Cette démission était dans l'air du temps", confirme à L'Express Eric Coquerel, le secrétaire national du PG, qui garde son poste. "Si on ne veut pas se retrouver dans une situation catastrophique en 2017, on n'y arrivera pas avec le Front de gauche [NDLR: alliance du PG et du PCF] ou le PG. Ça passera par autre chose. Jean-Luc Mélenchon va se redisposer sur cette autre chose." Un nouveau parti? Une alliance de partis? Un mouvement citoyen? "On ne connaît pas encore la formulation mais on connaît l'objectif: rassembler tous ceux qui sont disponibles pour lutter contre l'austérité et pour faire émerger une 6e République." (lexpress.fr)
Jean-Luc Mélenchon quitte la tête du Parti de gauche: Le député européen s'est dit frappé par le fait que les Français aient "massivement décidé" de laisser Marine Le Pen gagner les élections européennes de mai dernier alors que "la presse annonçait sa victoire sur tous les tons". "Si nous n'arrivons pas à mettre le peuple en mouvement, le pire est à craindre", a-t-il dit, précisant chercher un "dispositif gagnant" permettant de sortir de "l'impasse" dans laquelle se trouve selon lui la gauche. Selon Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche, cette réorganisation est faite "dans un esprit de reconquête" à un moment où plusieurs formations réfléchissent à la création d'une alternative à gauche à la politique de François Hollande. (Reuters)
Pourquoi Jean-Luc Mélenchon veut faire un break: "Il y a un danger qui s'annonce sur le pays", pronostique l'intéressé, qui croit que Marine Le Pen "va y arriver" en 2017. Pour faire face à ce danger, Jean-Luc Mélenchon rêve "d'une gauche sortie des clous d'une traditionnelle alliance avec le PS". Sa solution ? Se rapprocher d'EELV, dont l'alliance avec le PG à Grenoble a porté ses fruits lors des dernières élections municipales. "On ne doit pas voir ce qui s'est passé à Grenoble comme une simple péripétie locale. C'est un sentiment qui monte au sein des écologistes, je crois", analysait-il récemment auprès du "Dauphiné Libéré". Un appel du pied déjà entendu par Eva Joly, qui au cours d'une tribune publiée ce vendredi dans "Libération", prône l'idée d'une primaire de la gauche regroupant "Nouvelle Donne, EELV, le FG et les socialistes non-orthodoxes" pour la présidentielle de 2017. (http://tempsreel.nouvelobs.com)
Jean-Luc Mélenchon quitte la tête du Parti de gauche: Le député européen s'est dit frappé par le fait que les Français aient "massivement décidé" de laisser Marine Le Pen gagner les élections européennes de mai dernier alors que "la presse annonçait sa victoire sur tous les tons". "Si nous n'arrivons pas à mettre le peuple en mouvement, le pire est à craindre", a-t-il dit, précisant chercher un "dispositif gagnant" permettant de sortir de "l'impasse" dans laquelle se trouve selon lui la gauche. Selon Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche, cette réorganisation est faite "dans un esprit de reconquête" à un moment où plusieurs formations réfléchissent à la création d'une alternative à gauche à la politique de François Hollande. (Reuters)
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